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Henry VIII, jeune roi plein d'ambition, prend le trône d'angleterre. C'est un regne plein d'intrigues qui se prépare.
 
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Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ]

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Mary Howard
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Mar - 0:40

Ah ! Voici donc sa cousine Anne, dans ce coin. Il est intéressant de remarquer, songeait Mary tout en jouant avec un des rubans qui maintenaient les lys en place dans ses boucles dorées, comment mademoiselle Boleyn parvenait à attirer à elle tous les regards, alors qu’elle était si peu « jolie », ou du moins si peu « convenablement jolie », n’est-ce pas ? Néanmoins, elle était absolument ravissante, toujours parée de son air de passionnée téméraire profondément vivante. Mademoiselle Howard comprenait facilement pourquoi sa cousine était appréciée, surtout en de telles occasions festives… Mais elle n’avait nulle intention d’aller saluer sa cousine pour le moment. A quoi bon rester avec des personnes qu’elle connaissait déjà ? Il était somme toute plus intéressant de faire de nouvelles rencontres… Et comme elle aimait ces masques, cette musique, cette jolie vivacité !… Oh ! Son père devait être ici, lui aussi… Diantre ! Hors de question de le croiser ! Il allait encore, à l’instar de son frère, lui dire de se faire remarquer auprès du Roi… « Dans l’éventualité où Anne échouerait… », toujours la même rengaine ! Mais Anne n’allait pas « échouer ». Voyez le regard de notre souverain : il fait mine de ne pas y prêter plus d’attention qu’aux autres dames, mais, sans cesse, ses yeux se posent sur sa cousine. Et puis c’est le genre de chose qui amuse Anne. Elle est profondément ambitieuse. Mary, elle, est profondément désintéressée. Et, si elle s’amuse à prendre des gens dans ses filets, ce n’est jamais par besoin d’ascenssion sociale. Au contraire, elle ne veut que s’amuser et n’a nul besoin de « monter », étant donné qu’elle se considère déjà « plus haut » que la plupart des autres. Oui, moralement et intellectuellement, mademoiselle a une haute opinion d’elle-même. Elle n’a pas besoin de titres de noblesse supplémentaires pour se sentir exister. Pour se sentir vivante, elle a besoin… de danser ! Oui, la danse la remue jusqu’au plus profond de son âme… Certes, cela nécessite d’avoir un assez bon cavalier. Mais, même s’il est excécrable, Mary arrive toujours à faire abstraction de l’individu qui la fait danser, pour se concentrer uniquement sur la musique et sur ses propres pas.

Mais de petits groupes se formaient, dans la salle. Les « groupes des médisances », comme les appelait la demoiselle. Cela la mettait invariablement de mauvaise humeur. Il y a toujours les dames les plus âgées qui regardent les jeunes filles avec des airs réprobateurs. Les jeunes filles se sentent alors honteuses que les dames vénérables les regardent d’un mauvais œil, mais elles oublient que celles-ci regrettent certainement leur jeunesse envolée. Quelques années plus tard (si bien que notre Mary ne pouvaient pas encore ajouter ces pensées à ses réflexions actuelles), un monsieur parlerait en des termes fleuris et délicats de ces instants fragiles dont il faut profiter. Mais, pour la beauté de l’instant, n’anticipons pas, et ne faisons pas d’entorse anachronique à l’histoire… J’en reviens donc au bal qui nous occupe, cher lecteur, ne vous en déplaise !

Notre héroïne, donc, lassée de contempler la formation des groupes, commença à tourner son joli minois de part et d’autre, cherchant sans soucis de discrétion s’il y avait dans cette pièce un homme qui ne pensait pas à dire du mal d’autrui mais simplement à danser. Chance heureuse, elle n’eut guère besoin de chercher bien longtemps la perle rare. En effet, un bel homme élancé vint vers elle d’un pas à la fois souple et franc. Elle ne remarqua un instant que ses yeux, deux pierres d’onyx enflammées d’une lueur sombre, quelque océan couleur d’encre où le navire de son âme chavira une seconde. Et puis tout se passa vite. Il l’attira dans un coin de la pièce, de sorte à ne pas gêner les danseurs qui déjà se mettaient en mouvement dans une farandole de couleurs chatoyantes. Mais tout n’était que flou. Des couleurs moirées dansaient devant ses yeux, mais toute son attention était concentrée sur le mystérieux jeune homme. Sa façon de dire « Lady Mary Howard » avait quelque chose de séduisant, et elle était là à se répéter son prénom dans sa tête en le redécouvrant comme si elle ne l’avait jamais entendu jusqu’alors. La chaleur de sa voix l’avait secouée -sans qu’elle n’en laisse rien paraître fort heureusement- et son accent chantant lui était familier. Elle mit moins d’une seconde à remettre ceci dans son contexte : vaisseau voguant de l’Italie à l’Angleterre, il y a peut-être un mois de cela. Ce monsieur espagnol avait été le capitaine du navire qui l’avait ramenée chez elle. Ils s’étaient déjà présentés, mais elle n’aurait jamais pensé le retrouver ici, à la Cour du Roi Henri VIII.

« Señorita, c'est un plaisir que de vous rencontrer ici. »

Son souffle tiède sur son cou la fit tressaillir et elle eut la présence d’esprit de se tourner vers lui, plutôt que de rester statique, comme une statuette de marbre. Elle s’appliqua à retrouver contenance et à retirer la brume qui avait envahi son regard, tout en retrouvant du même coup son éternel sourire, à la fois doux et taquin.

« Je suis aussi surprise que ravie de vous trouver en ces lieux, monsieur. », répondit-elle simplement.

Et puis elle ne dit plus rien. Lui non plus. Il y a de ces silences qui semblent des évidences, voire même des discours entiers. Cela n’avait rien de gênant. Elle se détourna et regarda à son tour les danseurs. Elle eut à peine le temps de songer que « s’il était bien élevé, il allait l’inviter à danser » que…

« Me feriez-vous l'honneur de m'accorder cette danse, mademoiselle Mary ? »

Bon point. Voilà qui est courtois. Et puis, elle allait enfin pouvoir commencer à s’amuser. Et puis, il n’y a rien de choquant à danser avec un presque-inconnu alors que tout le monde vient ici masqué, c’est-à-dire incognito… N’est-ce pas ? Et, comme elle l’avait dit plus tôt dans la journée, rien ni personne ne pourrait l’empêcher de danser, que ce soit ce monsieur, un autre, ou même le Roi, tenez !

« Me feriez-vous l’affront de ne pas me faire danser, tandis que j’en ai envie depuis mon arrivée ? »

Oh, ne comptez pas sur elle pour rougir et refuser une danse par modestie ou politesse, ou je ne sais quel encombrement de ce genre ! Elle posa sa petite main blanche sur le bras que son compagnon lui tendait, et ils se trouvèrent bien vite au milieu des autres danseurs. Elle garda un instant les cils baissés, paupières mi-closes, s’imprégnant de la musique, du bruissement des étoffes, de l’ambiance sensuelles qui se dégageait de l’assemblée en mouvements, de ces corps qui s’éloignaient pour mieux se rapprocher au temps d’après… Légèreté voluptueuse.
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Mary Tudor
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Mar - 1:39

Je perçais une pointe de gêne dans le regard du jeune homme et, c’était tellement rare qu’un rire enfantin perça le silence qui s’était fait autour de nous. Les nobles gens attendaient que la danse reprenne de plus belle et, je n'avais aucune intention de les faire attendre trop longtemps. Souriant, je m’excusais pour mon rire et lui tendis une main. Il l’accepta, ce qui ne me surprit guère. Non seulement cela m’aurait vexé qu’il me la refuse mais, devant sa Majesté, qui oserait refuser une danse à sa fille ? Tâchant de reproduire les pas que l’on m’avait enseigné et dont j’étais fière de connaitre la grâce, je constatais peu à peu que Dante Alestra n’était que trop modeste envers lui-même. Certes, il était maladroit et certainement déconcentré dans ce qu’il faisait mais, avec un peu de technique et quelques cours de plus, il n’était pas si mauvais danseur. Je commençais juste à apprécier le moment lorsqu’un jeune homme vint gâcher mon plaisir. Bousculant volontairement, j’en étais certaine, mon cavalier, il se mit à l’accuser et insulter à tout va. Trop jeune et sans aucun doute arrogant à souhait, le jeune homme se mit à faire un scandale sans pareil qui éveilla un très peu de temps l’attention de la majorité des convives. Ils attendaient de voir ce qui allait se produire, si un affreux accident allait tacher la jovialité de la fête et, voir Dante porter la main à l’intérieur de son manteau me fit couper le souffle. Mains jointes, je priais le ciel pour qu’il évite un drame ce soir et, dieu merci, Dante n’en fit rien. Un groupe de curieux personnages s’était formé autour de nous, je les fixais du regard sans rien dire. Il n’y avait absolument rien à dire. Le jeune arrogant afficha un sourire radieux aussitôt que Dante s’éloigna. Sa fierté illuminait son visage, ce qui ne me plaisait pas. M’approchant de lui, je ne pus m’empêcher de lui faire part de mon mécontentement. « Savez-vous ce qu’est le respect cher monsieur ? On dit qu’il se mérite ou se gagne… » Je le regardais de bas en haut avant de jeter un œil au roi. « Soyez sur que vous venez de perdre toute mon estime. En présumant, bien sur, que vous la méritiez... » Tournant les talons sans prendre le temps d’écouter les excuses du noble en question, je pris la peine de suivre Dante qui s’était éloigné de toute l'hypocrisie du monde.
Il venait d’être rabaissé et touché en plein cœur. C’était le peu qu’on puisse dire lorsqu’on connaissait l’amour inconditionnel que l’italien portait envers son pays. M’approchant doucement, je retirais mon masque. J’étais finalement mieux sans. Lady Anne Marie, qui n’avait rien raté de ce qui venait d’avoir lieu, s’approcha aussitôt d’un pas rapide. « Son Altesse désire-t-elle se retirer ? » « Non. Retournez vous amusez, je vais rester encore un moment. » Je lui fis un signe, lui disant de repartir s’amuser. La voyant repartir, un regard inquiet sur le visage, je m’approchais à nouveau vers Dante. « N’écoutez pas ceux qui ne doivent point être entendus. Il souhaitait sans doute impressionner une dame de la Cour... Cet homme ne mérite pas que vous lui accordez autant d’importance, croyez moi. » Avançant d’un pas de plus, je baissais d’un ton. « N’êtes-vous pas d’accord avec moi ? » Le sourire que je lui adressais se voulait rassurant. Non loin, les danses reprenaient leurs rythmes et un brouhaha m’incitait à croire que la discorde apportée par les deux jeunes hommes était déjà oubliée. « Faites moi plaisir et prouvez à l’assemblée de cette salle que vous valez mieux que cet homme, que ses mots n’ont pas assez de valeur pour vous toucher. » L’invitant à me suivre, je rentrais dans la salle du bal à nouveau. J’avais mon masque à la main et nulle intention de le remettre, du moins, pour l’instant. Les danseurs avaient retrouvé leur grâce à mes yeux et les invités masqués leur beauté plus ou moins éclatante. Ils allaient et venaient selon leurs envies mais, surtout, selon leurs projets. Les plus hauts nobles murmuraient des choses, des choses qu’ils ne voulaient point qu’elles soient entendues par d’autres. Certains étaient plus discrets que d’autres mais, au final, la discrétion était parfois le dernier de leurs soucis.
Je restais donc là, imposant ma présence à ceux qui m'entourraient. Le silence entre Dante et moi commençait d'ailleurs à devenir gênant. Mon regard avait fait le tour de la salle plus d’une fois lorsque Don Alejandro refit son apparition dans mon champ de vision. J’allais demander à Dante s’il avait des informations intéressantes à propos du jeune homme lorsque je sentis la terre se dérober sous mes pieds. Il était accompagné d’une sublime jeune femme, ce qui, je ne le savais pas encore très bien pourquoi, m'atristait. M’accrochant au bras de Dante Alestra, je m’excusais aussitôt. Je lançais un œil furtif au couple qui venait de passer et qui m’avait surpris au point de me couper le souffle ou, était-ce simplement mon corsage qui m’étouffait ? Une mèche de mes cheveux avait été jusqu’à tomber devant mes yeux mystérieusement. La remettant en place doucement, je levais les yeux vers Dante. « Savez-vous qui est avec Mary Hogward ? » Une fois ma question sortie de ma bouche, je la regrettais aussi vite. Bien évidement, j'en connaissais la réponse mais, je cherchais à en savoir simplement d'avantage. La curiosité était un vilain défaut qui traduisait parfois nos plus profondes envies. Cherchant quoi dire d’autre, je fus surprise de voir Dante entamer le pas vivement. Je me demandais où il allait ainsi mais, j’avais peur de connaitre déjà la réponse. J’hésitais à le suivre mais, la curiosité l’emporta à nouveau…
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Margaret Douglas
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Mar - 16:43

