Discusion nostalgique entre frères [Henry]

Comme à son habitude depuis qu'il vit désormais à Whitehall, Aymeric se rendait à la bibliothèque pour étudier l'histoire et la littérature mais également la science bien qu'elle n'était pas assez développée. Ce jour-là, le jeune homme avait tenu à étudier la biographie de son père afin de savoir quel genre de roi il avait été mais également quel genre de souverain on montrait son frère, le roi Henry VIII. A chacune de leur rencontre, ce dernier était toujours d'humeur exécrable, passant sa mauvaise humeur sur la première personne qu'il croisait et le plus souvent, c'était sur son jeune demi-frère. Depuis, l'adolescent faisait attention à ne pas croiser son aîné de mauvaise humeur et par quatre fois, il avait rebroussé chemin lorsqu'il l'entendait crier de la salle d'audience ou de ses appartements. Il n'avait même pas trop osé aller le voir lors du bal du printemps mais en même temps, le jeune homme avait d'autres occupations ce soir-là : il avait vu la belle Aliénor danser en compagnie d'un parfait inconnu qui ne semblait pas être insensible au charme de la ravissante Française. Aymeric avait alors ressenti une pointe de jalousie envers cet homme. Il avait immédiatement inviter la jeune fille à danser aprés avoir saluer la princesse Margaret. Il devait reconnaître que sa nièce était d'une compagnie agréable et cela avait été un plaisir pour lui d'avoir pu discuter un peu avec elle durant le bal. Aprés tout, il n'y avait que trois ans d'écart entre eux. La princesse Mary et elle pourraient facilement se faire passer pour ses deux jeunes soeurs.
Mais revenons sur le jeune homme qui, comme je l'avais marqué plus haut, se dirigeait vers la bibliothèque de WhiteHall. Il alla directement dans les rayons prévus pour l'histoire d'Angleterre et de la monarchie et trouva rapidement le livre qui l'intéressait : une biographie du roi Henry VII. Il s'installa ensuite à une table et commença sa lecture. L'adolescent se demandait bien pourquoi sa mère et lui n'étaient pas restés à WhiteHall et pourquoi le roi feu Henry VII lui avait envoyé des professeurs pour lui donner une certaine éducation. D'un certain sens, cela voulait sans doute signifier que son véritable père s'inquiétait pour lui mais pourquoi l'avoir caché ? Il y a certains fils et filles illégitimes qui avaient pourtant été reconnus par leurs parents comme lord Caleb Stuart. Alors pourquoi pas lui ? A moins qu'Henry VII avait prévu de le reconnaître un jour publiquement mais que le destin en avait décidé autrement. Mais le jeune homme continuait de se poser la même question : pourquoi ?
Du portrait qu'il y avait de l'ancien roi dans le livre, Aymeric s'amusa à essayer de trouver les traits physiques qu'il avait peut-être hériter de son père. Il voyait qu'il avait le même regard que lui, tout comme avec son frère Henry VIII. Les mêmes oreilles légèrement décollées, ce qui fit sourire l'adolescent. Il avait aussi le même sourire que le défunt roi apparemment. Aymeric aurait tellement voulu le connaître vraiment. La seule fois qu'il l'avait vu, il n'avait que cinq ans et il n'avait que très peu de souvenir de ce jour-là. Il se rappelait avoir jouer avec le roi au chevalier et celui-ci l'avait porté ses épaules comme un père ferait avec son fils mais à cette époque, le jeune homme ne s'était pas rendu compte de l'identité de l'homme qui avait passé la journée avec lui. Il était bien trop jeune pour le remarquer. Perdu dans ses pensées et ses souvenirs, il ne fit pas attention à la silhouette qui s'approchait de lui.

MESSAGES : 324 DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2011 HUMEUR : Massacrante

Que les temps étaient durs en ce moment pour notre cher Henry ! Comment diable devait-il réagir pour plaire à tout le monde ? La perfection existait-elle ? Le roi en doutait fortement ; pourtant, il lui semblait que c’était la volonté du peuple et de la cour à son égard. Tous voulaient un souverain parfait, mais être roi n’est pas une chose aussi facile que l’on pourrait se l’imaginer. En effet, malgré le statut élogieux et enviable d’être dirigeant d’un Etat, peu d’individu serait capable de tenir une semaine entière à sa place ! Car oui, être Roi ne consistait pas seulement à paraitre à la cour, papoter, jouer ou s’amuser de diverses sortes ; non, cela n’était qu’une partie infime de sa fonction et de sa vie ; un souverain –et il ne fallait pas l’oublier- devait répondre à de nombreux devoirs, prendre des décisions de grande importance et toute erreur de sa part pouvait être fatale au bien être du Royaume entier ! Bref, une pression importante régnait sur les épaules d’Henry et occuper son rôle de Roi n’était pas chose aisée tous les jours !
Parfois, le souverain d’Angleterre regrettait sa destinée et aurait préféré ne pas perdre son frère ainé aussi rapidement. Il lui arrivait d’ailleurs parfois de s’imaginer sa vie, telle elle aurait été s’il n’avait pas prit la place de son frère aussi prématurément ! Peut-être aurait-il été différent, plus joyeux, instruit, volage et fourbe ? Mais voilà, il n’en était pas ainsi et Dieu l’avait placé sur le trône du jour au lendemain, telle était la réalité, aussi dure et infaillible soit-elle.

En cette fin de journée, Sa Majesté se trouvait dans son bain. Henry appréciait grandement ces moments de détente et de relaxation…Il passa ainsi prêt d’une heure dans l’eau réchauffée régulièrement grâce aux bons soins de serviteurs. Pensif, Henry n’avait pas vu le temps passer et fut surprit de voir le soleil se coucher aussi prestement. Le roi sortit donc de son bain et se fit habiller en tenue simple et confortable pour la soirée qu’il espérait tranquille.
Le souverain prit ensuite son repas du soir en silence, toujours beaucoup absorbé par la situation difficile dans laquelle le Royaume était plongé ces temps derniers. Puis, alors que son esprit cherchait toujours activement une réponse à ses questions et une solution appropriée pour venir à bout de toutes ces difficultés, le roi se surprit à vouloir se rendre dans un lieu ou sa présence était rarissime ! En effet, sa Majesté voulu aller à la bibliothèque ; et ce, pour essayer de trouver quelques réponses à ces nombreuses questions sans réponse. Il n’arrivait pas à en trouver par lui-même, alors qui sait, peut-être en trouvera t-il dans les livres ? Décision prise, le souverain se fit donc accompagner par un serviteur jusqu’à la bibliothèque royale qu’il espérait déserte à cette heure tardive.

