Rencontre dans les jardins de Whitehall Palace // Henry Tudor

Evangeline était partie se balader dans les jardins de Whitehall Palace après avoir été fait une balade à cheval. Elle s'était habillée d'une belle robe bleue foncée et d'un ceinture rouge ainsi que, en guise d'accessoire pour les cheveux, deux simples voiles transparents un bleu foncé et l'autre blanc qu'elle avait fait délicatement épinglé par des pinces en or sur ses cheveux par Alice, sa demoiselle de Compagnie adorée.
Elle avait mit un bracelet doré que son mari lui avait offert récemment pour s'excuser de ses absences et un collier en or avec un pendentif représentant une croix avec un diamant au milieu envoyé d'Allemagne de la part de sa mère bien aimée et était légèrement maquillée. Elle avait aussi pris un de ses livres. En sortant de ses appartements, elle remarqua que son fils et sa fille: Alexia et Stephen étaient plantés la à l'attendre.
Elle soupira avant de leur faire signe de la suivre, elle n'était pas vraiment la pour eux. Car La Reine avait fait d'elle sa dame de compagnie... Au moins, ce n'était pas à plein temps! Rien que voir la tête d'Anne Boleyn une fois de temps lui était insupportable alors imaginez tout les jours!

Une fois dans les jardins, ils s'installèrent au pied d'un grand arbre où ses enfants se lovèrent contre elle, une fois qu'ils furent installés. Elle leur lit son livre à voix haute pendant 10 minutes avant d'entendre le bruit de leur respiration un peu plus fort que la normale. Elle remarqua bien vite qu'ils étaient endormis. Elle les mit à plat sur l'herbe et enleva son voile blanc très long qu'elle roula en boudin avant de les mettre sous les têtes de ses enfants. En général, sa mère à elle l'aurait réveillée en la réprimandant en disant: "ce n'est pas ainsi qu'une demoiselle devrait se porter!" Mais elle n'était pas sa mère et si un enfant a envie de dormir laissons les faire!

Elle se mit de l'autre côté de l'arbre pour faire le moins de bruit possible et continua sa lecture. Elle avait continué pendant 10 minutes avant d'entendre des bruits de pas venir vers elle. Elle leva son regard de son livre et se releva avant de faire une courbette.

"Votre Majesté!"

MESSAGES : 324 DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2011 HUMEUR : Massacrante

Sa majesté était en manque d’affection et d’amour certain depuis quelques jours déjà. En effet, bien que le Roi soit tombé éperdument amoureux et ai succombé aux charmes d’une certaine lady Boleyn ; Henry n’avait pas partagé sa couche avec une femme depuis presque une semaine ! Or, cela ne lui ressemblait pas ! Inutile de préciser également que sa relation conjugale avec son épouse légitime, lady Catherine, n’était pas vraiment au beau fixe ces derniers temps.
Enfin bref, Henry était à cran ces derniers jours et sa dose importante de travail ainsi que ses nombreux devoirs et obligations à accomplir, le tenait dans un grand état de fatigue. Il était donc temps pour lui de prendre un peu de plaisir et de se reposer comme bon il lui semblait.
Son envie du jour ? Passer un agréable moment en compagnie d’une belle demoiselle…

Le roi s’était levé aux aurores se matin afin de pouvoir s’occuper des affaires importantes du Royaume le plus rapidement possible pour avoir enfin un temps pour lui. Toute sa matinée fut donc très chargée, mais le souverain s’affaira à clore le plus vite possible toutes les affaires et divers papiers concernant le Royaume que lui tendait machinalement son secrétaire, Thomas Cromwell.
La matinée passa donc à une rapidité effarante, tant il avait été occupé. Toutefois, le Roi fut heureux lorsque Monsieur Cromwell lui répliqua qu’ils en avaient terminé pour aujourd’hui ! Sa Majesté allait donc avoir toutes son après-midi de libre.
Après avoir prit rapidement un repas en solitaire dans ses appartements, Henry prit la décision de sortir un peu afin de se dégourdir les jambes. Ses pas le portèrent tout naturellement vers les jardins du château. En effet, il était connu que lorsque Henry se promenait dans les allées externes du château, c’était en partie pour retrouver une maitresse ou pour séduire.
Aujourd’hui n’échappa donc pas à la règle, car, en se dirigeant vers les jardins de Whitehall palace, Henry avait bien quelque chose derrière la tête. De plus, le magnifique soleil présent en ce début d’après-midi allait certainement faire sortir de nombreuses ladies de leurs appartements…