Tant de gens venait d’Tant de gens venait d’arriver que j’avais perdu le fil de la conversation n’écoutant qu’a moitié lady Anne et ma professeur . Celle-ci semblait prononçais des banalités et un intsant mon esprit revint
-Oh oui j’aime beaucoup quoique certains mots soient compliqués pour mon modeste niveaux dis je en riant .
JE suivit des yeux l’intercalation qu’elle eu avec un serviteur .
-Effectivement c’est une belle fête mon amie . malheureusement je ne souhaite point vous suivre pour vous assoir quoique certes ceci eu était préférable pour ma tenue , j’ai envie de continuer à danser ajoutais je .
MA cousine vint un instant puis reparti
*Est elle fachée ? *
Je l’aperçu en compagnie d’un homme , un italien il me semble .
-Evangeline , lady Anne j’ai était heureuse de faire votre connaissance et je m’excuse de vous quitter . je plongea dans une légère révérence et je quitta le groupe . Ainsi j’étais au milieu de la pièce et j’appela Jeanne
-rien de nouveau ?
-rien répondit t’elle
Je commençais à m’ennuie fortement . les fêtes c’est toujours pareil , j’étais heureuse d’y être puis au final …
Je vis d’abord un ami du roi me semble t’il , un paysan . cela me fit sourire , en gamine puérile parfois je jugeais trop vit et si cet homme avait la confiance du roi , je ne pouvais que vouloir lui plaire A côté d’une fenêtre un homme en noir m’intrigua , seul il semblait regarder lady Anne
*Qui est ce ? *
Le roi semblait sourire et je me demandais à quoi mon souverain pouvait penser au milieu d’hypocrite dont malheureusement je faisais parti . Mon cœur se serra à la vu d’une robe bleu , me rappelant mon écosse que je ne connaissais point et à se frère roi qui m’écrivez . Mon autre frère Alexandre devait lui aussi arriver bientôt . Qu’es je donc dans cette cour , moi la sœur d’un roi et fille d’une régente en exil . Mon oncle était roi d’Angleterre tout de même .
-Tu es une Tudors soufflais
Oui seulement une Tudors , les douglas je ne les connaissaient point et quelque larmes virent ; ce père que je ne connaissais pas , allez divorcé de ma mère sans que toute fois je sois déclarer Batarde Dieu soit loué . c’est mon oncle qui s’énervait à se sujet . Il rudoyer sa propre sœur ainée
Si un membre fut entre ces jambes , c’est elle qui aurait eu le trône pas Henry . Les larmes coulaient et j’essaye de les cacher dernière mon éventail en relevant une de mes mèches . . Sous les chandelles , mes yeux se fixèrent sur ma meilleure amie avec qui dansait
-Ah mary susurrais je .

MA mère me vit de loin et je lui sourit avec toute force pour me convaincre moi-même que j’étais heureuse .
J’étais seule contre ce mur tandis que ma cousine royale était toujours avec cet homme .
Que ferais je sans mes Marie !
Je souris à mon amie poétesse tandis que d’un signe je salua de nouveau ma cousine qui s’était éclipsé toute à l’heure .
J’appela un serviteur et bu un ver de vin anglais bien sur ce qui me permit de voir Edward le petit protégé de ma mère
-Bien le bonsoir Monsieur
Nous avions une drôle de relation , un peu je t’aime moi non plus . Je lui avais parler par pur civilité avant de me retourner vers la fenêtre et de regarder dehors vers londres et la tamise
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Alejandro de Baiona
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeJeu 31 Mar - 22:17

« On est puni par où on a désiré, toujours. Il le savait, mais n'osait se l'avouer. Don Alejandro conduisit sa cavalière au milieu de la salle où se tenaient les danseurs. Le jeune homme, sans vanité, se considérait comme un danseur compétent. En outre, Aarò avait eu le temps d'apprendre une quantité impressionnante de danses et ses dérivations, lors de ses trois années en société. Bien que le corsaire n'avait jamais éprouvé un vif intérêt pour cette activité, il ne la dédaignait point. Durant de nombreuses soirées, en France, en Espagne ou ailleurs, il avait pu apprécier les mouvements, les pas, la gestuelle, sans toutefois y participer beaucoup. Si tout le monde dansait, qui serait spectateur ? Pour certains, il n'était rien de plus urgent que d'apprendre la patience, le plaisir de se perdre, la ruse et le détour, la danse et le jeu, pour se retrouver capable de façonner sa vie comme une ironique œuvre d'art. Mais pour le Duc, danser, il s'agissait là de parler en silence. De dire beaucoup sans un mot, sans un souffle ni murmure. Et cela Alejandro pouvait le ressentir, de tout son corps, de tout son cœur. Les dernières paroles de sa compagne lui revenaient à l'esprit, sa voix, son intonation... Allons, ne cesse pas, voix dansante, parole de toujours, murmurée. Une âme des mots, oui, qui colore et dissipe les choses, les apparences trompeuses, comme les soirs d'été où il n'est plus de nuit. Et les pensées du corsaire se suivaient, telle une symphonie où s'affrontait désir, raison, envie. Mais le Saint Livre ne disait-il pas qu'il y avait un temps pour tout, un temps de pleurer, un temps de rire, un temps à se lamenter et un temps de danser ? Dieu était celui qui enseignait l'ivresse contrôlée ; il était un maître, et il ne tenait qu'à Alejandro de faire de son paraître une esquisse de maîtrise, qui en lui fera danser l'être. Le jeune homme considéra un instant la petite main blanche posée sur son bras. Il la prit délicatement, et la peau pâle de Mary contrastait joliment avec le teint basané du cavalier. Ces deux mains, ainsi liées, semblait être le symbole d'une union naturelle. Car deux mains jointes faisaient plus d'ouvrage sur la terre que tout le roulement des machines de guerre. Alejandro observa la demoiselle, dont les yeux étaient baissés. Son regard caressa la courbe délicate du menton jusqu'aux lèvres, tentatrices. Pourtant, il se trouvait sur cette jeune personne un air candide, une expression de naïveté si charmante que le tout rendait la vue agréable. Les yeux sombres du Duc ne s'attardèrent guère plus longtemps. La musique débuta et les premiers mouvements du désir, communiquant aux idées le charme naturel et puissant des caresses aussi. La danse favorisait tout cela, c'est pourquoi beaucoup de gens aimaient à s'adonner à ce loisir-là. Or il y avait, même dans l'étreinte la plus serrée, dans la caresse la plus tendre, ce petit fossé qui, pour étroit qu'il soit, n'en existait pas moins.

Les corps se séparaient pour mieux se rejoindre, dans un tourbillon délicieux, comme une dérive ardemment souhaitée et pourtant crainte. Si les hommes étaient apeurés par une étreinte, une caresse, c'est qu'il était aisé aussi de vaincre avec une épée que d'être vaincu par un baiser. Et combien n'étaient pas présents dans cette salle ? Alejandro ressentait-il cela ? Peut-être. Mais donner la mort n'était pas chose facile pour lui ; porter le coup, certes, mais après ? Après, c'était le néant, le vide absolu, et la peur effroyable d'avoir perdu toute trace d'humanité. Et, dans cette frayeur doublée d'une obligation, il avait osé regarder la mort en face pour oser regarder le soleil mourir sur la mer. Mais ce soir là, le regard du galicien était rivé à celui de Mary Howard, qu'il faisait tourner, virevolter, dans un joli ensemble. Avec Mary semblait naître la grâce la plus naturelle, et le Duc trouvait cela déconcertant. Il y avait quelque chose, dans ce sourire, dans ces yeux, qui faisait de sa compagne une personne singulière. Alejandro était intrigué. Les pas s'enchaînaient, les étreintes, sans aucune parole. Seul le regard. Seuls les gestes. Enfin, les musiciens s'arrêtèrent. Et comme la musique, les deux danseurs s'étaient immobilisés. Ainsi, leurs corps se frôlant, leurs souffles se mêlant, ils restèrent un instant. Puis la musique reprit ».
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Mary Howard
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeMar 5 Avr - 20:43

Et l’on ne songe jamais à quel point tout cela n’est que de passage. Mary se laissait porter par les notes enchanteresses et la conduite souple de son cavalier. Ce faisant, elle glissait des regards à l’assemblée comme une enfant lance des baisers en soufflant dessus. Elle venait de repérer son amie, Margaret Douglas. Elle était bien une des rares personnes qui lui avaient manquées durant son séjours en Italie. Elle lui avait écrit quelquefois. Mais elle ne sait jamais quoi écrire à des femmes. Elle ne sait en fait jamais quoi dire à des femmes. Les hommes font moins de manières, et ils sont plus faciles à comprendre. Mary avait une haute opinion de la gent féminine, mais elle n’arrivait pas à se montrer tout à fait naturelle en leur présence. Les dames veulent ceci et pensent cela. Non, vraiment, la compagnie des hommes est plus intéressante et moins difficile à soutenir. D’ailleurs, elle reporta un instant son attention sur son compagnon. Elle se demanda ce que cherchait ce regard brun, qui, posé sur elle, lui donnait l’impression que son propriétaire l’effleurait des yeux. A quoi penses-tu ? Qu’as-tu déjà vu ? Des images noires, qui auraient rendu ton iris aussi sombre ? Mais il n’y a pas que cela… Ce miroir ne reflète pas que ton obscurité. Il y a des flèches couleurs de miel dans ton regard. Réminiscence de souvenirs heureux ? Il la regarde avec une expression indéfinissable. Il a l’air de réfléchir, lui aussi. Mary s’amusa à deviner les idées qui pouvaient traverser son esprit. Elle voulait lui dire : « Ne pensez pas ! L’instant est éphémère… Je suis éphémère… Et je m’en irai à mon tour avec mon rire de cristal !… ». Elle ne dit rien. Elle se contenta de pencher légèrement la tête sur le côté, lançant un petit regard interrogateur à son cavalier. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui réponde. Et pourtant, elle eut l'étrange sensation que leurs yeux se parlaient, communiquaient puis, à chaque battement de cils, reprenaient leur souffle.

La musique dissipa ces idées un instant, et elle reprit son observation vaguement assidue de son entourage. Il y avait là la fille du roi, en charmante compagnie. Mary songea que les dames sont toutes bien coquettes, même les plus sages et les plus fines, telles que Mary Tudor. Cette jeune personne renvoyait une image de dignité modeste et de sévérité futile, mais nul ne savait vraiment (c'était du moins l'opinion de notre Mary) ce qu'elle pensait réellement. Notre héroïne se fit la réflexion que, sous ses airs inoffensifs et réservés, la fille du roi devait soigneusement cacher un esprit aiguisé et une force morale à toute épreuve. Et puis le regard hypnotique de mademoiselle Howard papillonnait de ci de là, caressant furtivement l'assemblée. Elle croisa un instant le regard de son père, se mordit la lèvre inférieure à cette vue, de sorte à retenir un sourire narquois qui voulait se glisser sur sa petite bouche. Oui, elle avait grande envie (et c'était ma foi assez honteux) de rire au nez de son père, parfois. Les Howard, à l'instar des Boleyn leurs parents, étaient bouffis d'orgueil et jaloux de tous ceux qui étaient hiérarchiquement leurs supérieurs. Mary se distinguait singulièrement des autres membres de sa famille sur ce point : elle semblait le seul être réellement désintéressé qui s'accrochait certes passionnément à la vie mais qui, en aucun cas, ne voudrait lutter contre la nécessité (ou destin, appelez-le comme vous le voudrez). Stoïcienne dans l'âme, me direz-vous ? Peut-être bien... Mais, de nouveau, ses yeux verts croisèrent le regard de son cavalier. Décidément, il est impossible de penser plus de trois minutes de suite, quand on se trouve à proximité de monsieur le Duc. La musique avait repris sans qu'elle ne s'en aperçoive réellement : il y avait quelque chose de naturel dans le fait de danser, qui plus est avec un cavalier aussi habile. Il n'avait pas cette façon écœurante qu'ont certains messieurs de serrer très fort leurs cavalières : soit il avait conscience du fait que le corset est une armature suffisamment autoritaire, soit sa prévenance et son bon goût étaient pour lui innés, quoiqu'il en soit, il semblait à Mary qu'il ne faisait que la soutenir, l'appuyer, la guider. Elle avait l'impression qu'ils se comprenaient, se laissaient autant de place et de liberté de mouvement que possible, et pourtant, sans marquer la moindre insitance présomptueuse, le Duc de Baiona était extrêmement présent, impliqué, et elle sentait émaner de lui une aura de sécurité qui lui donna finalement le vertige.

"- Une danse de plus, monsieur, et je crains que l'on crie au scandale."

En effet, elle ignorait le nombre de danses qui venaient de s'enchaîner, mais voilà un moment qu'elle se trouvait en la compagnie silencieuse du Duc espagnol. Le silence ne la dérangeait pas le moins du monde, mais elle venait de songer qu'elle ne pouvait pas accaparer un monsieur aussi longtemps, surtout alors que le nombre de danseurs n'était probablement pas proportionnel à celui des dames. Cette réplique, donc, était une façon polie et un brin ironique de rendre sa "liberté" au Duc, s'il souhaitait voir d'autres personnes qu'elle-même. D'ailleurs, ils ne se connaissaient pas vraiment. Il n'y avait aucune raison pour qu'il ait envie de demeurer si longtemps auprès d'elle. D'un autre côté, elle aurait voulu qu'il reste. Elle n'aimerait pas qu'un scandale éclate, certes, mais cette hypothèse lui semblait peu probable, et elle avait dit cela plus par plaisanterie que par conviction.