Le roi entra dans ce lieu presque inconnu pour lui. Il fit quelques pas incertain dans cette salle immense et se sentit tout petit et compressé par le volume important que représentaient tous ces livres ! Jamais il n’aurait imaginé que tant de manuscrits étaient présents dans la bibliothèque du château ! Alors que son regard se perdit devant tant de rayons de livres, les observations du souverain se stoppèrent lorsqu’Henry remarqua la présence d’un individu : il reconnu non sans mal son demi-frère Aymeric Whylder assit dans un fauteuil et en pleine lecture. Visiblement, ce dernier n’avait remarqué sa présence…Le roi ne pu s’empêcher de lever les yeux au ciel ; mais, alors qu’il aurait pu l’ignorer et passer son chemin, les pas d’Henry se dirigèrent tout naturellement vers lui. Quelque chose l’intrigua : la couverture du livre que tenait Aymeric ne lui était pas inconnu…Il voulu alors en savoir plus sur l’identité de ce livre ainsi que sur la présence de son demi-frère en ce lieu.
Désormais tout prêt d’Aymeric, Henry fit remarquer sa présence en se racla légèrement la gorge…

Aymeric était tellement pris par sa lecture qu'il ne fit pas attention à la présence de son frère lorsque celui-ci entra dans la bibliothèque, tandis que la lumière du jour commençait à décliner tout petit doucement. Il était même surprenant de voir le roi en ces lieux, la bibliothèque n'étant pas le lieu où l'on pouvait trouvé Henry qui avait plus l'habitude d'être dans ses appartements ou en compagnie de ses maîtresses en fin de soirée lorsqu'il ne devait pas régler les affaires du papier avec toutes les paperasses que cela incombait. Ce dernier avait sans doute eu la même idée que son demi-frère, espérant trouver dans les livres des réponses à ses nombreuses questions. L'adolescent fut sorti de sa lecture par les raclements légers que fit son frère. Il leva les yeux et fut surpris de le voir. Ayant pris l'habitude de subir sa mauvaise humeur, le jeune homme s'attendait donc à recevoir quelques remarques cyniques de sa part. Or, il remarqua que le souverain semblait plutôt serein. Enfin, il était calme et son visage ne paraissait pas exprimer de la haine mais plutôt de la curiosité.

- Oh bonjour ou plutôt bonsoir votre majesté !

Il salua respectueusement son frère, attendant qu'il lui donne la permission de pouvoir replonger dans son livre bien que les questions du jeune homme était toujours sans réponse. Et il était sur que le roi ne l'aiderait surement à en trouver, celui-ci ayant décidé qu'il ne lui accorderait aucune importance. C'était ce dont il avait compris à force de subir la mauvaise humeur que son aîné avait depuis plusieurs semaines et certainement bien avant l'arrivée d'Aymeric à WhiteHall. Ils étaient les seuls dans la grande salle qui était immense par son volume mais également par le nombre de livres qu'elle contenait.

- C'est une surprise de vous ici !

En effet, c'était bien la première fois que l'adolescent voyait son frère à la recherche d'un livre. Lui venait assez souvent et c'était même ici qu'il avait croisé le regard bleu de la fille de l'Ambassadeur de France. Il espérait d'ailleurs pouvoir la revoir mais il ne l'avait plus revue depuis le bal.
Aymeric espéra que cette nouvelle rencontre ne se terminera pas par une énième remarque blessante car cela commençait à fatiguer le jeune homme de devoir supporter l'humeur massacrante de son frère alors qu'il ne lui avait rien fait. Il aimerait lui dire ses quatre vérités ou ce qu'il pensait mais il se retrouverait probablement avec la tête en moins. Parler à Henry comme s'il n'était qu'un homme parmi tant d'autres était donc totalement impossible bien que cela ne lui ferait pas de tort d'être parfois considéré comme un homme ordinaire. Cela lui permettrait de prendre du recul par rapport à ces actes et de mieux réfléchir pour l'avenir du pays !

MESSAGES : 324 DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2011 HUMEUR : Massacrante

La bibliothèque de Whitehall était un lieu totalement inconnu pour Henry. Il savait qu’une somme astronomique venant de la part de ses ancêtres, avait été versée pour approvisionner cette bibliothèque ; et pourtant, le roi n’utilisait jamais cette pièce. Non pas que Sa Majesté détestait lire, bien au contraire, étant plus jeune il passait le plus clair de son temps dans les livres ; mais aujourd’hui, son statut de Roi l’en empêchait et le souverain avait trouvé bien d’autres occupations pour se divertir. Henry n’avait certainement pas ouvert de livre depuis la fin de son adolescence, mais cela ne lui avait nullement manqué. Aujourd’hui pourtant, en entrant dans cette pièce grandiose et magnifiquement bien décorée, Henry eu un petit serrement au cœur et quelques flashs de son enfance apparurent à son esprit, comme si son passé prenait le temps de revenir à la surface uniquement à la bibliothèque.
Henry eu un léger mal aise un court instant, mais il revint rapidement les pieds sur terre lorsque Aymeric remarqua enfin sa présence «Oh bonjour ou plutôt bonsoir votre majesté ! ». Le roi dévisagea son demi-frère le temps que ce dernier fit sa révérence, conformément à l’étiquette que devait suivre tout individu au Royaume. Henry du alors reconnaitre que son demi-frère s’était véritablement métamorphoser en l’espace de peu de temps ; mentalement il avait beaucoup plus d’aisance et d’assurance à l’oral et physiquement, il avait une allure de vrai gentleman ! Toutefois, par orgueil et par fierté, Sa Majesté, ne lui fit pas part de cette remarque. Il se contenta donc d’effectuer un petit signe de tête discret pour saluer le jeune homme à son tour.
Le roi plaça les mains derrière son dos et fixa d’un air impassible Aymeric. Il fut donc légèrement surprit d’entendre de nouveau la voie de son demi-frère bâtard «C'est une surprise de vous ici ! ». Henry ne pu s’empêcher d’avoir un petit sourire dessiné sur ses lèvres…Il resta silencieux un instant, avant de s’assoir lourdement sur un des nombreux fauteuils présent autour de lui. Soupirant légèrement, il répondit :

« -J’y suis allé de nombreuses fois étant enfant…J’y passais la plupart de mes journées mais… »

Henry se surprit de parler ainsi de sa jeunesse à un tel inconnu. Il allait étendre son enfance un peu plus mais secoua énergiquement sa tête de gauche à droite avant de finalement reprendre la parole d’un ton entendu et définitif, comme s’il ne voulait pas revenir là-dessus.

« - …ce temps est révolu ! »

En effet, Henry n’aimait pas se ressasser le passer. Ce qui était fait était fait, non ? Toute mélancolie le rendait sur long terme, malade. Il estima donc préférable de revenir à l’époque actuelle !
Le roi se redressa alors légèrement de son fauteuil et, tout en croisant machinalement les bras sur son torse, l regarda d’un air inquisiteur son jeune demi-frère avant de finalement demander en toute curiosité :

« -Puis-je savoir ce que vous être en train de lire ? »

Le roi se contenta d'effectuer un petit signe de salutation lorsque son demi-frère le salua. Comme à son habitude, le roi plaça les mains derrière son dos et fixa le jeune homme en face de lui, d'un air impassible. Aymeric remarqua un petit sourire se dessiner légèrement sur les lèvres de son aîné qui resta silencieux. Puis, il s'assit sur un des nombreux fauteuils autour les deux frères. L'adolescent, qui s'était levé pour le saluer, se rassit dans le fauteuil où il était assis quelques minutes auparavant. Le plus âgé soupira légèrement et répondit :

Henry : « -J’y suis allé de nombreuses fois étant enfant…J’y passais la plupart de mes journées mais… »

Aymeric l'écoutait attentivement. C'était la première fois que Henry lui parlait calmement, sans aucune moquerie ni méchanceté. Avant qu'il ne vienne à Whitehall, le jeune homme n'avait jamais vu de bibliothèque aussi immense que celle-ci. Il avait été très émerveillé la première fois qu'il était entré dans la grande salle. A présent, il s'y sentait comme chez lui. C'était l'endroit où il se sentait le mieux.