Alors que sa Majesté marchait d’un pas tranquille dans les allées des jardins fleuris du château depuis quelques minutes, son regard trouva rapidement une ‘proie’ à son gout : lady Evangeline Chapuys !
Henry ne pu s’empêcher d’afficher un sourire satisfait sur son visage car cette jeune femme avait déjà partagé son lit une ou deux fois, de façon très occasionnelle. C’était donc joué d’avance !
Le roi s’approcha de la jeune femme qui était adossé contre un arbre, visiblement plongée en pleine lecture. Ses pas résonnant doucement sur les pavés, l'épouse de l’ambassadeur ne tarda pas à remarquer sa présence, et, tout en se relevant précipitamment, elle salua le roi comme il se doit « Votre Majesté!». Henry la regarda fixement de son regard azur, un petit sourire dessiné sur ses lèvres, il répliqua à son tour, en signe de salutation :

« -Lady Chapuys. »

Mais alors que le souverain allait prendre de nouveau la parole, il remarqua à ses pieds deux enfants visiblement plongés dans un lourd sommeil. Henry les regarda un instant, puis, tout en reportant son attention sur lady Evangeline, il demanda d’une voie tout à fait normale, sans même prendre la peine de murmurer :

« -Sont-ils vos enfants ? »

Spoiler:

Que faisait il ici? La rumeur disait qu'il était fortement occupé ces derniers temps et qu'il n'avait pas de temps pour lui.

« -Lady Chapuys. »

Elle se redressa mais fit comme la coutume l'exigeait: ne le regardait pas dans les yeux. Le Roi enchaina avec un:

« -Sont-ils vos enfants ? »

Elle acquiessa et réveilla ses enfants en frappant dans ses mains. Ceux ci se réveillèrent en baillant et se mirent à côté de leur mère. Elle mit ses mains sur leur tête: "Je vous présente Stephen, mon fils" dit elle en caressant les cheveux de Stephen "et voici Alexia, ma fille, c'est elle la cadette" dit elle en caressant aussi les cheveux châtains de sa fille.

"Votre Majesté" firent les enfants avec une courbette

Elle savait, comme tout le monde, que le roi avait du mal à avoir un héritier mâle. Elle se demandait ce que dirait le Roi en apprenant qu'elle avait donné comme premier enfant un garçon à son époux d'ambassadeur. Jalousie envers celui ci? Ou désir de faire d'Evangeline sa maîtresse de façon officielle et de faire des enfants potentiels qu'ils auraient ensemble des héritiers au trône (surtout si ce sont des garçons) au détriment de la Princesse Mary?
Ca serait aller à l'encontre de son amitié avec la princesse et à l'encontre de la confiance de Mary et de son époux. Celui ci ignorait qu'elle avait terminé deux fois dans la couche du roi et elle s'était toujours refusée à lui dire décrétant qu'elle lui avait fait assez de mal comme ça.
En tout cas, le Roi qui considérait qu'elle n'était qu'une amante sans guerre d'importance, du moins, jusqu'à ce qu'elle écoute au porte sans faire exprès, c'était très surprenant de le voir lui adresser la parole!

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Le roi regarda fixement la jeune femme, épouse de l’ambassadeur. Toutefois, il détourna aussitôt son attention lorsque les deux enfants précédemment endormis se réveillèrent. Il les dévisagea tour à tour et les suivit du regard lorsque les deux petites têtes blondes vinrent se blottir prêt de leur mère. Henry resta silencieux, attendant qu’Evangeline les présente. Cette dernière ne se fit pas attendre et identifia rapidement les deux enfants comme étant les siens «Je vous présente Stephen, mon fils…et voici Alexia, ma fille, c'est elle la cadette ».
Henry les regarda tour à tour et afficha un petit sourire sur son visage. La réponse que lui donna lady Evangeline ne le surprit pas, car les deux enfants avaient une véritable ressemblance physique avec leur mère.