Néanmoins, elle exécuta une très jolie révérence avec une grâce raffinée et pourtant tellement enthousiaste qu'elle semble pastichée. Se redressant, elle adressa à son cavalier un sourire à la fois discret et expressif, fit volte face, et partit de son pas curieusement élégant malgré le fait qu'elle avait l'air de sautiller plutôt que d'avancer. Mademoiselle est toute en contradiction, et d'ailleurs, lorsqu'elle dit au revoir, elle s'attend presque à ce que son interlocuteur comprenne "suivez-moi-jeune-homme". Pourtant elle était sincère, lorsqu'elle avait sous-entendu que son compagnon pouvait la quitter sur le champ sans craindre de la vexer. Elle savait, disais-je, que tout n'est que temporaire, et, si elle aimait avec passion l'instant présent, elle ne souhaitait jamais le contraindre à devenir éternel. Tout sourire, donc, elle se mêla à la foule aux couleurs parfumées, tout en repensant à la douceur obscure du regard du monsieur qu'elle quittait à l'instant.

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Alejandro de Baiona
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeJeu 21 Avr - 18:11

Aarò songeait : « Ma chère, penser? Oui, certes, à vous, belle enfant, à vos yeux dont la couleur me rappelle inévitablement l'océan... Et ses tourments. Car il semblerait bien que je sombre, mademoiselle, oui, mon cœur est submergé, comment résister à la tempête déchaînée par tant de beauté, par votre beauté? Je me noie, lentement et ce depuis longtemps... J'ai vu, mon aimée, ce qu'il n'est pas possible de contempler; un honnête homme ne peut supporter pareille vue... Tachée de sang, et les cadavres s'entassent, et les cris se prolongent jusqu'au râle ultime, dernier souffle de délivrance. Ces images me hantent, elles persistent dans mon cœur et l'assombrissent. Il ne me reste que la foi, non en les hommes, mais en Dieu. » Le corsaire admirait sa compagne, tout en se donnant un air impénétrable. Il se souvint avoir été froid et distant avec la jeune femme lors de leur première rencontre. Alejandro avait alors reçu des ordres d'en haut, l'obligeant à faire escale en Italie. Enfin, on lui avait demandé de transporter des personnes. Suite à cette demande, le capitaine était entré dans une colère noire, bien que maîtrisée, elle n'en restait pas moins intense. Le corsaire espagnol ne supportait pas être pris pour un marin « de plaisance »; son bateau servait certes aux marchandises, mais celles-ci venaient directement des nombreux pillages orchestré par le Duc. Les pillages résultaient des guerres; il était un soldat, un guerrier, et non un voyageur s'adonnant aux loisirs du tourisme. Le jeune homme croisa le regard interrogateur de sa compagne mais il ne pouvait parler, il ne pouvait se livrer. Excepté à Dieu. Alors, lors de ses moments de doute et d'inquiétude, Alejandro priait : « Seigneur, réconcilie-moi avec moi-même. Comment pourrais-je rencontrer et aimer les autres si je ne me rencontre et ne m'aime plus? Seigneur, Toi qui m'aimes tel que je suis et non tel que je me rêve, aide-moi à accepter ma condition d'homme limité mais appelé à se dépasser. Apprends-moi à vivre avec mes ombres et mes lumières, mes douceurs et mes colères, mes rires et mes larmes, mon passé et mon présent. Donne-moi de m'accueillir comme Tu m'accueilles, de m'aimer comme Tu m'aimes. Délivre-moi de la perfection que Tu veux me donner, ouvre-moi à la sainteté que Tu veux m'accorder. Épargne-moi le remords de Judas rentrant en lui-même pour n'en plus sortir, épouvanté et désespéré par son péché. Accorde-moi le repentir de Pierre, rencontrant le silence de ton regard plein de tendresse et de pitié. Et si je dois pleurer, que ce ne soit pas sur moi-même mais sur ton Amour offensé. Seigneur, Tu connais le désespoir qui ronge mon cœur. Le dégoût de moi-même, je le projette sans cesse sur les autres! Que ta tendresse me fasse exister à mes propres yeux! Je voudrais tellement déverrouiller la porte de ma prison dont je serre moi-même la clef! Donne-moi le courage de sortir de moi-même. Dis-moi que tout est possible à celui qui croit. Dis-moi si je peux encore guérir dans la lumière de ton regard et de ta Parole. » Les danses se suivaient, et Mary Howard supplanta le Tout-Puissant dans les pensées du Duc espagnol. Il s'était passé un paradoxe étrange; Aarò avait beau être près du Seigneur par les pensées, il était proche de sa délicieuse compagne par les gestes. Les mains du corsaire s'étaient en effet posées sur la taille et autre partie corporelle de sa cavalière. Chaque contact, assez intime tout de même, contredisait les règles de vie qu'on avait imposées à Alejandro. Celui-ci ne considérait pas le plaisir de la chair comme un péché, mais les caresses charnelles se devaient d'être sincères et réciproques. Autrement dit, donner et recevoir. Lorsque Mary brisa le silence qui avait délicieusement enveloppé les deux danseurs, le capitaine haussa un sourcil très brièvement. Il était un peu étonné, et semblait vaguement contrarié; Mary Howard ne désirait donc plus se trouver en sa compagnie? Il est vrai qu'ils n'étaient pas intimes de façon proprement parlé. Mais être à ses côtés avait été un grand plaisir. Il s'inclina donc sous le choix de la demoiselle en courbant légèrement le buste : « Mademoiselle, le scandale serait de ne pas vous remercier d'avoir eu la bonté d'être une cavalière aussi gracieuse et habile. Muchas gracias. » Il posa à nouveau son regard sombre et intense sur la jeune personne, et eut à peine le temps d'apprécier le sourire de cette dernière qu'elle le quittait. Alejandro se retrouva en face d'un de ses compatriotes qui lui fit signe de le suivre. Les deux espagnols se retrouvèrent dans un coin isolé de la salle. Pedro, autre diplomate de l'Empereur, était un vieil ami d'enfance du corsaire. Il s'adressa à celui-ci en ces termes : « Amigo, no olvida tu misión! Tu dois connaître la demoiselle... ». La conversation se poursuivit, puis Alejandro, de mauvaise humeur, laissa son ami. Il rejoignit les invités, parcourant la salle du regard. Ce dernier croisa celui de Mary Tudor, puis celui de Mary Howard. Enfin, il se dirigea vers celles-ci, et attendit le bon moment. Quand il se présenta, le galicien attrapa habilement et en douceur le bras de Mary Howard, et cela avec discretion. Il entraîna sa compagne à l'écart, une nouvelle fois. Se retrouvant parmi les coins sombres d'un couloir adjacent à la salle de danse, la jeune dame fut placée contre le mur par le corsaire. Celui-ci entourait sa compagne, un bras appuyé contre le mur près de la jeune femme. Enfin, dans un souffle, il lui dit ceci : « Qu'importe le scandale, mademoiselle, il me plait à être avec vous... ». Et leurs souffles se mêlaient à nouveau, et les lèvres entrouvertes du galicien étaient dangereusement proches de celles de Mary Howard.
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Mary Howard
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeLun 25 Avr - 21:29

« Eh bien, Monsieur, pour être resté debout, n’êtes-vous donc plus un honnête homme ? Si je peux me permettre de dire de vilaines choses, je crois que les honnêtes hommes dont vous parlez sont, pour la plupart, de vils gredins. En effet, qu’y a-t-il de plus aisé que de paraître bon lorsque la vie ne vient jamais mettre notre charité à l’épreuve ? Que de sembler pieux si nul homme de Dieu ne vérifie notre connaissance des Saintes Écritures ? Je vous crois profondément honnête, monsieur, mais pas de cette honnêteté sournoise dont les grands hommes se parent ces temps-ci pour cacher les vérités les plus odieuses. Les vérités de leurs âmes. Qu’importent les belles actions d’apparat lorsque les cœurs de ces hommes sont d’une noirceur maléfique. Si la vie a mis des épreuves sur votre route, c’est qu’elle vous a jugé suffisamment brave pour les surmonter. Les hommes qui se croient bienheureux et qui n’ont jamais d’ennuis ne savent par leur infortune : ils sont en réalité indignes d’intérêt, trop faibles pour que le destin veuille les éprouver. Vous devriez être fier d’avoir réussi à supporter tout ce qu’il vous est arrivé. »

Voilà ce que Mary aurait répondu, si elle était d’une nature à tenir en place. Parce qu’elle avait (le croyait-elle du moins) bien entendu les mots sans son du Duc. Elle les avait au moins compris ou aperçu, ou ressentis, ou que sais-je encore !… Quelque chose dans ce goût-là. Mais la voici partie, se frayant un chemin au milieu des invités, cherchant surtout à ne pas créer de bousculades inutiles. « Une cavalière aussi gracieuse et habile », avait-il dit ! Qu’avait-elle répondu, déjà ? Peut-être rien, sans doute avait-elle simplement rougi légèrement avant de s’enfuir. Car notre Mary conserve une part de timidité et, celle-ci assemblée avec sa modestie naturelle, elle préférait ne pas accorder trop d’attention aux compliments. D’autant plus que ceux qui venaient des messieurs étaient souvent douteux. Je veux dire par là qu’il vaut mieux ne pas les écouter, c’est une bonne précaution sans laquelle on deviendrait folle. Elle fit des signes à son frère, qui était là. Par politesse. Il est vilain d’ignorer son propre frère, aussi cruel soit-il, alors qu’on a croisé son regard plus de deux secondes et qu’il est évident qu’on ne peut plus reculer. Quel méchant personnage que son frère. En deux enjambées il était arrivé près d’elle, lui avait pris la main, tout en lui lançant un sourire entendu. « Le roi », avait-il susurré entre ses dents pointues à l’oreille de sa sœur, tout en serrant si fort ses doigts qu’elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle fronça les sourcils. Enfin, il la laissa. Oh ! Comme c’est odieux de sa part ! Elle s’amusait plutôt bien, jusqu’à présent, et il fallait toujours qu’il lui gâche son plaisir en venant lui rappeler sa « mission forcée ». Mais elle ne voulait pas -une pudeur intérieure la retenait fermement- aller minauder auprès du roi. Il y avait dans cette salle suffisamment de demoiselles qui prendraient plaisir à accomplir une telle tâche. Mais c’est, de son point de vue, quelque chose d’avilissant que de sourire à quelqu’un que l’on ne connaît que de très loin et pour qui l’on n’éprouve… je ne dirais pas « rien », car Mary respectait profondément le souverain, et l’admirait sans doute un peu également. Rien de profond ou de sensuel, plutôt.

Elle cherchait à atteindre un mur. Un coin serait parfait. Elle pourrait s’y blottir et ne plus en bouger. Là, elle pourrait penser à quel point sa famille était odieuse et combien la vie en société l’étouffe. Elle pourrait regretter les paysages vallonnés de Toscane à sa guise. Mais elle entendit, en passant, des voix. « No olvida tu misión !… ». Elle fit un bond en avant et arrêta tout de suite d’écouter la conversation. C’est certes indiscret, mais ce qui l’empêchait d’espionner venait plutôt du fait qu’elle avait reconnu du coin de l’œil la silhouette d’un des deux hommes. Et puis d’ailleurs, elle comprenait parfaitement l’espagnol, et cette histoire de « mission », même si elle ne lui était pas adressée, lui rappela la sienne, et la fit frissonner d’effroi. Elle ne voulait plus penser à son frère, à son père, à leurs ambitions, et tout la ramenait pourtant à eux.

Elle croisa le regard clair de Mary Tudor, qui était posé sur elle depuis quelques instants. Elle la salua respectueusement, mais n’osa pas l’approcher davantage. Elle espéra que la dame ne lui en tiendrait pas rigueur, mais tout bien réfléchi, elle avait mieux à faire que de discuter avec elle : n’était-elle pas en compagnie de Dante Alestra ? Mary ne savait pas tellement de choses à son sujet, mais elle se dit que la fille du roi devait préférer sa compagnie à la sienne, ce qui était tout à fait… compréhensible. En réalité, elle avait mauvaise conscience : elle ne voulait pas approcher un membre de la famille du roi pour plusieurs raisons (son manque de conversation, et aussi peut-être le fait qu’elle était absente de la Cour depuis un moment et qu’elle n’était donc pas certaine d’être au fait de tout ce qu’il s’y était passé depuis son départ), mais la plus importante était certainement sa honte d’être issue d’une famille aussi noblement intéressée. Mais à présent elle sentait un autre regard, une présence assez proche, qui la guettait. Elle se sentait épiée, mais comme elle devinait de qui il s’agissait, elle ne se sentit pas offensée, mais juste un peu gênée. Elle s’était figée un instant : à quelques pas de Mary Tudor, qui était toujours auprès de Dante Alestra, et, surtout, à proximité du Duc de Baïona. Son malaise augmenta progressivement jusqu’à ce qu’elle sente une main chaude se refermer sur son poignet, discrètement, sans insistance, et pourtant suffisamment fermement pour qu’elle sente comme impératif de suivre son propriétaire.