Henry : « - …ce temps est révolu ! »

Aymeric aurait bien aimé connaître la suite. Il aurait sans doute pu en savoir un peu plus sur leur père mais il n'osait pas poser la question. Il préféra reprendre sa lecture. Le souverain se redressa un peu, croissant machinalement ses bras sur son torse. Il regarda l'adolescent d'un air inquisiteur :

Henry : « -Puis-je savoir ce que vous être en train de lire ? »

Le jeune homme releva la tête, à nouveau surpris. Le roi ne l'avait pas habitué à une accalmie comme celle-ci mais cela n'allait peut-être pas duré longtemps. Qui sait ? Peut-être qu'il retrouvera sa mauvaise humeur habituelle dés le lendemain. Il craignait plus ça mais nous n'étions pas encore le lendemain. Ces petits instants qu'Aymeric avait avec son frère serait doute rares. Alors il devait en profiter le plus possible !

- C'est ... Hum ... un livre d'histoire ! Sur le roi Henry VII ! J'espérais trouver des réponses à certaines de mes questions !

Il n'en dit pas plus, ne sachant pas comment Henry allait réagir. Il était très imprévisible !

MESSAGES : 324 DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2011 HUMEUR : Massacrante

Henry était installé de façon très décontracté dans ce fauteuil habillé de soie d’une haute qualité. Le souverain avait donc placé machinalement ses bras contre son torse afin d’attendre patiemment la réponse du jeune Aymeric.
Henry savait pertinemment qu’il n’avait pas été très avenant envers son demi-frère et que, jusqu’à aujourd’hui, il ne lui avait accordé aucun moment privilégié. Oui, Henry était très imprévisible et lunatique, c’était bien connu de tous…Aymeric en avait d’ailleurs fait les frais maintes et maintes fois depuis son arrivée ; et pour dire vraie, le jeune adolescent n’avait pas vraiment choisit la bonne période pour dévoiler son identité. Enchainant ses mauvais jours, Henry se trouvait pourtant étrangement calme et serein en cette soirée. Cela allait-il durer ? Nul ne le savait ; mais quiconque côtoyait le roi dans cette humeur pouvait s’estimer chanceux et avait intérêt d’en profiter !^^
Bref, le roi étira de nouveau doucement ses lèvres en un sourire discret à la réponse de son demi-frère bâtard « C'est ... Hum ... un livre d'histoire ! Sur le roi Henry VII ! J'espérais trouver des réponses à certaines de mes questions !». Henry le regarda un instant, avant de finalement répondre :

« -Voyez-vous ça ? Vous intéressez vous tant à notre défunt père ? »

Il fallait avouer que sa Majesté était assez surprise de l’intérêt que pouvait porter le jeune homme pour ses origines. Visiblement, cela lui tenait beaucoup à cœur !
Le roi avait également remarqué qu’Aymeric semblait très ouvert d’esprit et apprenait vite ; son intelligence était visiblement très développée et peu courante à la cour. Ce jeune adolescent avait visiblement soif d’apprendre et d’étudier, Henry en était très surprit et admiratif… Malgré cette constatation, le roi n’en fit pas part à Aymeric et garda donc cela pour lui.
Restant silencieux un court instant, Henry finit par demander, tout en désignant le livre d’Aymeric, d’un petit signe de tête

« -Pensez-vous réellement que ce livre va vous informé clairement et de façon véridique sur le roi Henry VII ? »

Le roi le regarda d’un air interrogateur, attendant une quelconque réaction du jeune garçon. Toutefois, il n’attendit pas que ce dernier réponde à cette question purement rhétorique. Il poursuivit donc sans attendre, se redressant d’avantage sur son fauteuil :

« -J’en doute fortement ! Croyez-moi, ce livre que vous avez entre les mains, je l’ai déjà lu plusieurs fois, mais tout ce qu’on y raconte n’est que foutaise …L’auteur de ce roman connaissait notre père de façon superficielle ; aucun intime de Sa Majesté ne pourrait le décrire tel qu’il eut vécu…Henry était un homme très discret voyez vous… »

Le souverain avait parlé de façon très naturelle, mais sérieuse. Il fixement intensément Aymeric du regard. Oui, Henry savait de quoi il parlait et ne mentait pas sur le fait qu’il avait déjà lu ce manuscrit qu’il estimait sans intérêt…Il resta soudainement silencieux et son regard se perdit un instant dans diverses pensées liées à son passé…

Le roi, très décontracté, s'était installé confortablement dans son fauteuil, mettant machinalement ses bras contre son torse pendant que son demi-frère lui répondait.

Henry : « -Voyez-vous ça ? Vous intéressez vous tant à notre défunt père ? »

Le souverain pouvait être surpris de l'intérêt que portait l'adolescent à ses origines, Aymeric y tenait beaucoup à cœur. Il n'avait pas connu leur père sauf une fois mais il était bien trop jeune pour s'être rendu compte de l'importance de l'homme qui était lui rendre visite une fois ! Juste une fois ! Et c'était juste après cette visite qu'il avait eu un professeur particulier qui lui avait fait étudier et prendre goût à apprendre. Avant d'arriver, cela faisait sept ans qu'il n'avait plus du tout étudier mais c'était un véritable plaisir pour lui. Il aimait ça et cela devait se voir, surtout à la facilité à laquelle il pouvait retenir les choses. Tout à coup, le roi reprit la parole, désignant d'un signe de tête le livre que tenait le jeune homme :

Henry : « -Pensez-vous réellement que ce livre va vous informé clairement et de façon véridique sur le roi Henry VII ? »

Aymeric allait répondre mais le roi continua de parler, se redressant sur son fauteuil :

Henry : « -J’en doute fortement ! Croyez-moi, ce livre que vous avez entre les mains, je l’ai déjà lu plusieurs fois, mais tout ce qu’on y raconte n’est que foutaise …L’auteur de ce roman connaissait notre père de façon superficielle ; aucun intime de Sa Majesté ne pourrait le décrire tel qu’il eut vécu…Henry était un homme très discret voyez vous… »

- J'aurai espéré ! Mais au moins, ce livre m'a permit de pouvoir mettre un visage sur un nom !

Aymeric hésita un instant. Devait-il dire à son aîné qu'il avait vu leur père une seule fois quand il était enfant, sans savoir qui il était réellement ? Il préféra rester honnête avec son frère qui l'était avec lui.

- Je l'avais vu une fois mais j'ignorais que c'était lui ! Je n'avais que cinq ans et j'ai que de vagues souvenirs de lui ! Comment était-il avec vous ? Je veux dire ... Est-ce qu'il passait parfois du temps avec vous ?