« -Vous avez là d’adorables enfants. »

Dit-il à l’adresse de la femme de l’ambassadeur. Légèrement amusé, le souverain inclina légèrement sa tête pour saluer à son tour les deux jeunes gens apparemment intimidés. Toujours sourire aux lèvres, il leur demanda :

« -J’espère que votre sieste a été bonne ? »

Toutefois, Sa Majesté remarqua immédiatement que les deux enfants semblaient encore très fatigués, leurs yeux larmoyants et leurs bâillements répétitifs en témoignaient sans difficulté !
Le roi les regarda un instant fixement, plaçant ses deux mains derrière son dos. Malgré tout, on pouvait aisément remarquer qu’Henry portant d’avantage d’attention au petit homme, ainé des deux enfants…Un garçon ! Lui qui rêvait d’avoir un fils….Son regard se perdit donc un court moment dans diverses pensées et rêveries ; puis, finalement, le roi reprit la parole tout en s’adressant de nouveau aux enfants

« -Mais je vous en prie, retournez donc à vos rêveries. Lorsque nous dormons, nous entrons dans un monde qui nous appartient, alors, profitez-en… »

Il leur adressa un petit sourire complice. Puis, une fois que les deux jeunes gens se fuirent éloigner quelque peu de leur mère, le roi reporta toute son attention sur lady Chapuys ; car après tout, il était là pour elle, et non pour ses enfants.
Le souverain adressa un signe de tête à la jeune femme afin de lui faire comprendre qu’il souhaitait lui parler en privée et faire quelques pas en sa compagnie. Il l’invita donc à le suivre.
Après quelques pas parcourues, le roi, tout en marchant, regarda fixement lady Evangeline de son regard azur et répliqua d’une voix emplie de sous-entendus :

« -J’aurai aimé connaitre vos occupations pour la soirée lady Chapuys… »

« -Vous avez là d’adorables enfants. »

"Je vous remercie votre Majesté" elle se mit à la hauteur de Stephen et d'Alexia "Allez mes enfants, dites merci au Roi"

Les deux enfants murmurèrent un merci. Timides, ils n'avaient eu guère le temps ou l'occasion, même accidentelle, de voir Sa Majesté: le Roi Henry VIII de la célèbre dynastie Tudor!

"Excusez les, ils sont timides" dit elle à l'attention du roi. Celui ci sourit et enchaina avec: « -J’espère que votre sieste a été bonne ? »

"Oui, votre altesse" dit Stephen en retenant un bâillement et avec un sourire innocent...Le type de sourire que l'on a dans son enfance, avant de plonger dans le monde des adultes dur et souillé. Le petit remarqua que le Roi n'arrêtait pas de le regarder depuis son arrivée. Il avait d'abord regardé sa mère mais avait vite baissé son regard, il risqua: "Vous allez bien Votre Majesté?" Celui ci reprit avec un: « -Mais je vous en prie, retournez donc à vos rêveries. Lorsque nous dormons, nous entrons dans un monde qui nous appartient, alors, profitez-en… »

Stephen et sa petite soeur lui rendirent son sourire complice. Evangeline leur demanda d'aller jouer plus loin en leur donnant le voile dont elle s'était servie pour faire office d'oreiller comprenant le message du Roi. Une fois seuls tout les deux, Henry VIII fit un signe à Evangeline. Une fois quelques pas fait il lui demanda

« -J’aurai aimé connaitre vos occupations pour la soirée lady Chapuys… »

Elle le regarda avec un léger sourire avant de répondre: "Je ne fais rien de spécial"

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Le roi fut en quelque sorte soulagé lorsque les deux enfants de la femme de l’ambassadeur partirent vaquer à diverses occupations de leur âge. Henry n’avait pas envie de les avoir dans ses pates durant la conversation qu’il allait avoir avec leur mère et les voir ainsi partir en courant et en rigolant le réconforta sincèrement.
Sa Majesté allait enfin pouvoir parler avec lady Evangeline en privé et en toute intimité. Il attendit impatiemment que la jeune femme réponde à sa question pleine de sous-entendue et fut heureux de constater que cette dernière ne tarda pas à donner sa réponse et par conséquent son accord «Je ne fais rien de spécial ». Le roi ne pu alors s’empêcher d’afficher un petit sourire vainqueur sur son visage. Puis, tout en continuant à marcher et en toute simplicité, il alla directement au fait, en répliquant :