Dédale de couloirs ou quelques pas après la porte de la salle de bal, elle n’aurait su le dire : elle se sentait comme en-dehors d’elle-même, sans volonté ni conscience de soi. Elle avait perdu le fil d’Ariane, sans doute. La voici dos au mur, littéralement. Le Duc s’était penché vers elle. Que disait-il ? Elle l’entendait à peine parler, par-dessus les battements précipités de son cœur affolé. « Qu'importe le scandale, mademoiselle, il me plait à être avec vous… ». Elle leva les yeux vers lui. Dans son œil droit, les lumières de la salle se reflétaient à l’infini, formant des cristaux ambrés dans son iris sombre. Et son œil gauche, lui, se drapait dans l’effrayante ombre du couloir. Elle était au milieu, attirée par lui comme une papillon par la flamme, avec la vague impression que ce qu’il y avait de doux en lui allait forcément de paire avec cet autre côté que l’on devinait un peu. La violence du mystère la fit vaciller intérieurement. Devait-elle répondre ? Que diable devait-elle répondre ? Troublée, elle pensa un instant à fuir, mais ses jambes la soutenaient à peine et elle avait cette idée idiote que, si elle détournait les yeux, si elle cessait de regarder le Duc, elle suffoquerait. Mais enfin qu’attendait-il d’elle ? Elle vit ses lèvres se rapprocher des siennes, elle sentit son souffle caresser sa joue. Et puis elle remarqua une petite chose insignifiante, qui pourtant apparu comme une voie de salut à son pauvre esprit embrumé. Ce n’était pas les lumières de la salle qui éclairaient à demi le beau visage du Duc, mais les braises dans une cheminée assez grande, comme il y en avait beaucoup au château. Elle parvint à s’échapper de l’emprise du Duc, attrapa le tisonnier, et le brandit assez maladroitement mais avec conviction en direction de celui-ci.

« - Monsieur… », elle s’aperçut que sa voix était aussi vacillante qu’elle, et qu’elle n’allait effrayer personne avec un tel air de chaton inoffensif. Elle reprit donc, avec plus de conviction :
«  Monsieur ! Je ne sais absolument pas me battre, mais je serais ravie d’apprendre ! »

Une petite voix intérieure lui souffla que, si elle avait réellement eu envie de se débarrasser du Duc, elle n’aurait eu qu’à appeler à l’aide, plutôt que de tenter vainement de se « défendre » avec une arme aussi rudimentaire. Alors, voulait-elle vraiment que son compagnon s’en aille ? Certainement pas. Mais, que voulez-vous, face à une situation à laquelle elle n’aurait pas pu s’attendre un instant auparavant, elle s’est montrée… créative et spontanée. Spontanément désespérée, peut-être. Si elle n’avait pas été aussi perdue qu’en cet instant -alors qu’il lui semblait encore sentir le souffle tiède et enivrant du Duc sur son visage- elle aurait peut-être ri de sa situation, de sa propre naïveté. Au lieu de cela, elle défiait à « l’épée » un capitaine émérite, qu’elle tâchait de tenir à distance en le menaçant de son tisonnier. Et tout en elle, pourtant, la suppliait de réduire à néant un tel écart. Le souffle court, le cœur en panique, elle attendit la réaction du jeune homme avec une certaine appréhension.
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Alejandro de Baiona
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Avr - 16:43

« Et qu'il aimait à contempler ces beaux yeux! Comme avait sagement déclaré un certain Alphonse, Dieu n'avait pas fait d'aliments bleus. Il avait voulu réserver l'azur pour le firmament et les yeux de certaines femmes. Alejandro n'avait jamais été coureur de jupon ou beau parleur, dans les deux cas il considérait l'acte ou le parlé désobligeant. Il était vrai que depuis ses premières années dans le monde, et au grand désarroi de son père, Aarò n'éprouvait guère un penchant à courtiser les petites dames coquettes et bien souvent futiles. Et en pensant que certains hommes excellaient dans ce domaine-là! Même si le corsaire espagnol ne les enviait point, il les trouvait d'une certaine manière admirables. Louables étaient en effet ceux qui maîtrisaient l'art de la conversation, précieuse et raffinée. La conquête des femmes, disait-on, était la seule aventure exaltante dans la vie d'un homme. Le galicien n'approuvait pas entièrement cette affirmation; il s'était simplement demandé si pour ces conquérants les femmes n'étaient plus des « êtres », mais des « butins ». Non, vraiment, la plus noble conquête était celle de ce fier et fougueux cheval, qui partageait avec l'homme les fatigues de la guerre et la gloire des combats. De plus, l'art de plaire n'était-il pas l'art de tromper? Et d'ailleurs, il était plus honorable de savoir plaire sans art que de posséder l'art de plaire. Néanmoins, le galicien avait su touché les esprits comme les cœurs. Certes, il n'usait d'aucun stratagème, encore moins de ses charmes, et l'on comprenait dès lors que la meilleure séduction était de n'en employer aucune. De ce fait, le Duc avait charmé, par son apparence. Celle-ci étant soignée, élégante et sobre, il n'avait aucun mal à attirer la sympathie et la curiosité sur lui. Puis il y avait la voix, envoutante, grave et profonde. Quant à l'accent, ibérique, il pouvait tour à tour être impétueux, arrogant, doux, et charmant. Les yeux étaient sombres, or une faible lueur y dansait, étrange contraste. Lueur d'espoir et désir. Le regard du jeune homme semblait sonder l'âme sur laquelle il était porté. Un regard presque fascinant, teinté d'un brun tantôt coloré, tantôt assombri. Ce soir là, dans ce couloir sombre, les lueurs de la cheminé se reflétait sur la peau basanée du corsaire. Le chemise qu'il portait était légèrement entrouverte au niveau du col, de sorte que de petites cicatrices étaient visibles à un œil observateur. Son torse, qu'on devinait parfaitement modelé sous les habits, se soulevait doucement au rythme de sa respiration. Alejandro avait les yeux posés sur sa jeune compagne. Attentif, il considéra le beau visage de Mary Howard, sur lequel il aperçut une variété d'émotions. Puis les choses s'accélérèrent. La jeune demoiselle se défit de l'emprise du corsaire, et ce dernier ne fit rien pour s'opposer à sa volonté. Aarò s'écarta doucement de Mary Howard, assez surpris. Puis il réalisa la portée de son geste. Le duc comprit que son comportement était quelque peu indécent et irrespectueux vis-à-vis de sa compagne. En cédant à ses pulsions et son désir, il en avait oublié les bonnes règles de conduite. Telle était le caractère commun à tous les Espagnols; la fougue. Lorsque Mary prit la parole, le galicien pensa l'avoir effrayée et il était mortifié rien qu'à cette idée. Il s'en voulut beaucoup de s'être laissé aller à ses émotions, lui qui se targuait d'en être le maître incontesté. Alejandro recula encore de quelques pas, et par cette prise de distance, le Duc souhaitait montrer qu'il ne voulait aucun mal à sa compagne. Par ailleurs, la jeune femme paraissait bien bouleversée. En effet, tenir à distance un capitaine tel que Alejandro, qui en plus d'être un excellent marin était un combattant bien redouté et redoutable symbolisait un acte assez... désespéré. Navré d'en être arrivé là, il réfléchit un instant à la situation et remercia en silence la vertu de Mary Howard, qui, au lieu d'avertir les gardes, avait préféré le prévenir personnellement. Le Duc s'inclina par signe de respect et de soumission, et lorsque il releva la tête, son regard était voilé. « Mademoiselle, veuillez pardonner mes ardeurs qui ne sont que l'expression de sentiments sincères et honnêtes. Je ne voulais point vous effrayer et je regrette beaucoup la tournure des évènements. Lo siento. » Le corsaire se tut, sembla attendre quelque chose, hésita puis déclara : « Pour le combat... votre posture, mademoiselle, est correcte mais relâchez vos épaules et tendez vos bras plus fermement, bien que j'espère que ces conseils vous seront inutiles ».
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Henry Tudor
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeSam 21 Mai - 22:57

    Une arrivée ‘tardive’ pour le bal masqué, ça c’était une évidence ! Le roi avait plus d’une demi-heure de retard et cela n’était pas dans ses habitudes ! Non, il savait également que cela pouvait-être très mal perçu par les gens de la cour ; mais après tout, n’avait-il pas le droit à l’erreur et à quelques minutes de non-présence ? Après tout, il était un homme comme un autre et il n’était pas infaillible, loin de là. Pourtant, nombre d’individus le voyait comme un souverain divin et comme un surhomme ; or il n’en était pas un.
    Non, comme tous il avait ses faiblesses et ses failles. D’autant plus, qu’il avait de nombreuses affaires à régler et que son statut de roi lui donnait un nombre infini de responsabilités ! Notamment ces derniers temps où l’emploi du temps de Sa majesté était blindé.
    En effet, la cause de son retard à ce bal masqué organisé pourtant depuis plusieurs mois, était du à son emploi du temps surchargé.
    Toute la matinée, le roi avait été appelé de part et d’autre du royaume. D’une part pour les diverses affaires avec la France et la relation quelque peu tendue avec François Ier. Mais d’autre part, Henry devait porter toute son attention sur l’apparition soudaine de demi-frères bâtards et Sa Majesté devait y veiller de prêt afin que cela ne soit pas révélé au grand jour. Enfin, ces derniers temps Henry était souvent interpelé de part d’éventuelles personnes pouvant vouloir la fin de son règne et comploté contre lui.
    Henry avait donc été très occupé, et même si les mauvaises langues de la cour disaient que le roi ne faisait rien pour le royaume en étant constamment en présence de maitresses afin d’assouvir son plaisir sexuel ; il n’en était rien. Certes, Henry était connu pour ses nombreuses conquêtes et aventures d’un soir ; mais il n’y consacrait pas tout son temps. Non, ceci n’était qu’un des nombreux plaisirs que s’accordait le roi ; mais il savait aussi parfaitement que son devoir de souverain devait répondre à d’autres attentes…

    Le roi Henry avait donc été fort occupé cette matinée là. Et c’est pour cette raison qu’il ne fut pas présent dès les premières notes de musique jouées au bal. Toutefois, les conseillers de Sa majesté ne lui manquèrent pas de lui rappeler l’organisation de cette fête…
    Bien qu’Henry fut fatigué et légèrement à fleur de peau ; ce dernier n’avait guère le choix et il avait pour obligation d’être présent à ce bal qu’il le veuille ou non. C’est donc avec un certain agacement que Sa majesté se fit préparer pour le bal. Vêtu avec de magnifiques vêtements de couleur clairs, brodés avec la soie la plus riche d’Angleterre, Henry porta à son visage un petit masque couleur d’or. Il était prêt.
    Se regardant dans la glace de ses appartements, Henry souffla légèrement. Reprenant ses esprits, il se motiva intérieurement dans le but d’apercevoir une certaine Anne Boleyn ; car, sa volonté de la recroiser était grande et cela le motiva quelque peu… Son reflet dans la glace esquissa un petit sourire espiègle avant que sa silhouette disparaisse totalement du miroir.

    Henry se dirigea alors vers les jardins de la cour afin de rejoindre le bal masqué. Accompagné de quelques serviteurs et conseillers, Henry ne passa pas inaperçu du tout. D’un pas rapide, il traversa en quelques enjambées le jardin et son chemin fut ouvert par la parole d’un serviteur, annonçant sa présence :


    « -Sa majesté, le roi ! »

    Henry avança toujours d’un pas rapide, ignorant la foule qui s’inclinait sur son passage. Légèrement agacé et pressé d’en finir avec cette fête de faux-semblants, Sa majesté stoppa sa marche lorsqu’il fut prêt de ses conseillers, légèrement éloigné de la foule. Le roi ne voulait s’encombrer de personne…Il montrait là sa présence mais n’avait pas l’intention de se prêter au jeu du bal masqué.
    Non, son esprit n’était actuellement pas au jeu. Pourtant, éloigné de la fête, son regard restait vigilant aux mouvements effectués par les danseurs, mais surtout, Henry cherchait aussi du regard la jeune Anne Boleyn…
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Aymeric Whylder
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeDim 22 Mai - 18:19



Aymeric s'était préparé pour le bal bien qu'il n'y avait aucune envie d'y aller. C'était seulement pour revoir la belle Aliénor qu'il avait accepté d'y aller. Inspirant un bon coup, il fit signe à son serviteur Robert de partir et sortit de ses appartements à son tour, prêt pour se jeter dans la fosse au lion. Le monde de la cours lui était encore un peu inconnu et il ne se sentait pas encore son aise. Dés qu'il arriva dans la grande salle, il chercha à se faire le plus petit possible. Dans son coin, à l'égard de toutes les attentions, il pouvait mieux observer tous ces nobles qui bavardaient et dansaient. Lady Chapuys avait eu le temps de lui apprendre les danses traditionnelles et il s'était avéré être un très bon danseur à sa grande surprise. De ce qu'il voyait, c'était d'un côté la princesse Mary discuter un homme qu'il avait croisé une ou deux fois dans le palais mais ils ne s'étaient pas encore adressé la parole. Robert était restait avec le jeune homme, lui disant qui était qui, ainsi que son rôle et son rang. Un peu plus loin, le jeune Sir Aymeric aperçut son ami James mais pour ils ne s'étaient pas revus depuis que le jeune homme l'avait suivi jusqu'à Londres pour rencontrer le roi. James, nouveau palefrenier du roi et ami avec celui-ci semblait-il, était un vieil ami d'Aymeric car ils étaient tous les deux du même village. James avait été le premier à connaître le secret du garçon. Aymeric lui avait fait promettre de ne rien en dire tant qu'il n'en avait pas parlé au roi et puis, il pouvait lui faire entièrement confiance. James avait toujours su garder le moindre des secrets que le nouveau noble lui avait confié.
En jetant un oeil à la fenêtre, Aymeric vit la princesse Margaret à la fenêtre. Elle semblait triste. Pourquoi l'était-elle alors que c'était la fête. Il décida d'aller la voir, même s'il ne savait pas s'il le pouvait mais il ne pouvait pas laisser sa nièce – oui, il commençait à s'attacher énormément à la famille royale qui, de toute évidence, était également la sienne, même s'il ne devait rien en dire – dans un état de mélancolique. Au passage, il salua le cardinal Wolsey qui était en compagnie d'un jeune homme d'environs l'âge d'Aymeric, peut-être un peu plus jeune que ce dernier. Quand il arriva à la fenêtre, il fut pris d'hésitation. Tout à coup, on annonça l'arrivée du roi qui s'était pour ainsi dire fait désiré par la cours. Aymeric se retourna et comme tout le monde, il salua respectueusement le roi, ce frère qu'il commençait à aimer malgré tous ses nombreux défauts. Il lui était très reconnaissant d'avoir accepté sa présence à Whitehall bien que c'était pour le surveiller. Le jeune homme se retrourna vers la princesse d'Écosse et finalement, alla la voir.