Le jeune homme avait vraiment envie d'en savoir plus sur son véritable père mais il voulait aussi un peu connaître ce frère qui ne lui avait pas accordé une fois un moment privilégié jusqu'à ce soir. Il voulait aussi connaître ses soeurs mais il devait sans doute attendre un peu.

MESSAGES : 324 DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2011 HUMEUR : Massacrante

Henry fut quelque peu surprit de voir son frère abandonner finalement son livre. Il cru donc sur parole l’expérience vécue de son frère ainé vis à vis de ce manuscrit. Le roi ne pu toutefois s’empêcher de sourire à la remarque faite par Aymeric «J'aurai espéré ! Mais au moins, ce livre m'a permit de pouvoir mettre un visage sur un nom ! ». Le souverain se releva légèrement afin de pouvoir prendre le livre délaissé par le jeune adolescent. Il feuilleta furtivement les pages afin d’y trouver un portrait représentant Henry VII en tenue de cérémonie. Henry tourna le manuscrit de telle façon que son demi-frère puisse voir l’image et répliqua d’un ton moqueur mais ironique :

« -Pas très flatteur, n’est-ce pas ? »

En effet, le dessin représentant le père du roi n’était pas des plus élogieux. Ce dernier était bouffit et son regard livide ; là n’était pas le souvenir que gardait en mémoire le souverain de son père. Non, il se souvenait d’un homme beau et puissant…
Le roi referma néanmoins rapidement le livre et le reposa sur une table basse. Il retrouva immédiatement son sérieux et retomba dans ses pensées en l’espace d’un instant…
Encore une fois, se fut son demi-frère qui lui fit remettre les pieds sur Terre, en reprenant la parole «Je l'avais vu une fois mais j'ignorais que c'était lui ! Je n'avais que cinq ans et j'ai que de vagues souvenirs de lui ! Comment était-il avec vous ? Je veux dire ... Est-ce qu'il passait parfois du temps avec vous ? ». Sa Majesté fut quelque peu surprise d’un tel questionnement venant de la part d’Aymeric. Il fallait avouer que si Henry avait été dans un mauvais jour, son jeune-demi frère aurait certainement passé un mauvais quart d’heure, car il s’agissait là de la vie privée du roi ! Toutefois, Henry se montra étonnement ouvert et disponible. Dans un petit soupire, il répondit :

« -Mon père me consacrait rarement de son temps….Etant enfant, je lui en ai beaucoup voulu et j’ai énormément souffert de son absence. Mais aujourd’hui, maintenant devenu roi, je comprends qu’il n’ait guère pu m’accorder d’avantage d’attention… »

Le roi reprit sa respiration. Son regard était perdu dans des pensées du passé qui l’envahissaient peu à peu. Rares étaient les fois ou le souverain s’autorisait à se souvenir de l’ancien temps.
Henry ravala sa salive, et tout en s’enfonçant d’avantage confortablement dans le fauteuil, il poursuivit :

« -Henry était un homme respectable et je l’aimais profondément. Je regrette que vous n’ayez pas pu le connaitre plus encore, car j’ignorai qu’il vous avait déjà donné visite un jour… »

En effet, le souverain avait été très surprit d’apprendre que son père avait donné visite à son fils illégitime. Avait-il donc l’intention de le déclarer au peuple ? De l’élever avec lui ? Cette pensée eut pour répercutions, un profond dégout venant de la part d’Henry qui ne pouvait concevoir cela….
Il garda néanmoins cela pour lui, et après un petit moment de silence, il conclu en quelques mots en faisant référence à sa propre personne;

« …Malheureusement le destin d’un roi est tracé ! Nombre de choses nous sont confiées et nous avons sur nos épaules un poids que peu pourrait se venter de porter ! Je comprends donc aisément pourquoi notre père défunt n’a pu accorder d’avantage de son temps à ses enfants… »

Alors que l'adolescent abandonna le livre en croyant l'expérience de son frère, celui-ci prit l'ouvrage qu'il feuilleta furtivement jusqu'à ce qu'il trouve un portrait de leur père. Il tourna le livre afin de pouvoir montrer l'image qui n'était pas des plus élogieuses pour l'ancien souverain. Aymeric y jeta un coup d'oeil et fut de l'avis de son aîné.

Henry : « -Pas très flatteur, n’est-ce pas ? »

- Non en effet mais cela devait être le dernier portrait de lui non ?

A la question sur les moments privilégies entre le roi et leur père, Henry poussa un petit soupir avant de lui répondre. Si ce dernier avait été dans ses mauvais jours, le jeune homme n'aurait pas pris ce risque. Sur l'image, on pouvait voir le roi Henry VII bouffit avec un regard livide bien que dans les vagues souvenirs de l'adolescent, il n'était pas comme ça.

Henry : « -Mon père me consacrait rarement de son temps….Etant enfant, je lui en ai beaucoup voulu et j’ai énormément souffert de son absence. Mais aujourd’hui, maintenant devenu roi, je comprends qu’il n’ait guère pu m’accorder d’avantage d’attention… »

Aymeric écoutait toujours avec une extrême attention son frère dont le regard se perdit par moment dans ses pensées. Il ne devait pas être habitué à parler souvent de son passé mais si ça pouvait aider son jeune frère à avoir une idée de comment était leur père.

Henry : « -Henry était un homme respectable et je l’aimais profondément. Je regrette que vous n’ayez pas pu le connaitre plus encore, car j’ignorai qu’il vous avait déjà donné visite un jour… »

Il ne fallait pas s'étonner que le roi soit surpris que leur père ait donné une visite, ne fut-ce qu'une seule fois, à son plus jeune fils. Hélas, aucun des deux frères ne saura pour quelle raison le défunt roi avait ordonné à ce que le jeune Aymeric ait une certaine éducation alors qu'il vivait comme un simple paysan.

Henry : « …Malheureusement le destin d’un roi est tracé ! Nombre de choses nous sont confiées et nous avons sur nos épaules un poids que peu pourrait se venter de porter ! Je comprends donc aisément pourquoi notre père défunt n’a pu accorder d’avantage de son temps à ses enfants… »

- De grands pouvoirs apportent de grandes responsabilités !

Aymeric ne savait pas ce que c'était d'être roi et d'avoir un royaume à gouverner mais il était assez ouvert d'esprit pour comprendre que ce n'était pas un métier facile. On ne naissait pas roi mais on le devenait ! S'il pouvait aider son frère à devenir un très grand roi, il le ferait sans hésiter. Certes, Henry Tudor huitième du nom était déjà un grand roi mais avec sa mauvaise humeur, il n'était pas toujours apprécié par son peuple. L'adolescent voudrait qu'il soit bien plus apprécié et que son mauvais caractère change un peu, pas beaucoup mais juste un peu !