« -Bien. Je vous y attends donc ce soir… dans mes appartements. Soyez discrète. »

Henry ne demandait nullement si elle avait envie de passer la soirée en sa compagnie ou non ; pour tout dire, elle n’avait pas le choix. A la cour, il était connu qu’aucune femme ne devait refuser la couche du Roi, car cela devait être un véritable honore et une vraie faveur faite pour elle…
Certes, Sa Majesté n’avait pas été très délicate en s’adressant ainsi à lady Evangeline Chapuys, mais d’habitude, le roi ne s’y prenait pas seul pour séduire une femme et l’emmener dans son lit. Non, habituellement, son ami Charles Brandon se chargeait en personne de faire les demandes et invitations ; or, ces derniers temps, le duc était très absent à la cour et Henry ne pouvait en aucun cas compter sur lui pour le moment…
Enfin bref, le souverain reporta son regard azur sur la jeune femme, attendant une réponse de sa part.

« -Bien. Je vous y attends donc ce soir… dans mes appartements. Soyez discrète. »

Elle se retint de rougir. Et elle qui croyait que ça serait qu'un coup d'une nuit ou deux; elle se trompait fermement! Elle savait pas trop quoi penser mais dans tout les cas c'était un honneur et un privilège pour une femme d'être permise dans la couche d'un roi! Elle ne pouvait pas refuser! D'un côté tant mieux, elle pourrait retarder sa "love story" avec l'autre vipère!
Elle revint "sur terre" et dit avant une légère courbette: "d'accord, Votre Majesté"

Ils continuèrent leur petite promenade avant de s'asseoir sur un petit banc de pierre et de continuer sur une autre conversation. Ca n'allait pas être de la tarte d'aller dans les appartements du roi

"Votre Majesté, si ce soir je suis en retard; je m'en excuse d'avance! Pour tout vous dire, j'ai remarqué que la Reine me surveillait ces derniers temps" loin d'elle l'idée de soupçonner la reine de faire un complot contre elle et elle ne souhaitait pas en faire un contre la femme du roi mais elle disait simplement les faits et elle l'avait fait de manière à ce que le Roi le comprenne comme t'elle.
Spoiler:
Tout d'un coup, elle se mit à réfléchir:

Pourrais je vous demander une faveur, votre Majesté?

Elle voulait parler de cette rumeur idiote qui concernait Aymeric et elle même, elle entendait de plus en plus sur son passage dans les couloirs du palais royal des médisances la traitant de fille de joie et tout le tralalala qui allait avec et elle commençait à être à ses limites

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Le roi attendait donc patiemment la réponse qu’allait lui donner la femme de l’ambassadeur d’Angleterre. Bien qu’il sache pertinemment que cette dernière serait favorable, il voulait entendre sa réponse de vive voix. En effet, quelle femme oserait dire non aux avances de Sa Majesté ? Cela serait inadmissible très mal vu par le souverain ; non, c’était tout bonnement inimaginable…
Henry ne fut donc pas surprit lorsqu’Evangeline lui répondit positivement «d'accord, Votre Majesté ». Le roi acquiesça d’un petit hochement de tête en signe de satisfaction et d’accord. Il l’attendrait donc ce soir, dans ses appartements, et cette dernière n’avait pas intérêt à lui faire faux pas. Il tenait à ce que cela soit clair entre eux.
Alors que le souverain pensait que l’affaire était close ; Henry fut surprit que la jeune demoiselle reprenne la parole « Votre Majesté, si ce soir je suis en retard; je m'en excuse d'avance! Pour tout vous dire, j'ai remarqué que la Reine me surveillait ces derniers temps ». Prit de surprise par cette ‘révélation’, le roi stoppa momentanément sa marche et dévisagea lady Chapuys de haut en bas. Il resta silencieux un court instant, avant de finalement demander d’un regard inquisiteur :

« -Insinuez-vous par là que la Reine vous soupçonne de quoique se soit ? »

Le roi était loin de rigoler et prenait la phrase de la femme de l’ambassadeur très au sérieux. Il ne pouvait en aucun cas se permettre que la Reine se méfie de lui ou de ses agissements. Henry attendit donc que Lady Evangeline lui réponde en toute honnêteté et sans attendre.

