Anne est née en Novembre à Chartres, personne ne sait exactement quand, et personne ne l'a jamais demandé. Lors de confidences à son ami, l'érudit Érasme (ami de Thomas More), on apprit que la jeune femme était sans doute une bâtarde, fille d'un noble Italien de Florence, et d'une des demi-sœurs (bâtarde, elle aussi) de l'ancienne reine de France (Marie d’Angleterre, tante de François Ier).

On ne sait que très peu de choses d'elle, si ce n'est qu'elle épousa le comte d'Artois, il semblerait qu'ils se soient connus enfants, mais personne ne sait exactement dans quelles circonstances les parents du comte purent accepter cette proposition, mais une rumeur courrait disant qu'une dote élevée avaient été par la jeune femme en personne, en or pur, dont personne ne connaissait exactement l'origine (certaines personnes malavisées prétendirent qu'elle était une voleuse, d'autre une sorcière ayant eu recours à l'illusion). Son mari mourut dans d'étranges circonstances, lors d'une partie de chasse, elle fut accusée de l'avoir tué, ce qui fut aisément démentis par sa belle-sœur avec qui elle se trouvait à ce moment précis.

Parmi les rumeurs à son sujet se trouve celle de son cursus, de son apprentissage de l'art Alchimique (qui sembla-t-il commença dès son plus jeune âge, dans une de ses lettres à Érasme elle dit avoir commencé à comprendre ce qu'elle étudiait, depuis trois ans, à l'âge de 11 ans) : Elle aurait étudié l'Alchimie avec un élève (anonyme, encore une fois!) de Nicolas Flamel, les principes de bases de l'Alchimie et aurait été mandatée par plusieurs personnes de la haute société dans le but de leur fournir de nombreux médicaments, et pour chercher le moyen de réaliser le Grand Œuvre (La transmutation, transformation du plomb en or). On dit aussi, qu'elle aurait disparu des années durant sur les terres saintes à chercher l'enseignement des médecins et alchimistes arabes, mais cette rumeur n'a jamais été ni démentie, ni certifiée par la comtesse. Sa réputation n'a pas vraiment d'égal, elle s'est rapidement (et grâce à la famille de son défunt époux) fondé une réputation infaillible du fait de sa condition de femme, et de son répondant, mais aussi de ses réussites quand à soigner les gens, ou leur servir sur un plateau d'argent ce qu'ils réclament d'elle.

Elle fut longtemps, sur ordre du Roi de France (François Ier) enfermée en prison, dont elle s'échappa grâce à l'un des geôliers, qui crut qu'elle lui révèlerai le moyen infaillible de transformer le plomb en or, elle le tua sans la moindre hésitation, une journée après. Cette péripétie la conduisit en Angleterre, ou rapidement elle chercha la protection d'un Lord, qu'elle trouva rapidement. Anne a toujours ce petit mot bien placé, qui fait tourner tous les regards vers elle, et gagne rapidement l'affection des gens lorsque pour eux (gratuitement) elle confectionne philtres d'amour, poisons, antidote, ou bijoux. Ses qualifications sont innombrables: Tantôt médecin, apothicaire, alchimiste, joaillière, orfèvre...

On la compare parfois avec les sorcières, pour éviter tout malentendu, elle signa de sa main de nombreux traités visant à démontrer l'existence d'un Dieu (bien qu'elle ne fasse jamais oralement état de sa croyance) et ne laisse transparaitre de sa personnalité que les parties vertueuses, dès qu'elle est en public. Elle fut pourtant accusée par le Pape d'hérésie, mais trouva une protection en Espagne auprès de l'Empereur. Les malentendus sont nombreux quant à sa condition, elle est une femme savante, connait beaucoup de chose, mais ne fait pas l'unanimité, la plupart des hommes exerçant les professions dont elle a la réputation d'exercer elle-même la considère comme une charlatane, une diseuse de bonne aventure.