MESSAGES : 324 DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2011 HUMEUR : Massacrante

Le roi avait le regard perdu dans diverses pensées et souvenirs qui bousculaient son esprit. Il passa quelques minutes à se remémorer les rares temps passés en la compagnie de son père. Henry en avait gardé des souvenirs agréables et joyeux et regrettait sincèrement ces moments de complicité entre père et fils.
Le souverain retrouva néanmoins tout ses esprits quand son jeune demi-frère bâtard prit de nouveau la parole et conclu aisément « De grands pouvoirs apportent de grandes responsabilités !». Henry regarda fixement son cadet avant d’ajouter finalement en toute simplicité :

« -Oui, vous avez tout à fait comprit Monsieur le Chevalier Bachelier… »

Henry avait parlé d’un ton légèrement ironique et avait accentué un temps soit peu l’appellation de ‘chevalier bachelier’. Car oui, depuis peu, le jeune adolescent jouissait d’un nouveau statut à la cour et son passé de paysan semblait aujourd’hui loin derrière lui. Qui aurait pu deviner à heure actuelle qu’Aymeric n’était en fait qu’un simple adolescent, fils d’une servante de la cour et du roi Henry VII ?
Une petite mou se dessina sur le visage de Sa Majesté qui se demanda alors qu’elle aurait été sa vie s’il était né à la place d’Aymeric ; aurait-il comme lui, osé rencontrer le roi afin d’en savoir plus sur ses origines ? Henry en douta profondément, car, au fond de lui, il trouvait qu’Aymeric avait beaucoup de chance d’être l’homme qu’il était, et bien que sa condition de paysan ne du pas être facile à vivre, le roi pensait que rien ne pouvait être pire que sa propre condition de souverain…

« …Parfois, j’envie votre condition et votre destin ... »

Sa Majesté se surprit d’avoir prononcé ces paroles là à voie haute. Il fronça alors instantanément ses sourcils et se redressa sur son fauteuil afin d’adopter une posture plus officielle. IL regarda Aymeric fixement avant de finalement reprendre rapidement la parole, comme pour tourner court à cette conversation qui devenait, à son gout, beaucoup trop personnelle et privée.

« - Dieu ne m’a hélas guère laissé le choix, et aujourd’hui, je me dois de répondre à mes obligations car je ne veux en aucun cas décevoir mon père, ni même mon peuple… »

Il avait parlé en toute sincérité et d’une voie sans appelle, sans la moindre hésitation.
Le souverain recroisa alors machinalement ses bras au dessus de son torse et demanda à son tour, comme pour inverser la situation précédente

« -Assez parlé de moi ! Qu’en est-il de vous Aymeric ? Le nouveau rang que vous avez obtenu vous convient-il ? Trouvez-vous votre aise à la cour ? »

Henry : « -Oui, vous avez tout à fait comprit Monsieur le Chevalier Bachelier… »

Aymeric sourit. Une certaine complicité s'installait peu à peu entre les deux frères. Il commençait à mieux cerner son aîné et à comprendre ses sautes d'humeur. C'est vrai que cela n'était pas facile d'être roi. Cependant, le jeune homme remarqua que le roi avait accentué un peu sur le « chevalier-bachelier ». Un nouveau statut dont pouvait jouir l'adolescent grâce à son frère qui avait tenu à ce qu'il ait un titre s'il devait rester à Whitehall. Il semblait être loin le jeune paysan de dix-sept ans, timide, angoissé et peu bavard qui avait le cran de se présenter devant le roi pour lui révéler qu'il n'était rien d'autre que son demi-frère aprés en avoir fait la découverte. Aymeric avait beaucoup appris ces derniers temps et il le devait à Henry qui, malgré son sale caractère, était quelqu'un de bien et dotée d'une grande bonté.

Henry : « …Parfois, j’envie votre condition et votre destin ... »

Aymeric fut surpris de cet aveu si cela en était vraiment un. Il n'avait pourtant rien à envier. Il était né de manière illégitime et ne pouvait même pas dire aux princesses Margueritte et Margaret qu'elles étaient ses soeurs.

- Je n'ai rien qui mérite d'être envier !

Henry : « - Dieu ne m’a hélas guère laissé le choix, et aujourd’hui, je me dois de répondre à mes obligations car je ne veux en aucun cas décevoir mon père, ni même mon peuple… »

En réfléchissant, le jeune homme se rendit compte que la seule chose qui pouvait faire que son frère puisse l'envier, c'était le fait qu'il avait le choix de son destin. Quand il avait découvert le secret de sa naissance, il aurait très pu garder cela pour lui mais il avait choisi d'aller voir Henry et de tout lui dire, sans savoir évidement que ce n'était pas un très jour pour le faire. Tout à coup, le souverain posa à son tour des questions à Aymeric, inversant ainsi les rôles.

Henry : « -Assez parlé de moi ! Qu’en est-il de vous Aymeric ? Le nouveau rang que vous avez obtenu vous convient-il ? Trouvez-vous votre aise à la cour ? »

- Oui, beaucoup ! Je remercie encore sa majesté pour sa bonté. Je peux étudier tout ce que je veux, me cultiver encore plus. Cela fait environs sept ans que je n'ai plus eu mon professeur particulier et je dois avouer que ses cours me manquaient, surtout celui en histoire et en littérature !

Aymeric oublia un peu qu'il parlait au roi mais en même temps, dans sa tête, il parlait à un membre de sa famille grâce à qui il pouvait apprendre et étudier à nouveau. Il avait beau avoir vécu comme un simple paysan, ce garçon était très cultivé et avait soif d'apprendre encore et encore. D'ailleurs, il s'améliorait fortement bien avec Sire Anthony qui lui apprenait avec un grand plaisir l'escrime. Ce dernier n'arrêtait pas de répéter à qui voulait l'entendre que s'il avait des élèves aussi motivés que le jeune chevalier-bachelier, il en serait très heureux !

- Au début, je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à m'intégrer mais ça va mieux maintenant bien que je reste encore sur mes gardes vis-à-vis de certaines personnes qui ne m'inspirent guère confiance.

L'adolescent, en vue de son âge, ne s'était pas fait tout de suite des amis. Certains jeunes hommes de la noblesse, prétendant vouloir devenir ses amis, lui avaient fait une blague de mauvais goût et depuis, il ne leur adressait plus du tout la parole sauf peut-être un simple « bonjour » par pure politesse. Quant aux jeunes demoiselles, il ne se passait pas une journée sans que l'une d'entre elles parlent de lui et rêvassent de se retrouver dans ses bras avant de se pavaner lors de son passage. Il faut dire qu'il était tout de même assez beau garçon. Par contre, la personne dont il se serait bien volontier passée était lady Catherine qui ne cessait de lui lancer des regards très langoureux depuis le bal. Et puis, il y avait Aliénor Delacours. Il l'aimait comme un fou et c'était la première à faire battre son coeur. Et puis, il y avait cette stupide rumeur qui circulaiet sur le jeune homme et la femme de l'ambassadeur d'Allemagne. Comme s'il allait détruire un couple ! Ce n'était pas son genre bien qu'il avait eu au début des sentiments pour Lady Evangeline mais cela s'est vite passé et il a la considérer comme sa bienfaitrice.