- Quelque chose ne va pas majesté ?

Il la salua comme il se le devait. C'était la première fois depuis son arrivée qu'il parlait sans craindre à un membre de la famille royale.Et puis, elle était sa nièce, la fille de sa sœur aînée. Malgré tout la différence de rang, il se sentit comme un devoir de prendre soin d'eux et il s'en moquait qu'ils ne l'acceptent comme un membre de leur famille. C'était déjà assez bien pour lui de pouvoir vivre avec eux.


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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeDim 22 Mai - 23:34

J’étais toujours seule , en train de penser au passée , de pleurer , d’avoir peur pour mon futur . Une sorte de mélancolie et d’agitation était enfoui au fond de mon cœur . Malgré , la fête , j’étais triste . Pourquoi ? Je me posais des questions sur moi-même , mon rang , ma famille , mon cœur . Des questions de jeunes femmes à mon avis . Le regard vague devant ce Londres grouillant , j’appelais un valet portant un plateau où se trouvait des verres . Celui-ci en uniforme se présenta à moi .
-Merci
Je me saisis du ver de vin rouge que je bus en signe de désespoir et assez rapidement .
Oubliez oubliez . Le doigt autour de celui-ci , je posais délicatement mes lèvres contre et rebus une gorgée . Dessus la trace de mon rouge à lèvres était restée et j’en souris . Je crois que la boisson me montez à la tête et un parfum nouveau arriva jusqu'à mes narines . JE passais une main dans mes cheveux dont une fleur tomba , elle qui avait tait sur une des mes boucles .J’en profitais pour remettre en place un pant de ma robe quand je vis un jeune homme arrivait .Celui ci portait fort beau et je pensais qu’il pourrait peut être me divertir .
Devant moi , je le reconnu *
Aymeric pensais je .
Je croyais qu’il était l’amant de lady Evangeline passant beaucoup de temps ensemble . *Tant pis pour moi * Néamoins peut être pourrait t’il me faire danser .
Il s’exécuta dans une belle révérence tandis que je lui adressais mon plus joli et charmant sourire
-Sir Aymeric susurrai je avant de m’incliner légèrement

Quelque chose ne va pas majesté ?

-je rêvais monsieur du moins je songeais au passée , au présent , à mon futur

Je marquais une pose et ..

-Surtout au fait que personne ne semble s’intéressais à moi et ne m’invite à danser
Lançais je avec une pointe de défis . D’un seul coup le caractère enjouée repris le dessus . En bonne Tudors je savais rebondir de chaque situation , et puis mon rang m’interdisait de pleurer . A cela pouvait être dur parfois … Je quittais ses pensées triste pour croiser délicatement mes mains
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Mai - 0:00





La jeune princesse lui adressa son plus joli et charmant sourire et s'inclina légèrement, susurrant le titre du jeune homme. Ce qu'il ignorait, c'était que sa nièce le prenait pour le jeune amant de Lady Chapuys alors qu'il était autrement. Il est vrai qu'il passait beaucoup de temps auprès de sa protectrice mais c'était surtout pour parfaire son éducation de noble. A présent, il se comportait comme le parfait des gentlemen mais il était tout de même impossible de ne pas faire attention à son air de famille avec le roi, surtout au niveau des yeux. Tous les deux avaient le même regard mais Aymeric avait un trait du visage qui n'avait appartenu qu'au roi Henry VII. Des rumeurs, les unes après les autres, circulaient à une vitesse folle. Certaines prétendaient qu'il était le fils caché du roi Henry VIII, d'autres qu'il était le fils d'un lointain cousin des Tudors mais toutes confirmaient avec le charisme et l'air de famille d'un Tudor. Aymeric avait un peu eu vent de ces rumeurs mais comme le roi ne voulait que personne ne sache la vérité, il n'y faisait pas attention. Mais au fond de lui, Aymeric s'attendait à ce que la vérité finisse par être connue. Pour l'instant, il n'avait que dix-sept ans et toute la vie devant lui !
La princesse Margaret lui expliqua rapidement qu'elle rêvais ou songeais à son passé, son présent ainsi qu'à son avenir avant de marquer une pause et de reprendre :


Maggie : -Surtout au fait que personne ne semble s'intéresser à moi et ne m’invite à danser !

Elle l'avait dit avec une pointe de défit que le jeune homme accepta. Sur ce, il tendit sa main vers la princesse pour l'inviter, lui faisant un charmant sourire dont apparemment les jeunes filles de la noblesse ne pouvaient résister.


- M'accorderez-vous une danse votre majesté ?

Très protecteur, il ne voulait en fait plus la voir triste alors que tout le monde s'amusait autour d'eux. Ce serait un gâchis de ne pas en profiter. Et pour l'instant, il n'y avait aucune trace de la jeune Aliénor Delacours. Il aurait bien aimé avoir sa première danse avec elle mais c'était peut-être d'avoir sa première avec l'une de ses plus ravissantes nièces.


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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Mai - 19:57

Je crois qu à la vue de la moue que mon visage fit à un moment , le jeune homme du comprendre que je pensais certainement à la sois disant aventure adultérine . Je ne savais ci cela était la vérité mais ayant grandi dans une cour royale depuis ma naissance , peu de chose m interpelait . A mon jeune âge , il me semblait la connaitre par cœur . C’était mon air de jeu , ma maison , mon lieu de recueillement . Parfois je me demandais qu’elle était la vie paysanne si éloigné de nos préoccupation futile mais si rude . Oui la vie de princesse devait être tout de même plus agréable . Je devrais le demandé à ma nouvelle dame , une jeune femme d’origine modeste mais à la voix d’or qui m’a charmé . Et oui ici l’ascension sociale est partout !
Mon compagnon me donna sa main et me souris . Fort charmant ainsi il devait plaire à de nombreuses femmes , les jeunes comme les plus jeunes ! je saisis sa main qui me était assez douce contrairement à celle rugueuse des pages

M'accorderez-vous une danse votre majesté ?
Je fis une tête pleine de réflexion et souris de nouveau
-Oui fort volontiers
Je l’amener ver la piste , la main posé à plat sur la sienne tandis que je la lâchais en face de lui . Nous étions au milieu des autres danseurs attendant . On pouvait me remarquer facilement par la richesse de ma robe et le respect que les autres convives me portait . Je regardais Aymeric
-J’exele particulièrement en dance , j’espère que vous serai être un bon cavalier .
J’entendis les paroles de chacun et je lançais a Thomas Tallis , le musicien
-Une gaillarde s’il vous plait .
Je jetais un coup d’œil rapide pour voir si Caleb se trouvait dans la salle et en même temps je remis en place le corset de ma robe avant de lissais mon jupon . Je regardais a table royale avant de commencer à faire cogiter mes pieds . 1 , 2 , 3 ils se croisaient , décroisaient , tandis que je changeai de côté . Mon souffle augmentait avec l’effort mais j’aimais tellement cela !Je fixais mon partenaire droit dans les yeux . Non , je n’étais pas amoureuse de lui loin de la mon idée , mais plaire à un jeune homme n’avait jamais rien de désagréable . Et puis J’étais parfois prétentieuse , voir mégalomane , j’aimais être le sens de l’attention générale . A ce moment ci nous étions dos dos comme tout les danseurs
-Alors vous tenez le coup chuchotais je ?
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Mai - 20:50





La princesse Margaret accepta l'invitation d'Aymeric avec volontiers, un sourire illuminant son visage alors que quelque minutes plus tôt, son visage exprimait la tristesse. Le jeune homme fut ravi de la voir à nouveau sourire et il fut bientôt entrainer par sa nièce vers la piste de danse, juste au milieu de la foule. La jeune princesse pouvait être remarquer facilement par la richesse et la beauté de sa robe en plus du respect que chacun des convives lui portaient. Quant à Aymeric, il n'était pas à son aise à se retrouver la cible de toutes les attentions. Il commençait à se faire une petite réputation auprès des autres courtisans comme étant un jeune homme solitaire, très studieux, galant et poli, étant également le petit protégé de Lady Evangile qui serait sa préceptrice suite à la mort de l'adolescent, une amie de la femme de l'ambassadeur d'Allemagne.

Margaret : - J'exele particulièrement en danse. J'espère que vous saurez être un bon cavalier !

- Je me débrouille plutôt bien d'après mes professeurs !

La princesse demanda aux musiciens une gaillarde. Ils commencèrent donc à danser. Aymeric s'avéra être un excellent danseur. Il était bel et bien loin le jeune paysan timide et réservé. A présent, c'était un jeune homme avec un peu plus d'assurance et ayant plus de moyen pour se cultiver encore plus et apprendre d'avantage. La chenille s'était transformée en un magnifique papillon !
La musique s'accéléra de plus en plus mais Aymeric tenait le rythme. Au bout d'un moment, sa partenaire et lui se retrouvérent dos à dos. Elle lui chuchota alors :


Margaret : -Alors vous tenez le coup ?

- Parfaitement ! Et vous ?

Pour la première fois depuis le décès de sa mère, le jeune homme semblait reprendre un peu coup à la vie et il semblait également à s'amuser, lui qui n'aimait pas trop les fêtes, même dans son village natal, il restait toujours dans son coin. Et maintenant, il avait décidé de ne pas ... de ne plus se laisser faire, surtout par son frère le roi. Celui-ci avait beau le haïr pour mille et une raison, que ce soit pour leur différence de rang ou pour leur lien de sang. Cependant, Aymeric n'arrivait pas trop à en vouloir à Henry. Il portait sur ses épaules une lourde responsabilité que l'adolescent n'avait pas à se soucier.