Puis, la demoiselle reprit une nouvelle fois la parole et brisa le silence qui c’était installé dans les jardins de Whitehall palace «Pourrais-je vous demander une faveur, votre Majesté? ». Le roi fut surprit de cette demande ; malgré tout, prit de curiosité, il reprit sa marche et répondit calmement :

«- Je vous écoute… »

"Votre Majesté, si ce soir je suis en retard; je m'en excuse d'avance! Pour tout vous dire, j'ai remarqué que la Reine me surveillait ces derniers temps"

La réaction du Roi ne se fit pas attendre, il s'était vivement retourné sur elle; la dévisageant de haut en bas et en lui demandant:

« -Insinuez-vous par là que la Reine vous soupçonne de quoique se soit ? »

Elle savait que le Roi ne plaisantait jamais, surtout sur ce genre de sujet! Ce n'était pas que pour elle: il ne supportait pas que son épouse légitime cherche des noises à ses maîtresses adorées! Il en aurait fait pareil pour Mary Howard, Anne Stanford et...Encore plus pour Lady Boleyn. Cela lui faisait mal: elle aurait aimer qu'il ne lui prête ce genre d' "attention" que pour elle, mais elle se retint de tout transparaître. Depuis le temps, elle avait su contrôler son langage corporel comme quand elle le voyait avec une de ses nombreuses femmes.
Elle revint vite "sur terre" et elle dit:

"Pour vous tout vous avouez, je pense que la Reine a découvert notre liaison, j'ai remarqué aussi différentes personnes de confiance de la Reine me suivre et je ne pense pas que se soit pour me courtiser! Je pense aussi qu'elle vous a demander de me faire sa "demoiselle de Compagnie" à temps partiel que pour mieux me surveiller et si elle apprend notre rendez vous de ce soir, je ne serais pas surprise qu'elle me demande à l'aider à se préparer pour passer la nuit"

Elle ne savait pas comment le roi allait prendre cette révélation. Mal...Il y avait de grandes chances que oui! Mais elle ne voulait pas que ça se répercute sur Catherine d'Aragon car elle aimait beaucoup la fille de celle ci.

Quelques minutes après ça révélation pendant lesquelles un silence pesant et étouffant régnait elle dit au roi

Pourrais je vous demander une faveur, votre Majesté?

Evidemment, il n'était pas coutume tout les jours à ce que quelqu'un, une femme qui plus est, demande une faveur au roi mais celui ci répondit

«- Je vous écoute… »

Elle fit un léger mouvement de tête de haut en bas pour le remercier de bien vouloir au moins l'écouter

"Voila, il y a une rumeur qui court au seins du palais ces derniers temps. C'est au sujet d'Aymeric et moi. Cela peut, peut être, prêter à rire mais cela devient assez embarrassant" Elle finit par le dire "Cette rumeur dit que je suis la maîtresse d'Aymeric ce qui est totalement faux!"

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Le roi avait effacé immédiatement son sourire lorsque lady Chapuys avait évoqué le nom de la Reine Catherine dans leur conversation. Il avait prit la révélation d’Evangeline très au sérieux et il savait pertinemment que son épouse était très perspicace et maligne ; il ne fallait donc pas prendre les soupçons de la femme de l’ambassadeur à la légère. Toutefois, lorsque la jeune femme se confia de nouveau à Sa Majesté «Pour tout vous avouer, je pense que la Reine a découvert notre liaison, j'ai remarqué aussi différentes personnes de confiance de la Reine me suivre et je ne pense pas que se soit pour me courtiser! Je pense aussi qu'elle vous a demandé de me faire sa "demoiselle de Compagnie" à temps partiel que pour mieux me surveiller et si elle apprend notre rendez vous de ce soir, je ne serais pas surprise qu'elle me demande à l'aider à se préparer pour passer la nuit » ; le roi réagit immédiatement. Dans un élan de colère et d’énervement, il répliqua :