MESSAGES : 324 DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2011 HUMEUR : Massacrante

Le roi commençait étrangement à se plaire en compagnie de son jeune demi-frère. Oui, cela faisait à peine quelques minutes que les deux nobles discutaient, or Henry avait l’impression que cela faisait des heures. Parler ainsi en toute simplicité et dans une intimité fraternelle et solennelle ne lui déplaisait nullement. Personne ne pouvait critiquer ses dires ou décortiquer le moindre de ses mots pour faire naitre telle ou telle rumeur ; se retrouver seul avec un être aussi simple qu’Aymeric était chose appréciable et relaxante.
Le roi fut néanmoins content et soulagé que les rôles dans la conversation s’inversent. En effet, le souverain n’aimait guère s’étendre sur sa vie privée, mais adorait écouter les Histoires et les péripéties d’une vie autre que la sienne. Il écouta donc attentivement la réponse que ne tarda pas à lui donner Aymeric «Oui, beaucoup ! Je remercie encore sa majesté pour sa bonté. Je peux étudier tout ce que je veux, me cultiver encore plus. Cela fait environs sept ans que je n'ai plus eu mon professeur particulier et je dois avouer que ses cours me manquaient, surtout celui en histoire et en littérature ! ». Le roi hocha la tête de haut en bas, comme si ce que venait de lui dire Aymeric était déjà parvenu à ses oreilles. Le souverain répliqua alors :

« -Il est vrai que l’on m’a fait vent de certains de vos talents. Sir Anthony me vante souvent vos prouesses à l’épée… »

En effet, le nom d’Aymeric Whylder était déjà parvenu aux oreilles du roi plus d’une fois ces derniers temps. Visiblement, le jeune Chevalier-bachelier se distinguait des autres nobles par sa soif d’apprendre, par sa culture et par sa capacité de mémoire…Mais pas seulement, en effet, Sa Majesté avait déjà eu vent du succès qu’avait Aymeric envers les femmes ; il c’était apparemment déjà mis dans quelques situations délicates et les rumeurs allaient bon train. Cela amusait beaucoup le roi qui était souvent avide de savoir comment allait se dépêtrer tel ou tel noble de rumeurs parfois grotesques et absurdes ! Malgré tout, le Roi n’en fit pas mention afin de ne pas mettre son jeune demi-frère dans une situation délicate…
Henry fut donc légèrement surprit en attendant la phrase suivante que prononça Aymeric «Au début, je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à m'intégrer mais ça va mieux maintenant bien que je reste encore sur mes gardes vis-à-vis de certaines personnes qui ne m'inspirent guère confiance. ». Apparemment, l’adolescent se confiait en toute simplicité et honnêteté à Henry. Cela surprit quelque peu Sa Majesté, qui ne tarda pourtant pas à rebondir sur la confidence que venait de lui faire Aymeric [i]

« -Allons-bon, Vous méfiez-vous de certaines personnes à la cour ?? Qui sont-elles et pour quelles raisons ? »

[i]Le roi était un homme très curieux. De plus, il soupçonnait énormément de personnes à la cour ; car oui, Sa Majesté n’était pas naïve et elle savait pertinemment que certains individus souhaitaient vivement sa mort ou sa démission. Ainsi donc, Henry questionna sans plus attendre son jeune demi-frère sur les soit disant personnes vis à vis de qui il n’avait pas confiance…

Plus il passait le reste de la soirée dans la bibliothèque en compagnie de son frère, plus il l'appréciait un peu plus, se rendant compte de certaines choses qui ne devait pas être facile pour le monarque. Cela ne faisait que quelques minutes qu'ils bavardaient à deux et le jeune homme avait l'impression que c'était une éternité. Aymeric ayant répondu en parlant des avantages qu'il avait à présent grâce à son nouveau statut. Les études qu'il faisait maintenant le satisfaisaient grandement et il avait une telle soif d'apprendre plus. Ce qui devait faire plaisir à ses professeurs.

Henry : « -Il est vrai que l’on m’a fait vent de certains de vos talents. Sir Anthony me vante souvent vos prouesses à l’épée… »

Aymeric eut un peu sourire. Il n'était pas du genre à se vanter sur ses qualités, jugeant qu'il pouvait toujours faire mieux même si c'était parfait. Quant aux femmes, il n'avait d'yeux que pour une seule : Aliénor Delacours. Bien que la belle française était connue pour tenir tête au roi, elle lui plaisait vraiment et il trouvait qu'elle avait du caractère. Elle était plus habituée aux mauvaises humeurs du roi contrairement à lui mais être honnête avec les gens était bien plus important aux yeux de l'adolescent.

- C'est parce que c'est un bon professeur mais je peux encore faire mieux !

Le jeune homme était beaucoup trop modeste mais c'était dans son caractère.

Henry : « -Allons-bon, Vous méfiez-vous de certaines personnes à la cour ?? Qui sont-elles et pour quelles raisons ? »

Aymeric s'était quelque peu attendu à cette question, ayant eu vent que certaines personnes n'aimaient pas le souverain mais dans le cas de l'adolescent, cela était du à la jalousie pure et simple. En effet, lors du bal, Aymeric avait réussi à éloigner un prétendu rival à ses yeux de la fille de l'Ambassadeur de France. Cela n'avait sans doute pas plu aux amis de l'Italien et ceux-ci lui avaient tenu à lui donner une petite leçon.

- Certains ont, comment dire, tenu à venger l'un de leurs amis parce que je l'avais envoyé voir une certaine dame pour être avec une certaine demoiselle !

Il hésitait à lui dire que la demoiselle en question était celle que le souverain ne pouvait pas supporter. Il préférait que ce soit son frère qui lui pose la question à moins s'il était déjà au courant de l'attachement qu'avait le jeune homme pour la française.

MESSAGES : 324 DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2011 HUMEUR : Massacrante

Henry était vraiment de bonne humeur cette soirée là. Visiblement, son jeune demi-frère l’avait aisément remarqué et semblait avoir l’intention d’en profiter ! Le roi restait calme, attentif et compréhensible. Rares étaient les jours où ces qualités de Sa Majesté ressortaient en plein public.
Enfin bref, le souverain ne pu s’empêcher de sourire une nouvelle fois lorsque le chevalier-bachelier répliqua «C'est parce que c'est un bon professeur mais je peux encore faire mieux ! ». Henry remarqua sans aucune difficulté la pointe de modestie présente dans la voix de son cadet ; il ne tarda donc pas à le pointer :

« - Vous voilà bien modeste Aymeric… Croyez moi, si Sir Anthony m’a venté vos talents, c’est que ceux-ci doivent exister.»

En effet, Sir Anthony était un précepteur très exigent et sévère et le roi avait rarement entendu cet homme féliciter ou venter les mérites d’un de ses élèves.
Sa Majesté eu un second sourire rêveur en pensant à la modestie de son demi-frère illégitime. Certes, une petite ressemblance physique existait entre les deux hommes ; mais Henry se rendit compte qu’au niveau caractère, il en était de même car Henry était également connu pour être un être plutôt modeste. En effet, il avait toujours aimé sous-estimer certains de ses talents afin qu’on le félicite et l’estime d’avantage. Un trait de caractère assez égoïste mais bien vu envers les autres nobles de la cour…
Le roi sortit néanmoins de ses pensées lorsqu’une autre chose capta son attention. En effet, quand Aymeric daigna enfin répondre à l’interrogation précédente de Sa Majesté, le roi fut quelque peu surprit et sa curiosité naturelle prit le dessus « Certains ont, comment dire, tenu à venger l'un de leurs amis parce que je l'avais envoyé voir une certaine dame pour être avec une certaine demoiselle !». Henry eu alors un petit rire amical et très intéressé…Il était connu que le souverain était friand des récits et des exploits amoureux des lords de la cour, notamment d’un certain Charles Brandon…
Le roi n’hésita donc pas une seconde et voulu aussitôt en savoir d’avantage, il reprit donc la parole et dévisagea son demi frère d’un œil intéressé et curieux :