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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Mai - 22:44

- Je me débrouille plutôt bien d'après mes professeurs !
- Je pourrais en juger alors ! Dansons :
J’étais totalement transporté par cette gaillarde ceux qui me fit rire je dois l’avouer . Si il y’a quelque instants les larmes coulaient sur mon visage , à cet instant je riais . Oui voila ce que l’on attendait de moi , rire et sourire comme une potiche . rôle dont je me chargeai et que j’exécutais avec brio du moins je l’espérais . Le jeune homme se débrouillais bien et je fus heureuse de danser avec lui . ses pas était gracieux et léger point comme la plupart des hommes souvent avinés durant ces sortes de fêtes ou de soirées .
La cadence devenait plus rythmé

- Parfaitement ! Et vous ?
- Fort bien répondis je avec de m’extraire de son dos et de me retrouver à nouveau face à lui.
Le jeune homme ne me paraissait plus comme la première fois que je l’eu vu à la cour . Au début introverti , timide , ici il me semblait voir sa vrai personnalité , quelqu’un de plus gai , enjoué et j’en fus ravie .
Nous tournions en rond et je changeai à cette instant de partenaire si j’héritais du comte de Sussex , un homme « normale « si je puis dire Aymeric se retrouva Catherine Luke . Il s’agissait de la tante de la belle eleonor qui avait était la compagne du roi un certain temps . Ci celle-ci était belle , la fameuse danseuse à l’haleine repoussante ne pouvait pas plaire par sa beauté en tout cas . Un fou rire me pris . surtout qu’a la cour , il était bien connu que cette vieille fille avait une préférence pour
Les jeunes hommes . Heureusement son supplice prenait fin , les rôles revenant comme au début . Il faudrait à la fin que je lui en raconte de belle sur cette femme . Imaginez qu’elle le harcèle. Ce serai drôle .
Il ne restait plus que quelque minutes voir seconde je voudrais dire de dance . Les mains l’une contre l’autres nous tournions puis la musique cessa . A ce moment je plongeais dans une révérence envers mon partenaire avant d’applaudir comme tout le monde . Que j’aimais danser . je me rapprochais de lui
-Et bien monsieur le futur bachelier , je vous sous estimais dis je
Je reprenais mon souffle , mon cœur s’emballait puis je repris pieds
-J’irai féliciter vos professeur , vous êtes un bon élèves mais je décèle en vous quelque talents né ajoutais je




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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeMar 24 Mai - 0:04





Pour une fois, Aymeric se sentait lui-même. Le jeune homme pouvait lui aussi être imprévisible niveau personnalité. Ce qui ne faisait que prouvait que l'adolescent était bel et bien un Tudor même s'il n'en portait pas le nom. Cela semblait faire plaisir à la princesse Margaret. Il commençait à trouver peu à peu sa place bien qu'il se sentait encore un peu mal à l'aise avec touts ces regards braqués sur lui mais en ce qui concernait les jeunes filles de la noblesse, cela ne le dérangeait pas du tout mais son coeur ne battait que pour la belle Aliénor Delacours, la fille de l'Ambassadeur de France.
Les danseurs tournèrent en rond et changèrent de partenaire. Margaret se retrouva face au Comte de Sussex tandis qu'Aymeric se retrouva face à Catherine Luke, une tante d'une ancienne compagne du roi Henry. La dame, dont l'haleine était des plus repoussantes, était connue pour avoir une préférence pour les beaux jeunes hommes. Celle-ci ne cessait de lancer des regards douteux envers Aymeric qui priait pour que ce cauchemar cesse. Juste au moment où les danseurs se tournèrent à nouveau pour retrouver leur partenaire de départ, la vieille dame donna discrètement une tape sur les fesses de l'adolescent. Il fit comme s'il n'avait rien senti mais cette femme, de par son haleine horrible et sa réputation, il était certain qu'à présent, elle n'allait pas le lâcher maintenant qu'elle avait certainement jeté son dévolu sur lui. Quand un jeune homme lui avait tapé dans l'œil, elle ne le lachait plus du tout !
Enfin, la musique cessa et le jeune homme salua sa partenaire en applaudissant par aprés. Puis, il vit sa nièce se rapprocher de lui.


Margaret : -Et bien monsieur le futur bachelier , je vous sous estimais. J’irai féliciter vos professeur , vous êtes un bon élèves mais je décèle en vous quelque talents né.

Il était très détendu bien que Lady Catherine ne cessait de lui lancer des regards langoureux. Le jeune homme se demandait comment il allait faire pour se débarasser d'elle mais en aucun cas il ne lui céderait. Il reporta son attention sur sa nièce tout en souriant, ravi de la voir heureuse.


- Vraiment ? Et quel talent né ais-je ?

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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeMar 24 Mai - 16:07

La dance était a présent terminé et j’étai exalté . ce fut pour moi comme une bouffé d’air frais . Mon partenaire toujours dans ces pensées me fit sourire . Avait t’il dans son esprit une femme …Une dame de la cour , lady Evangeline . je ne savais point . Je devais ainsi me mettre à chercher et à creuser de plus prés
- Vraiment ? Et quel talent né ais-je ?
Je pris sa main délicate et le tira de la foule pour le ramener vers une alcôve , un coin plus tranquille pour discuter tout en regardant la salle . Je réfléchie avant de parler
-Oui mon ami , vous êtes bon danseur , oui vous entendez bien , j’ose l’avouer . J’ai eu de la chance de vous avoir pour partenaire Je regardais la salle et montrais du doigt même si cela ne se fait pas la fameuse Catherine ;
-Regarder , je crois que vous avez plus à la dame . regardez ces regards langoureux . Je fermais les yeux et l’imitais
-MM Oh Aymeric dis je en riant comme je vous aimes . Oui c’est moi Catherine la puante , venez mon petit venez . je ris comme une enfant à mon imitation .
Mes mains sur les hanches j’essayais de vieillir
-C’est un beau partis dis je sérieusement avant d’éclater de rire à nouveau .
Je sortis de mon baluchon , un éventail , tellement l’air devenait irrespirable . Je pris un ver d’eau pour me désaltérer . L’eau était moins joviale ou en vu que le vin je dois dire mais c’était la le meilleure rafraichissement . De plus le vin rendait les gens rouges et je ne souhaitais pas prendre ce chemin la .
Je tournais autour de mon compagnon quand je vis une drôle de tache sur ses fesses . Oui comme une trace de gras mais ayant la marque d’une main . Ma première réaction fut une sorte de dégout puis tous s’éclairci dans mon esprits .
-Je crois Monsieur que Votre danseuse a laissez une trace sur vous dis je pleine de mystère
-Savez vous qu’un temps il fut sujet de me marier à un homme de 35 ans mon ainé . Quel malheur ! finis je par dire . Il est vrai que le nombre de mes prétendants pouvaient faire rêver mais leurs visage beaucoup moins
-Ainsi je vous comprends . Imaginez la , suante , venant prés de vous . Je lui pris les doith pour singer la dame .
-
-Se rapprochant de vous tel une vipère et vous susurrant des obscénité à l’oreille . Pauvre Aymeric vous n’en êtes pas débarrassée . je finis par rire si fort qu’une bonne partie de la cour du l’entendre et fus heureuse de ma bonne humeur . En effet ,si je l’étais , il en serai de même pour la famille royale
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeMar 24 Mai - 23:30


    La fête battait son plein depuis un long moment déjà; plusieurs minutes ou heures, Aliénor était incapable d'en savoir le compte exact. A l'ouverture du Bal, elle se trouvait déjà parée, revêtue de son habit de lumière et de son masque. Tout ici était réunis pour être une soirée agréable comme elle les aimait et, pourtant, elle n'était pas vraiment d'humeur à se prêter aux badinages des festivités en ce soir là.
    La jeune femme était pratiquement exténuée. Revenue tôt le matin d'un séjour de deux semaines en France pour le mariage de l'une de ses cousines sur la magnifique ville de Bordeaux, la rouquine avait reçu la distinction suprême d'être la demoiselle d’honneur de la future Madame de Lanssac ou, autrement dit, la femme de l'unique héritier d'un compte dirigeant un domaine viticole dès plus rentable du royaume français. La cérémonie eut lieu sous un ciel bleu d'azur, les jeunes mariés étaient les plus heureux en ce jour car, ils s’aimaient... Un amour qui depuis plus d'une dizaine d'années été connu de tous et qui avait vite fait le tour de notre famille; tant et si bien qu'ils furent fiancés en un peu plus d'un an. Plusieurs fois, alors qu'elle leur avait rendu visite pour préparer la célébration ainsi que le festin et surtout la robe de la jeune femme; cette dernière fit l'éloge de la chasteté avant le mariage et de l'abstinence pour l'homme que l'on aimait. Plusieurs fois, Aliénor failli s'étouffer à l'écoute des paroles de sa chère cousine car si jamais elle apprenait, et même toutes les femmes de as famille, lui tomberaient dessus en hurlant au scandale et souhaitant la faire expédier au couvent sans plus de retenu. Vision de torture affreuse qui avait bien du mal à s'échapper de son esprit lorsqu'elle se tenait au milieu de toutes ces femmes mariées. Elle était la dernière célibataire des Delacours et durant dès jours, au gré de toutes les conversations; on pouvait entendre spéculer les messieurs et les dames sur le futur fiancé de la petite Aliénor: de son physique à sa nationalité en passant, non sans retenu, sur son équipement masculin... Mais elle, la seule rousse de toute l'assemblée féminine, ne semblait avoir d'attention que pour le couple princier d'un jour; sa cousine et son compte; deux amoureux transis.

    Assise sur un canapé isolé dans une des quelques rares alcôves de la salle de réception, Aliénor rêvait encore à cette union et s'y voyait déjà. Elle se voyait, la robe (presque) blanche, les fleurs tressées dans ses cheveux enflammés; son père l’accompagnant tout sourire vers l’autel et... Là-bas, le visage radieux, habillé comme un prince; l'homme qu'elle aimait, dardant sur elle ses prunelles bleues saphir, l'attendant avec impatience en la fixant de son regard plein d'amour... Son sir à elle... Elle fut sortit de sa rêverie par son père qui lui tapotait gentiment l'épaule. Relevant calmement la tête, elle le suivis des yeux et se rendit compte qu'il devait, une fois encore, présenter sa fille si reconnue à cette cours et surtout... La plus reconnaissable d'entre toutes ces dames. D'un coup d’œil entendu; après qu'il ait fait quelques poignées et baises-mains de bienséance. Je me levais paisiblement et entamait une marche sereine voir totalement flegmatique vers les convives présents avec mon géniteur. La robe, de laquelle la rouquine s'était revêtue un peu plus tôt dans la soirée, glissait aisément sur le sol et conférait à sa silhouette un aspect dès plus aérien.

    - Je vous présente ma fille, Aliénor...
    - Bonsoir messeigneurs.


    Alors qu'elle exécutait une révérence dans les règles de l'étiquette anglaise, le plus jeune des deux hommes s'approchait d'elle et, en lui prenant la main délicatement, lui déposait un baiser léger sur le dos de la paume. Un sourire séducteur étira les lèvres de l'audacieux garçon.

    - Ma belle, voici le compte De Luciago, un ambassadeur italien; et son fils Raffaele.

    Un signe de tête poli et entendu à l'intention du père, un sourire enjôleur envers le fils. Ni une, ni deux; les deux patriarches se mirent à discuter entre eux de choses et d'autres qui n’intéressait en rien la demoiselle. Le jeune compte, qui tenait toujours la main d'Aliénor dans la sienne, l'entraina alors vers le centre de la salle. La voix de monsieur Delacours les rattrapait alors qu'il tendait vers eux deux masques: après tout, il s'agissait bien d'un bal masqué! Le vaillant Raffaele venait d'hériter d'un masque représentent un visage d'arlequin alors que le loup de la demoiselle était déjà bien plus travaillé. La plume noire recouvrait se haut de sa tête, cachant en partie sa chevelure de feu mais la longue natte pendant sur son épaule trahissait encore son identité.
    Un première danse fut entonnée et Ali observait les danseurs en ligne, au milieu de la piste. Les pas s'enchainaient avec allégresse et virtuosité avec certains "quoique" qui gâchait le tableau magnifique qu’offraient les parfaits habilles. La voix de l'italien lui parvenait de loin, déjà qu'elle ne l'écoutait que très peu; elle fut totalement obnubilée par une scène devant ses yeux ébahis.
    Juste là, au milieu de toute cette foule; Sir Whylder était là et en très charmante compagnie... Margaret Tudor, rien que cela! Un sentiment étrange et jusque là inconnu montait en son sein. Son cœur venait de louper un battement et son souffle se fit plus court, plus rapide, plus bref... Elle ne pouvait détacher son regard des deux personnes dansant sous ses yeux, elle ne put réprimer un rictus et léger cri de dégout quand son jeune homme se fit tâtonner l'arrière train par l'une des plus grasses, si ce n'était elle la première, femme de la cour. Un concentré de toutes sortes d'excès, de vices et de péchés, le tout enroulé dans une enveloppe charnel d'une répugnance incomparable. La danse se terminait quelques secondes plus tard, alors que les danseurs avaient repris leur place initiale. Dans le méli-mélo des cavaliers et cavalières, le nouvel aristocrate avait hérité d'une très jolie marque de main sur la fesse, d'une substance inconnue.
    Ils repartirent, sans qu'aucun n'ait fait attention à sa présence; et surtout pas Aymeric qui rigolait de plus belle avec la fille royale.
    Se retournant et coupant le héritier italien en plein dans sa tirade; Aliénor lui montrait un petit jeu de charme: une œillade et un sourire malin et innocent à la fois. Il fut subjugué à l'instant et lui accorda sans détour sa demande. Ensemble ils approchèrent de l’orchestre, mains l'une sur l'autre, avec lenteur et dignité. S'ils n'étaient pas masqués, suremment des rumeurs auraient déjà vues le jour. Le gentleman rital souffla quelques mots à l'oreille d'un musicien et d'un mouvement lent, il indiquait la piste à sa compagne d'un temps.

    Au beau milieu de la salle, plantés l'un devant l'autre; ils se rapprochaient alors; leur corps se frôlant presque. Leurs mains se joignirent, la sienne sur sa taille et la seconde de la française tenant un pan de sa robe pour pouvoir mieux bouger... Les premières notes retentirent et d'un commun accord, ils se mirent à évoluer au son des instruments. Lui, plutôt bel homme. Une chevelure blonde vénitienne, de grands yeux bleus ciel et une barbe de plusieurs jours. Il était très séduisant et son masque ne faisait qu'accentuer ses traits masculin et irrésistibles. Si le cœur d'Aliénor ne battait pas pour un autre, elle aurait suremment put aimer ce Raffaele.
    Plusieurs autres couples les accompagnèrent sur le parquet mais, elle n'avait d’œils que pour lui... Cet homme là...