Son arrivée en Angleterre fut tumultueuse. N'étant partisane d'aucune religion, elle fut de nombreuses fois interrogée par des enquêteurs, ou des savants, elle répondait alors "qu'elle croyait en l'existence d'un Dieu, qu'elle ne niait aucune autorité, tant celle du Roi Henry, que celle du Pape, mais qu'elle n'était qu'une femme, et qu'elle suivrait l'avis attentif, et bien plus renseigné des hommes." Bien qu'il s'agisse, peu de gens le savent, d'un mensonge éhonté (elle ne reconnait en réalité l'autorité d'aucun des deux personnages), la majorité des personnes la croit. Anne sait particulièrement bien jouer avec l'esprit des gens, et s'y amuse si souvent qu'il est impossible de savoir quand elle dit la vérité, ou bien quand elle ment. Mais son visage inspire la confiance, et les sages paroles qui s’écoulent de sa bouche semblent convenir à tous ceux croisant son chemin.

Son emblème est une fouine, et sa devise "Lege, lege, relege, ora, labora et invenies" (Lis, lis, relis, prie, travaille et tu trouveras)


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La comtesse d'Artois, est une femme étrange, elle a deux facettes.

Celle qu'elle présente à tout le monde: Elle est une personne sage, conciliante, aimante et présente, vers qui n'importe qui peut se tourner et venir chercher conseil, ou demander un service. Elle n'hésiterait pas une seule seconde à donner tout son argent à quelqu'un en ayant besoin rapidement. On ne lui connait aucun amant, elle semble porter encore le deuil de son mari, et ne tient à se remarier qu'à un homme qu'elle aimera passionnément, et qui le lui rendra. Elle est le symbole même de la chasteté, et des 7 autres vertus capitales, en public du moins. C'est une personne très secrète, qui ne révèlera rien des secrets qui lui sont confiés.

Et celle qu'elle est en privée ou seule: On lui découvre de nombreux talents, c'est une manipulatrice née, et une séductrice sans vergogne ni limite. Elle n'hésiterait pas à séduire un Roi dans le seul but de l'empoisonner si elle se sentait alors menacée par son existence. Elle est une personne caractérielle, le moindre mot ne lui plaisant pas fait éclater la jeune femme d'une rage sans nom. Elle est intelligente, le sait, et le fait comprendre. Elle n'est cependant pas corruptible, mais n'est loyale qu'à elle-même. Elle n'est pas attirée par l'argent, ni par le pouvoir, mais par la protection que l'on daigne lui offrir. C'est vers elle que l'on se tourne lorsque l'on doit mettre sur pied une trahison. Il n'est pas rare que des gens, ayant l'assurance de ne jamais être trahi par elle, du moins, aussi longtemps qu'elle ne se sentira pas trahie, ou en danger.

Si l'on ne sait rien d'elle, son physique n'aide personne à savoir quoi que ce soit. C'est une femme plutôt grande, et à la peau claire qui rappelle la pureté. Ses longs cheveux sont noirs d'ébènes (surement à cause du sang Italien qui coule dans ses veines) bouclés et toujours relevé laissant voir son cou fin et gracile. Ses yeux en amande d'un vert intense perlé d'ambre et d'or.Tantôt son regard est sévère et son sourire froid, tantôt son visage est bienveillant et doux s'approchant du regard tendre des mères pour leurs enfants. Ses pommettes sont très marquées, et rehaussent ses yeux d'émeraude. Elle a une grâce innée, et un charme froid, du à sa carrure et ses mouvements, certains disent d'elle que chacun de ses mouvements est un pas de danse, et qu'elle incite en un regard et un sourire à venir la rejoindre. Ses lèvres sont rosées, et épaisses mais finement dessinez, tant et si bien que l'on jurerait qu'elle les dessine tous les matins à l'aide d'un pinceau. Elle se maquille cependant pour de très rares occasions. Elle a l'habitude d'être toujours vêtue de robes bleues nuit ou vertes foncées, dont les décolletés laissent apparaitre une poitrine opulente, et souligne une taille fine et musclé qu'elle s'efforce de gardé à travers la pratique de l'équitation, et une nourriture saine qui d'après elle lui permettrait de rester en vie plus longtemps. Lorsqu'elle est nue, on distingue clairement quelques marques étranges dont elle ne révèlera jamais la provenance, quelques cicatrices clairsèment son dos. Elle a sur le bas des reins deux fossettes entre lesquelles se trouvent le dessin d'une fouine, qu'elle se serait faite faire pour que, si elle en vienne à mourir n'importe qui puisse l'identifier.