« - Cela fait beaucoup d’énigme...Puis-je connaitre l’identité de cette ‘certaine demoiselle’ qui semble vous avoir emprisonné le cœur et l’esprit ? »

Tant que le roi était de bonne humeur, tout allait bien pour Aymeric et il faut dire que ce petit entretien fraternel lui plaisait beaucoup. Il souhaiterait en avoir d'autres comme celui-ci, peut-être pourquoi pas demander conseil à son frère pour certaines choses, comme le font tous les frères même si c'était plutôt compliqué dans le cas du jeune homme. Le roi n'hésita pas un instant à faire remarquer la modestie de son cadet :

Henry : « - Vous voilà bien modeste Aymeric… Croyez moi, si Sir Anthony m’a venté vos talents, c’est que ceux-ci doivent exister.»

Aymeric admirait beaucoup Sir Anthony qui était un grand homme et un excellent précepteur bien qu'il était exigent et sévère à la fois, il n'avait pas à l'être souvent avec le jeune homme. L'adolescent ne se savait, en tout cas, pas aussi talentueux, lui qui avait le plus passé de son temps à aider sa mère dans les champs. Il avait été des plus surpris lorsque la princesse Margaret lui avait dit qu'il était un merveilleux danseur en plus de son talent à tout retenir avec une certaine rapidité. Pour lui, les cours que lui donnait Sir Anthony étaient un véritable plaisir et il s'amusait beaucoup. Contrairement à son ainé, il sous-estimait complètement ses nombreux talents.
Quand il parla de ce qu'il avait fait pour mériter la petite blague qui lui avait été adressée, il ne mentionna pas que la demoiselle en question était Aliénor Delacours. Du moins, pour le moment. Le souverain eut un petit rire amical mais il fut aussitôt très intéressé. A la cours, on entendait beaucoup les exploits de quelques lords dont un certain Charles Brandon qui était connu pour etre un ami proche du roi.

Henry : « - Cela fait beaucoup d’énigme...Puis-je connaitre l’identité de cette ‘certaine demoiselle’ qui semble vous avoir emprisonné le cœur et l’esprit ? »

Aymeric eut un petit sourire à la fois timide et mystérieux. Il ne savait pas comment son frère allait prendre sa révélation mais comme disait si bien le dicton : « le coeur a ses raisons dont la raison ignore! » Il savait que fort bien que le roi et lady Aliénor ne s'entendaient absolument pas mais s'il pouvait un peu calmer la demoiselle à sa manière, Aymeric ne demandait pas mieux. Surtout qu'elle lui plaisait plus que beaucoup.

- Aliénor Delacours majesté ! Je sais que vous ne l'appréciez pas beaucoup mais à peine ais-je posé les yeux sur elle que Cupidon me perça d'une de ses flèches !

MESSAGES : 324 DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2011 HUMEUR : Massacrante

« -Voici un nom auquel je ne m’attendais pas sortir de votre bouche… »

Se fut la réaction immédiate du Roi. Jamais Henry n’aurait pensé que son demi-frère bâtard était amoureux de cette Aliénor Delacours ! La phrase de son frère cadet résonnait encore dans son esprit « Aliénor Delacours majesté ! Je sais que vous ne l'appréciez pas beaucoup mais à peine ais-je posé les yeux sur elle que Cupidon me perça d'une de ses flèches ! ». Oui, il avait bien entendu. Comment pouvait-il s’amouracher d’une telle sotte ?
Le souverain c’était plutôt attendu à entendre Aymeric prononcer le nom d’Evangeline ou d’une autre lady à la cour, mais certainement pas la fille de l’ambassadeur français !
Henry resta pensif quelques instants, les sourcils légèrement froncés. Toutefois, il brisa le silence qui venait de s’installer et reprit la parole, d’un ton complètement incompris et indigné :

« -Vous a-t-elle ensorcelé pour que vous tombiez ainsi sous ses charmes ? Une femme aussi têtue, déloyale et irrespectueuse ? Permettez-moi de douter de ses sentiments à votre égard… »

Le roi regarda fixement le chevalier-bachelier. Toutefois, le jeune adolescent semblait dire vraie et le regard de ce dernier semblait véritablement ailleurs. Visiblement, Aymeric était réellement amoureux de la demoiselle… Henry ne pu alors s’empêcher de lever les yeux au ciel et de pousser un soupire d’exaspération. Il s’enfonça d’avantage dans son fauteuil, ferma les yeux un court instant tout en posant l’une de ses mains sur ces yeux clos. Il était en intense réflexion et avait encore du mal à réaliser ce que venait de lui annoncer son demi-frère. Sa Majesté resta dans cette position quelques minutes, laissant ainsi de nouveau le silence s’installer. Puis, il finit par se redresser brutalement et répliqua d’un ton entendu, sérieux, mais visiblement, aucun signe de colère n’était palpable chez le souverain…

« - Toutefois, si amour il y a, je compte sur vous pour la rééduquer comme il se doit car son caractère insupportable m’exaspère au plus haut point !
Si vous tenez réellement à elle, je vous conseille donc de la mettre en garde et de la surveiller de prêt si elle tient à garder sa tête fixée sur ses épaules. Car comme vous le savez Aymeric, ma bonté a des limites… »

Henry regarda fixement Aymeric. Il attendait une réaction de sa part. Malgré tout, le souverain espérait que sa phrase n’allait pas trop froisser son demi-frère, mais plutôt, qu’elle allait le convaincre de changer de partenaire afin de ne pas se compliquer l’existence avec une telle furie !

Henry : « -Voici un nom auquel je ne m’attendais pas sortir de votre bouche… »

Cela n'étonna guère Aymeric. Il savait que fort bien que le roi et la jeune Aliénor ne s'entendaient absolument pas mais que depuis quelques temps, celle-ci avait dépassé les bornes, recevant de la part sa gracieuse majesté une royale gifle. Mais depuis, il semblerait que la jeune fille n'ait plus fait parler d'elle et pour cause, celle-ci était partie pour quelques jours en France voir de la famille. Le jeune homme vit son frère rester pensif un moment tout en fronçant les sourcils. Un silence s'installa car Aymeric faisait bien attention à ses paroles aprés lui avoir révéler les sentiments qu'il avait pour la française. Henry brisa le silence et reprit la parole sur un ton incompris et indigné :

Henry : « -Vous a-t-elle ensorcelé pour que vous tombiez ainsi sous ses charmes ? Une femme aussi têtue, déloyale et irrespectueuse ? Permettez-moi de douter de ses sentiments à votre égard… »

Oui, c'est vrai qu'elle était irrespectueuse et forte têtue mais une partie de son caractère tempéré lui plaisait beaucoup mais pour dire certaines vérités au roi, Aymeric pensa que la meilleure des choses était de le dire avec tact et diplomatie. Certes, il ne savait pas encore trouver les bons mots pour faire passer ses avis auprès du souverain mais il finira bien par savoir comment faire avec lui. Mais Aymeric se perdit dans ses propres pensées, revoyant le doux visage de la fille de l'ambassadeur de France. Il repensa à la danse qu'il avait eu avec elle lors du bal. Tout à coup, le roi reprit la parole une nouvelle fois aprés quelques minutes de silence dont n'avait pas fait attention l'adolescent. Le ton de son frère était entendu, sérieux mais il ne ressentit aucune colère.