    * Dansons encore mon ami, jouons... Jusqu'à se que nos cœurs ne puissent plus supporter une telle souffrance... *

    Son cœur à elle souffrait de n'avoir put ouvrir la danse à son bras; mais maintenant qu'importe. Elle comptait lui faire payer; consciemment ou inconsciemment; elle ne voulait pas le perdre...


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Aymeric Whylder
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeMer 25 Mai - 0:19


La danse une fois finie, la princesse l'attira vers un coin plus tranquille pour qu'ils puissent discuter en toute tranquillité et de là où ils étaient, ils pouvaient mieux observer la salle. Margaret osa dire à Aymeric qu'il était bon danseur et qu'elle avait eu de la chance de l'avoir eu comme partenaire. Le jeune homme ne pouvait pas en dire autant quand il s'est retrouvé face à lady Catherine.

Margaret : -Regarder , je crois que vous avez plus à la dame . regardez ces regards langoureux .

Aussitot, la jeune princesse se mit imiter la vieille dame, ce qui eut pour effet d'amuser le nouveau aristocrate qui ne put s'empêcher de rire en voyant son imitation un peu exagérer mais elle n'était en fait pas loin de la réalité. Margaret lui dit d'un air sérieux que la Lady était un beau parti avant d'éclater à nouveau de rire. Les deux adolescents étaient à présent pris d'un fou impossible à calmer jusqu'à ce que la soif les assaillit. Margaret sortit son éventail pour s'aérer un peu. Puis, elle prit un verre d'eau. Aymeric se servit également un verre d'eau, n'ayant jamais bu de vin mais en n'ayant aucune envie d'en goûter ce soir-là. Une fois, il avait bu de la bière à la taverne de son village pour ses seize ans et il avait fini avec la gueule de bois. Un très mauvais souvenir qui lui était resté en mémoire.

Margaret : -Je crois Monsieur que Votre danseuse a laissez une trace sur vous.

- Oh non ! Je crois que je vais avoir du mal à l'éviter les prochains jours vu sa manière de regarder par ici !

Margaret : -Savez vous qu’un temps il fut sujet de me marier à un homme de 35 ans mon ainé . Quel malheur !Il est vrai que le nombre de mes prétendants pouvaient faire rêver mais leurs visage beaucoup moins.

Aymeric fit une grimace en imaginant le genre de prétendant qu'elle avait du avoir. Tous avaient l'âge d'être son père et avec beaucoup de rides. Quelle horreur !

Margaret : -Ainsi je vous comprends . Imaginez la , suante , venant prés de vous .

- Oh quelle horreur !

Dit le jeune homme faisant mine d'être dégoûté bien qu'il l'aurait surement été. Margaret prit les doigts d'Aymeric pour singer :


Margaret : -Se rapprochant de vous tel une vipère et vous susurrant des obscénité à l’oreille . Pauvre Aymeric vous n’en êtes pas débarrassée .

- Pauvre de moi !

La jeune fille finit par rire si fort que l'on devait l'entendre dans la salle. Aymeric était heureux d'avoir pu égayer un peu sa soirée mais tout à coup, son regard fut attiré par un couple de danseurs au milieu de la piste de danse. La musique avait changé et semblait venir d'un autre pays. Aymeric ne quitta pas le couple des yeux. En fait, il ne la quittait pas des yeux. Malgré le masque sombre et à plumes noires qu'elle portait, sa natte rousse pendant sur son épaule l'avait trahie. Le jeune homme avait rapidement compris que celle qui hantait ses pensées nuit et jour était venue au bal mais malheur à lui, elle dansait avec un autre homme qui ne semblait pas insensible à son charme. On pouvait apercevoir les yeux du jeune Sir Whylder brillaient et son visage devenir neutre. Serait-il jaloux ? Il attendit un moment mais les battements de son cœur s'accéléraient aussi vite que cette musique. Au bout d'un moment, la musique s'arrêta, au grand soulagement du jeune homme.


- Veuillez m'excuser mais il y a quelqu'un que j'aimerai bien inviter à danser depuis le début de ce bal ! Vous ne m'en voulez Margaret ?

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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Juin - 16:59

Je crois que l’alcool commençait à me monter à la tête et j’ entendis que moyennement , les propos de mon partenaires . celui-ci plaisantait au sujets de la fameuse lady Catherine mais je compris que mon imitation avait su le séduire . Le monde nous regardais et je repris mon sourire avant de regarder en direction de la table royale afin d’être vu par tous . Le jeune Aymeric semblait ailleurs . Au milieux de la pièce , une jeune femme , rousse dansa d’une manière assez sensuelle , je dois l’admettre était assez jolie . Je crois que ma prétention naturelle , de princesse et de femme , fut piquée au vif ; Je la regardais évoluer , au milieu de la foule . Puis un détail m’interpella . Elle dansait à la française du moins certain de ses pas . Elle se débrouillait pas mal! A présent grâce à l’aide de Lady Anne boleyn et se persévérance , je maitrisais parfaitement ces us et costumes . a-t-elle point que l’ont aurais pu me jeter dans al cour française , j’aurais survécus . DE lus j’entrainais une liaisons épistolaire avec la princesse Renée , fille d’Anne de Bretagne , une femme que j’admirais . Nous parlions e notre destins , des exigence du rang quand à elle de la perte de ses parents et de leur histoires .
Je l’aimais et l’appréciais beaucoup . Certains à la cour disait que Wolsey espérer pour une alliance française la marier avec mon oncle , . Ainsi je gagnerai une amie ! Je fus sortis de ma réflexion apr le jeune homme . Il demandais à me laisse pour aller danser avec la fameuse rousse . Je ne croyais pas au mœurs et sorcelleries mais ne disait t’on pas les rousses mauvaise ? Sorcière elle-même
Soit dis je d’un air détaché , allez y !
Avant de lui prendre le bras
-Je ne vous en veux pas et vous remercie de la dance ! Néanmoins vous me devrez une chandelle dis je avec un joli rire . Vite la musique commence ajoutais je en le lançant dans la piste . Tiens tiens ! Une idée me vint ! Une idée fantastique !
J’appelais le comte e Lennox pour qu’il m’invite . Je savais qu’il ne refuserait pasAinsi je serai prêt d’eux et pourrais observer cette danseuse . Je dit à Aymeric
-Me revoici tandis que la musique recommençait et que mes petits pieds virevoltaient parfaitement . Mon cœur battais devant l’idée possible qu’une adversaire était ici . J’aimais la compétions



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Aymeric Whylder
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Juin - 17:55





La princesse Margaret ne semblait pas en vouloir au jeune Sir Aymeric pour la délaisser un moment afin d'en inviter une autre pour qui le coeur du jeune homme battait. D'un air détaché, elle lui répondit ceci :

Margaret : -Je ne vous en veux pas et vous remercie de la dans ! Néanmoins vous me devrez une chandelle . Vite la musique !

Sur ce, il lui sourit chaleureusement avant d'être lancé par la jeune fille sur la piste de danse. Il retrouva assez facilement l'aristocrate française à la chevelure de feu. Celle-ci était entrain de discuter avec son cavalier lorsqu'Aymeric s'approcha d'eux. Il ne fit absolument pas attention au jeune Italien et tendit la main vers la jeune française à la beauté envoûtante tout en la saluant avec respect mais le jeune homme ne la quitta pas une fois du regard. Il voulait danser avec elle et plus personne d'autres. Il entendit un vague petit râle d'agacement venant de Lady Catherine. Pour le plus grand malheur de cette dernière, il était certain qu'elle n'aurait pas l'adolescent dans son lit ce soir.


- M'accorderiez-vous cette danse, Lady Aliénor ?

Raffaele : - Lady Aliénor et moi allions justement retourner danser !

Les deux jeunes hommes se toisèrent du regard. Aymeric n'apprécia pas que l'italien s'impose ainsi, d'autant plus que la demoiselle n'avait encore rien, ni même répondu à son invitation. Sans un mot, le fils du comte italien prit la main d'Aliénor et commença à aller vers la piste de danse avec elle, défiant le demi-frère du roi du regard et prenant un air conquérir. Mais il ne fallait pas sous-estimer Aymeric. Il était peut-être un nouveau chevalier-bachelier mais il était rusé. Peut-être aussi rusé que son frère lorsque celui-ci désirait une femme. L'adolescent inspira un bon coup avant d'aller voir Lady Catherine. Bien évidement, celle-ci crut un instant qu'il l'invitait à danser mais en fait, une idée était venue à l'esprit d'Aymeric, bien décidé à avoir une danse avec l'élue de son cœur.

- Veuillez m'excuser Lady Catherine mais mon ami là-bas m'envoie auprès de vous. Il est ... assez intimidé par votre beauté !

Il se retint de rire en disant que la dame était belle alors que c'était tout le contraire.

Lady Catherine : - Pourquoi n'iriez-vous pas dire à votre ami de venir me voir ! Je ne mords pas !

Il se retira rapidement mais ne put échapper à une nouvelle tape sur les fesses par la vieille lady. Il revint donc, avant que la musique ne commence, vers le jeune couple de danseurs.

- Veuillez m'excuser My lord mais Lady catherine souhaiterait faire votre connaissance ! Maintenant !

Raffaele : - Je reviens dés que possible Lady Aliénor !

Aymeric prit un air neutre quand l'italien fit un baise-main à la charmante Française avant d'aller rejoindre la ravissante – enfin si on veut – Lady Catherine. Au moins, il y en avait une qui n'allait pas s'embêter et Aymeric était débarrassé de son rival.

- Votre partenaire ayant du s'absenter, je refais ma demande : m'accorderiez-vous cette danse ?


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Evangeline P. Chapuys
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Juin - 18:54

*C'que j'mennuie!**

pensa t'elle. Le seul moment où son adrénaline avait monté en elle c'est quand le chambellan avait annoncé la venue de sa Majesté le Roi. Puis elle s'était vite calmée, il n'avait que d'yeux que pour Anne Boleyn, la fille de l'ambassadeur anglais en France. Comment pourrait il s'intéresser à une femme qui n'a fini que deux fois dans sa couche?! Heureusement, elle gardait ce détail pour elle.

Elle accepta une danse et glissa au coin de l'oreille de sa demoiselle de Compagnie de déjà lui préparer une verre d'eau, elle connaissait l'homme par réputation: toutes les femmes qui finissent par être ses partenaires se terminent à moitié affalée par terre à la fin à cause de la brusquerie et de la maladresse de fou partenaire.

A la fin, elle rejoint Alice à côté d'une fenêtre qui lui tendait son verre d'eau, elle la remercia d'un signe de tête. Elle regarda un peu partout et vit Margaret avec Aymeric...Ainsi que Lady Catherine (qui devrait prendre des cours de beauté) regardait le jeune homme langoureusement. Elle étouffa un rire. Puis elle le vit aller vers lady Aliénor (une jeune nouvelle venue d'origine française et très mignonne de surcroit mais avec un caractère un peu trop bien trempé). Cupidon a encore frappé sans prévenir. Mais elle était quand même contente pour son protégé:lui qui ne faisait qu'étudier (et elle était fière de lui, il se débrouillait très bien!), il fallait bien qu'il fréquente d'autre personne qu'elle même...Si seulement, ça pouvait du même coup retirer cette saleté de rumeur!


"Ca va Milady?" dit Alice

"Oui, oui tout va bien Alice et si vous alliez danser? C'est un ordre!"

Alice lui fit une réverence et se trouva bien vite un partenaire. Elle soupira, enfin seule! Elle bu la fin de son verre et le déposa sur le plateau d'un serviteur qui passait par là.


Dernière édition par Evangeline P. Chapuys le Mar 7 Juin - 12:12, édité 1 fois
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Aliénor M. Delacours
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Juin - 19:08

    Aliénor avait laissé son cavalier la guider sans aucune hésitation, aussi avait-elle trouvé une joie immense quand la danse prit fin; elle qui n'aimait pas se laisser faire. Sa tête commençait à tourner et elle n'en pouvait plus de sentir les mains baladeuses de l'italien descendre allègrement sur sa chute de reins, sur sa taille et ses hanches. Il la cherchait, la provoquait, espérant peut être que ses "caresses" finissent par las faire craquer et tomber dans ses bras afin de finir la nuit avec lui; mais s'était mal connaitre la jeune femme! Seulement... Jetant un regard rapide derrière elle, du coin de l’œil elle aperçu son père en grande discussion avec celui de Raffaele et alors qu'elle fronçait les sourcils, un grand éclat de rire retentit entre les deux ambassadeur. Aliénor était donc condamnée à suivre à la lettre les décisions de son compagnon de fortune prémédité. Lui tenant toujours la main, de façon romantique à son avis surement, il entrainait sa cavalière vers la longue table garnit de victuailles. Une carafe... Aliénor ne voyait que ça sur le meuble; prenant un verre remplie du liquide vital et indispensable à la vie, elle but une légère gorgée d'eau qui la désaltérait et lui rafraichissait la bouche. La fraicheur de l'eau lui redonnait de l’entrain! De nouveau elle se sentait en pleine forme et prête à supporter les blagues se voulant humoristiques du jeune italien. Bavardant avec lui sans réellement lui prêter attention, elle cherchait du regard l'homme pour qui elle était là. Elle ne le trouvait pas et commençait à craindre qu'il soit parti avec une autre femme pour quelques folies nocturnes...
    Finalement, la silhouette tant espérée se dessinait au travers de la foule et s'approchait rapidement d'elle. Le jeune Sir Aymeric fendait la masse des invités, marchant d'un pas vif et assuré et, ses prunelles s'accrochant aux siennes.; il prit sa main libre et ce contact lui fit poser son verre sur la table, de peur de le lâcher tant elle avait peur de trembler et de le renverser.