« -Qu’importe ce que la Reine peut soupçonner sur vous ou quiconque d’autre à la cour ! »

Malgré tout, Henry ne pensait pas ce qu’il venait de dire, car, au fond de lui, il savait que la reine pouvait se montrer très perfide et volontaire pour contrer la volonté du souverain. Ainsi donc, Sa Majesté retrouva rapidement son calme. Il continua de marcher tranquillement en compagnie de lady Evangeline et ajouta d’une voix qui se voulait posée mais très sérieuse :

« -Toutefois, si vous vous sentez d’avantage surveillée et espionnée, tenez-moi en informé. Je…je ne supporterai pas qu’elle se mette ainsi sur mon chemin. Est-ce clair Lady Chapuys ? »

Il la regarda d’un air entendu ; puis, finalement, il fut heureux que leur conversation ne s’attarde pas d’avantage sur les soupçons de la Reine. En effet, Evangeline ne tarda pas à demander sa soi-disant ‘faveur’ au roi «Voila, il y a une rumeur qui court au sein du palais ces derniers temps. C'est au sujet d'Aymeric et moi. Cela peut, peut être, prêter à rire mais cela devient assez embarrassant. Cette rumeur dit que je suis la maîtresse d'Aymeric, ce qui est totalement faux! ».
Henry ne pu s’empêcher de sourire d’un air amusé à cette révélation. Il resta silencieux un court instant avant de finalement répondre en toute sincérité :

« - J’ai en effet eut vent de cette rumeur. Mais, croyez-moi, je ne peux rien y faire, les nobles à la cour sont friands de ce genre de révélations et cela les amusent beaucoup.
N’y prêtez guère attention, souvent, ceci ne sont que des balivernes… »

"Pour vous tout vous avouez, je pense que la Reine a découvert notre liaison, j'ai remarqué aussi différentes personnes de confiance de la Reine me suivre et je ne pense pas que se soit pour me courtiser! Je pense aussi qu'elle vous a demander de me faire sa "demoiselle de Compagnie" à temps partiel que pour mieux me surveiller et si elle apprend notre rendez vous de ce soir, je ne serais pas surprise qu'elle me demande à l'aider à se préparer pour passer la nuit"

Il y avait réagit immédiatement, mal comme elle l'avait prévu mais elle tressaillit légèrement

« -Qu’importe ce que la Reine peut soupçonner sur vous ou quiconque d’autre à la cour ! »

Ils continuèrent de marcher silencieusement, Evangeline commençait à se sentir nerveuse. Elle n'aimait pas trop quand il faisait trop silencieux et venant du Roi, cela voulait dire qu'il réfléchissait sérieusement à la question et il ajouta d'une voix sérieuse:

« -Toutefois, si vous vous sentez d’avantage surveillée et espionnée, tenez-moi en informé. Je…je ne supporterai pas qu’elle se mette ainsi sur mon chemin. Est-ce clair Lady Chapuys ? »

Elle baissa légèrement la tête et répondit: "très clair, Votre Majesté"

Elle finit par parler de la rumeur qui disait qu'Aymeric et elle étaient des amants à laquelle il y répondit, avec amusement mais sans moquerie:

« - J’ai en effet eut vent de cette rumeur. Mais, croyez-moi, je ne peux rien y faire, les nobles à la cour sont friands de ce genre de révélations et cela les amusent beaucoup.
N’y prêtez guère attention, souvent, ceci ne sont que des balivernes… »

"Bien votre Majesté, de toute manière, cela aurait été impossible qu'Aymeric devienne mon amant, à supposer qu'il en aie eu l'idée un jour!"

Elle faisait allusion aux sentiments d'amour et de désir qu'Aymeric avait pour la jolie, mais au caractère bien trempé, Aliénor Delacours. Il ne lui avait jamais clairement dit qu'il en était amoureux mais il suffisait de le voir en compagnie de la Française pour en être complètement sur! Il en était complètement dingue.

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