Henry : « - Toutefois, si amour il y a, je compte sur vous pour la rééduquer comme il se doit car son caractère insupportable m’exaspère au plus haut point !
Si vous tenez réellement à elle, je vous conseille donc de la mettre en garde et de la surveiller de prêt si elle tient à garder sa tête fixée sur ses épaules. Car comme vous le savez Aymeric, ma bonté a des limites… »

- Oui votre majesté ! J'y veillerai !

Pour Aymeric, c'était une sorte de « bénédiction » si l'on peut dire mais il est vrai qu'il avait un bien meilleur avantage que ses ainés. N'étant pas reconnu fils de roi, il avait donc la possibilité d'épouser qui il voulait et là, il était tellement pris d'amour pour Aliénor qu'il ne voulait qu'elle et non une autre. Mais c'était la première fois de sa vie qu'il voyait déjà son avenir marié avec une jeune femme dont cela ne faisait pas longtemps qu'il l'aimait. Courtiser donc n'était pas dans ses habitudes mais il fallait bien l'avouer qu'il se débrouiller plutot bien depuis le bal ... hormis qu'il s'était attiré les foudres de certains jeunes nobles mais cela, il s'en fichait un peu. Cependant, il était sur d'une chose : la jeune française l'appréciait plus que beaucoup et il avait vite remarqué les nombreux regards qu'elle lui avait lancer ce soir-là.

MESSAGES : 324 DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2011 HUMEUR : Massacrante

« -Vous avez intérêt… »

Le roi regarda fixement Aymeric. Oui, ce dernier avait grandement intérêt à surveiller de prêt l’élue de son cœur, car si elle continuait à être aussi fougueuse, alors son demi-frère bâtard ne pourrait en aucun cas envisager un quelconque avenir avec elle. Toutefois, les paroles que venaient de prononcer Aymeric semblaient sincères «Oui votre majesté ! J'y veillerai ! ».
Le roi doutait cependant sincèrement que le jeune adolescent puisse ‘dresser’ comme il se doit la fille de l’ambassadeur. Malgré cette pensée qui vint comme une évidence à l’esprit de Sa Majesté, Henry n’en fit pas part à son frère cadet…Il se contenta de soupire une nouvelle fois profondément et répliqua :

« - Mais ne nous querellons pas pour de telles histoires, voulez-vous ? Les femmes nous rendrons fous à lier, croyez-moi… »

Henry le regarda d’un air entendu. Visiblement, le roi savait de quoi il parlait et ses nombreuses ‘expériences’ qu’il avait eu avec les femmes lui montrait au combien le sexe féminin était malin, déterminé et perfide.
Bien que le souverain aurait pu partir dans une folle colère suite à la révélation de son jeune demi-frère, il n’en fit rien. De plus, sentant réellement que la situation partait, à son gout, beaucoup trop vers les femmes et cette Aliénor, le roi préféra couper court à la conversation et changer de sujet.
Il était visiblement partit sur de nouvelles bases avec Aymeric et n’avait pas l’intention de gâcher ces quelques paroles amicales et fraternelles qu’ils venaient d’avoir entre eux.
Le roi resta donc assit confortablement sur son fauteuil. Il perdit de nouveau son regard azur dans ses pensées ; visiblement, le souverain cherchait un nouveau sujet de conversation à partager avec Aymeric…Toutefois, aucune idée ne lui vint instantanément à l’esprit.
Le souverain commençait à fatiguer et il jugea bon d’arrêter là sa conversation nocturne avec son demi-frère. Les efforts qu’il avait faits à l’égard d’Aymeric pour lui paraitre agréable et serein l’avait épuisé et son envie de dormir se fit ressentir dans tout son corps.
Mais alors que le roi pensa avec envie à son lit, il se souvint immédiatement qu’une femme l’y attendait ! Oui, Charles Brandon devait se charger d’inviter une charmante Lady de la cour à partager le lit de Sa Majesté pour la nuit. Soudain, l’envie momentanée de dormir de Sa Majesté s’évanouie et son impatiente à se retrouver en plaisante compagnie dans ses appartements le réveilla aussitôt et le fit lever brutalement de son fauteuil. Henry réajusta machinalement ses habits, et, tout en reportant son regard sur son demi-frère bâtard, il répliqua :

« -Bien, je crois que je vais vous laisser à votre lecture. Diverses obligations auxquelles je me dois de répondre, m’attendent encore …»

Le souverain n’avait, bien entendu, aucunement l’intention de révéler la véritable raison de son départ soudain…Il resta donc vague dans ses intentions, mais attendit néanmoins une quelconque réaction de son demi-frère avant de tourner les talons et rejoindre à grandes enjambées ses appartements…

Henry : « -Vous avez intérêt… »

Le jeune homme avait grandement compris les enjeux et il avait bien l'intention de veiller sur l'élue de son cœur. Le roi soupira pour la énième fois avant de répliquer :

Henry : « - Mais ne nous querellons pas pour de telles histoires, voulez-vous ? Les femmes nous rendrons fous à lier, croyez-moi… »

- Oui, il vaut mieux clore le sujet !

L'adolescent sourit légèrement. Malgré le petit sujet un peu épineux sur les femmes, il avait beaucoup apprécié la conversation qu'il avait eu durant la soirée avec son frère, le roi. Il commençait à se faire une idée sur lui et comprenait bien à quel point être souverain n'était pas toujours facile. Henry portait sur ses épaules de lourdes responsabilités et chaque décision qu'il prenait pouvait avoir de grandes conséquences. Mais plus ils avaient dans la soirée, plus il se faisait tard et Aymeric devait s'avouer qu'il commençait à tomber de fatigue, ce qui semblait être aussi le cas du souverain qui se leva précipitamment.

Henry : « -Bien, je crois que je vais vous laisser à votre lecture. Diverses obligations auxquelles je me dois de répondre, m’attendent encore …»

- Je comprends. Je commence d'ailleurs à avoir sommeil ! Je vais rentrer dans mes appartements ! Je vous souhaite une bonne nuit majesté.

Aymeric salua respectueusement son frère avant de se lever et d'aller ranger le livre qu'il avait lu avant que Henry n'arrive et qu'ils entament un moment de complicité et de fraternité. Un moment qui restera gravé dans l'esprit de l'adolescent pour l'instant. Il rentra ensuite dans ses appartements. Il espérait avoir d'autres moments comme celui-ci mais il avait largement le temps, le métier de roi prenait certainement une plus grande partie d'Henry mais malgré le caractère imprévisible, il appréciait de plus en plus le roi. Robert l'aida à s'habiller pour la nui bien que cela le gênait toujours autant mais il s'y faisait à présent. Il se coucha et s'endormit peu après.

**Contenu sponsorisé**