    - M'accorderiez-vous cette danse, Lady Aliénor ?

    Sa voix... La française sentit un frisson la traverser de part en part, de la tête aux pieds, aucune partie de son corps ne fut épargnée. Elle le fixait elle aussi, les pupilles pleines d'espoir et, alors qu'elle commençait à ouvrir la bouche, la voix grave et l'accent rital se firent entendre.

    - Lady Aliénor et moi allions justement retourner danser !

    Ne pouvait-il pas se taire celui là! Elle n'eut pas le temps de le rabrouer que déjà il s'emparait de sa main libre qui tenait précédemment son verre et toisant encore Aymeric du regard pendant un instant, il entrainait la française vers la piste. Elle ne voulait pas retourner vivre cet enfer avec lui et espérait que celui qui hantait ses rêves tenterait de la sauver de ce tortionnaire d'un soir. Aussi, qu'elle ne fut pas sa surprise et sa stupeur quand elle vit le chevalier bachelier se diriger droit vers Lady Catherine, la femme adoratrice et vorace de jeunots. Elle ne s'y attendait pas et, intérieurement, se maudissait de ne pas avoir parlé plus tôt comme elle avait l'habitude de le faire. Elle arrivait de nouveau au centre de la piste et se tenant face à Raffaele, elle ne lâchait pas des yeux le jeune homme. Il parlait avec assurance à la vieille et laide femme et finalement, alors qu'une fois de plus la main de la lady se permettait de tâter les fesses d'Aymeric, il revint vers le duo d'une démarche quasiment victorieuse.

    - Veuillez m'excuser My lord mais Lady catherine souhaiterait faire votre connaissance ! Maintenant !
    - Je reviens dés que possible Lady Aliénor !


    Elle observait Aymeric, le dévorant presque du regard; il avait au visage un air presque royal et Aliénor en était fascinée. Elle ne sentit même pas l'italien embrasser sa main tant elle était plongée dans son admiration. Elle l'entendit à peine partir aussi mais s'en contre-fichait. Seuls, au milieu de cette piste, elle avait l'impression qu'ils n'étaient plus que les derniers dans cette pièce immense; les meubles avaient disparus, les gens s'étaient effacés et ne restait que l',orchestre un peu plus loin, au fond de la salle. Elle aurait put rester ici pendant... Des heures?! Des jours?! Des mois?! Peut être des années entières à le contempler ainsi. Et alors qu'elle était prête à se perdre dans l'immensité lagunaire de ses yeux couleur de saphir; la voix voluptueuse du Sir Whylder lui parvint.

    - Votre partenaire ayant du s'absenter, je refais ma demande : m'accorderiez-vous cette danse ?
    - Avec joie...
    Dit-elle en s’inclinant. Monseigneur.

    Elle venait de susurrer le dernier mot près de son visage dans son français maternel, alors qu'elle venait de se redresser. Elle ne voyait que lui; ne pensait qu'à lui; ne voulait que lui; ne voulait être qu'avec lui, enfermée au creux de ses bras graciles et tendres... Elle ne respirait presque plus, juste de rapides lampées; son souffle était court et son cœur accélérait; d'un battement seulement effréné par la danse précédente, il passait au niveau supérieur en s'affolant, entrant dans un cycle frénétique. Le sang affluait à ses tempes et ses mains devenaient moites. Elle ne voulait pas paraitre si... faible, devant l'homme pour qui elle éprouvait des sentiments; ses premiers véritables sentiments. Alors d'un rapide geste, elle se mit à épousseter un, puis deux, pans de sa robe dorée; essuyant au passage la sueur de ses paumes. Puis, adressant un sourire radieux à son nouveau partenaire, la musique lançait ses premières notes dans la salle...


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Aymeric Whylder
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeJeu 9 Juin - 21:22





Tout en la dévorant du regard, il affichait un sourire des plus charmeurs. Certes, ce n'était pas dans ses habitudes mais sa vie avait complètement changer et il était donc normal que son caractère se modifie ne fut-ce que légèrement. Les gens et les objets autour de lui avaient semblaient avoir disparu excepté la musique tant qu'il n'avait d'yeux que pour elle. Alors qu'il venait de refaire sa demande, elle accepta avec joie, susurrant, prés du visage du jeune homme, le dernier mot, « Monseigneur », avec un français parfait. Aymeric se promit d'essayer d'apprendre cette langue un jour. Le coeur de l'adolescent s'accélérer de plus en plus. Ses mains devenaient aussi moites que celles de la jeune fille, ce qui lui laissa penser qu'il avait peut-être une petite chance en plus du regard qu'elle lui lançait.

La musique venait de lancer ses premières notes. Le jeune homme entraina donc sa nouvelle partenaire de danse sur la piste de danse et commença à danser. Malgré tout, il ne la quitta pas une seule fois des yeux. Il la désirait plus que tout autre chose. Les autres femmes essayaient de le courtiser mais à chaque fois, en vain. Même leurs pères tentaient de l'appâter, lui présenter leurs ravissantes filles mais aucune n'avait la grâce et la beauté, mais aussi le caractère bien trempé de l'aristocrate française. Le jeune Sire Aymeric était un de ses nouveaux partis bien en vue à la cours bien qu'il était quelqu'un d'assez simple, modeste et honnête. Il ne manquerait plus que l'ambassadeur de France jette son dévolu sur lui, ce qui dans un sens arrangerait bien le jeune homme. Les minutes défilaient et pas une seule fois il ne voulut s'arrêter de danser avec celle qui avait réussi à capturer son cœur. S'il le pouvait, il resterait des heures et des heures à danser avec elle, la tenant ainsi dans ses bras, respirant son doux parfum jusqu'à ne plus s'en lasser.


- Vous êtes très en beauté ce soir !


Il n'était pas habitué mais à force d'écouter à gauche et à droite les bonnes paroles des Lords quand ceux-ci s'adressaient aux dames de la cours, il avait bien compris qu'il fallait les complimenter sur leur beauté mais avec sa petite timidité, il n'osait pas toujours mais avec la jeune française, tout venait tout seul ! Il n'avait pas à faire le moindre effort. Les mots sortaient d'eux-mêmes. Il ne quitta toujours son visage des yeux et perdit son regard saphir dans le regard vert émeraude de la ravissante demoiselle.



Spoiler:

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Aliénor M. Delacours
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MessageSujet: Re: Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ] - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Juin - 1:47




    La musique était gaie et joviale, les notes aux sonorités venues du sud apportaient bonheur et enivrement aux deux jeunes danseurs. Quand Aliénor s'approcha d'Aymeric alors qu'ils se mettaient en position de danse, elle vit ses doigts trembler lorsqu'elle les posait sur son épaule. Le sang affluait à ses tempes en un continuel tambourinement; tout comme son cœur dans sa poitrine qui ne cessait de bondir, essayant vainement de sortir de son corps. Elle ne répondait plus de rien et ne savait que dire, que faire. Finalement, elle se laissait guider par son nouveau cavalier; lorsque celui ci, passa un bras autour de sa taille, elle sentit le feu lui monter aux joues rapidement et elle se vit sa vision se troubler légèrement; seul le visage fin et les traits gracieux du chevalier-bachelier étaient parfaitement clairs; se qui dans une certaine mesure, ne la dérangeait point. En posant sa main libre sur celle d'Aymeric, elle ressentit comme de délicats picotements qui se transformèrent en un long frisson qui la traversa à nouveau. C'était une sensation à la fois étrange et agréable, un sentiment singulier et plaisant... Tout se mélangeait dans son esprit qui s'embrouillait de plus au plus, quand le jeune Sir était le centre du sujet; il régnait autour de lui un flot tumultueux de questions, d'incertitudes et de doutes auxquels la jeune française ne trouvait pas de réponses; si se n'était son désir permanent, son irrépressible envie de rester auprès de lui et de ne jamais le quitter. Elle se doutait, au fond d'elle même, que quelques choses avait changé; mais quoi?! Ça, elle ne savait que dire...

    Alors qu'ils étaient encore immobiles, goutant au lien tenu et fragiles de leurs corps si proches; une légère impulsion donnée par Aymeric suffit à faire sortir la belle de ses pensées embuées et à réagir instinctivement. Lui avançait son pieds quand elle le reculait, et inversement; s'inclinant sur la gauche, elle vers la droite et ainsi de suite. A l'unisson, une extraordinaire harmonie s'était installée entre eux; chacun répondant aux mouvements de l'autre sans qu'aucune parole ne soit dite. L'accord de leur être allait jusqu'au point où, ne se quittant pas du regard, ils arrivaient à enchainer les pas, les cadences et différentes mesures de la musique sans en avoir réellement conscience; leurs esprits parcourant d'autres lieux... Aliénor, elle, était réellement absente; absorbée dans la contemplation des traits du jeune homme, elle s'était noyée dans le bleu insondable et saisissant de ses yeux. Le temps n'avait plus de prise sur elle. La jeune demoiselle, qui savourait avec une exquise volupté ces instants de grâce, s'adonnait complétement aux charmes et aux délices que procurait cette nouvelle proximité; elle se sentait comme transportée par les bras fermes mais tendres qui l’enserraient et qui lui assurait de la réalité de ces minutes...

    - Vous êtes très en beauté ce soir !

    Le française lui sourit dans un premier temps, puis se mit à rire; un rire doux et serein. Entendre son jeune ami s'adresser à elle de cette façon était à la fois surprenante et enchanteresse. Peut être avait-il des sentiments envers elle?! Très vite elle chassait cette idée illusoire de sa tête. Monsieur Whylder était devenu en quelques temps, l'un dès rares jeunes nobles les plus appréciés et courtisés de la cour londonienne. Aussi, comment pouvait-elle espérer, ne serrait-se même qu'imaginer, avoir la moindre chance avec lui?! Cette petit voix, tapis dans les recoins sombres de son esprit, était aux abois et répétait incessamment cette phrase et ces mots mais pourtant... Elle se sentait si bien; là, au creux de ses bras, proches de lui, perdue dans son regard, suivant le rythme de son corps, pendue à ses lèvres... Jamais auparavant elle n'avait ressenti tant d'agitation, tant de bouleversements avec un homme. Alors pourquoi ne pouvait-elle pas croire à un possible avenir avec lui, empli de félicité?!

    - Merci beaucoup my Lord, mais je vous en prie; vous n'êtes pas obligé d'être si usuel envers moi. Un nouveau tour sur elle même lui fit couper sa phrase, puis revenant à la position initiale, elle reprit. Et appelez moi simplement Aliénor.

    Son accent avait été parfait, aussi bon qu'un natif anglais. La demoiselle était parfaitement bilingue depuis son enfance; mais il lui arrivait souvent d'en jouer: insultant dans sa langue natale les gens qu'elle n'appréciait guerre, charmant ceux qui l'écoutait avec l'accent français et se faisant parfaitement intègre dans sa parfaite maitrise de la langue de son pays d'accueil. Elle maitrisait aussi quelques peu l'espagnol et l'italien, du moins les bases les plus simples et connaissait divers mots allemands. Son père était un polyglotte accompli et elle souhaitait devenir comme lui; si elle en avait l’occasion.

    Les derniers accords de la musique résonnèrent et puis l'écho lointain des notes finales se tut. Le brouhaha et les bavardages des gens reprit le dessus et sortir Aliénor de sa "transe". Elle n'était pas fatiguée mais ses membres réclamaient de nouveau une courte pause. Soupirant d'aise, elle adressait un nouveau sourire à son partenaire en lui tenant toujours la main. Inclinant légèrement la tête sur le coté pour replacer sa natte de flammes entre ses omoplates, elle demandait d'une voix douce et quelque peu tremblante.

    - Un rafraichissement serait-il de trop monseigneur?! Vous avez l'air aussi assoiffé que moi.

    Une excuse puérile pour quitter la piste de danse... Portant sa seconde main au front d'Aymeric, elle fit glisser ses doigt le long de sa figure. Sa peau était délicatement colorée, se qui fit agrandir le rictus joyeux de ses lèvres. N'attendant guère sa réponse, elle raffermit sa prise autour de ses longs doigts fins et l'entrainait un peu plus loin; au bord d'une fenêtre délaissée. Là, elle l'ouvrit de sa main libre et elle s'assit sur le rebord de l'ouverture. Elle observait le ciel à présent et elle pensait à tout ceux avec qui elle aurait aimé être ce soir là, ceux avec qui elle se serait amusée... Mais finalement, elle ne trouvait que le visage d'Aymeric dans son esprit, se qui lui fit de nouveau tourner les yeux vers lui. Elle se mit à le regarder, fixement mais tendrement.


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Acte I : Le Bal Masqué [ Sujet Commun ]

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