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Henry VIII, jeune roi plein d'ambition, prend le trône d'angleterre. C'est un regne plein d'intrigues qui se prépare.
 
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Une envie soudaine de changer d'air... {Libre}

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Henry Tudor
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MessageSujet: Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Icon_minitimeSam 21 Mai - 22:59

    Henry adorait se promener sur son destrier. D’ailleurs, il lui semblât qu’une éternité s’était écoulée depuis le dernier jour ou il avait monté son cheval. Les affaires de l’état et diverses occupations et obligations avaient empêchées Henry de s’accorder un quelconque temps de repos et de détente. Non, ces derniers jours, l’heure n’était pas à la relaxation et aux bavardages ; Henry se devait de répondre à son rôle de Roi d’Angleterre et beaucoup de choses se jouaient en ce moment. Il n’avait donc pas le droit à l’erreur et nombreux de ses conseillers et avocats lui conseillaient vivement de consacrer toute son énergie et tout son temps au Royaume afin d’éviter d’aggraver ou de compliquer la situation -déjà beaucoup top tendue à son gout-.
    Henry accordait ainsi donc un temps fou à ces affaires qui lui compliquait l’existence et l’agaçait fortement. D’ailleurs, cela jouait énormément sur son moral et nombreux de ses proches avaient sans aucun mal remarqué son caractère insupportable ces derniers jours.
    Henry avait donc besoin d’une petite pause, aussi courte soit-elle, il devenait presque vital pour lui de faire un petit break.
    C’est donc sur un coup de tête et en tout imprudence que le roi Henry VIII prit la décision de stopper momentanément ses responsabilités et de s’offrir un petit temps de repos et de détente.
    La solitude, Henry l’avait toujours apprécié et elle lui manquait énormément ! Il lui arrivait d’ailleurs des jours ou Sa Majesté enviait les plus démunis pour leur liberté et leur manque de responsabilité et de décisions importantes à prendre vis-à-vis du royaume d’Angleterre.
    Mais malgré tout, Henry n’avait pas le choix et Dieu l’avait élu et mis sur cette Terre pour veiller en tant que souverain sur l’Angleterre. C’est donc, avec parfois quelques maladresses, qu’Henry essayait au mieux de répondre aux attentes du peuple qu’il chérissait malgré ce qu’on pouvait entendre là-dessus.

    Mais voilà, le levé du soleil en cette journée avait été de trop pour le roi. A fleur de peau et plus énervé que jamais, sa séance qu’il devait assurer à la salle du conseil l’agaça au plus haut point.
    En effet, alors que ses conseillers lui rappelaient toutes les affaires en cours et au combien il devait redoubler de vigilance et d’efforts, Henry ne pu le supporter. C’est ainsi, qu’il partit de la salle à grandes enjambées, claquant la porte derrière lui et laissant ses conseillers et avocats seuls à seuls.
    Henry avait besoin d’air, il étouffait. Ces pas le portèrent alors instinctivement vers les écuries du château. Rares étaient les fois ou Henry s’y rendait seul ca il avait pour habitude de toujours être accompagné d’un de ses proches, notamment pour des parties de chasse. C’est donc avec beaucoup de surprise et d’incompréhension que les palefreniers et autres serviteurs du château virent arriver le roi seul dans les écuries. Malgré les nombreuses courbettes et salutations faites à son égard, Henry ignora tout ce petit monde et continua de marcher d’un pas décidé en direction du boxe de son cheval officiel et, de surcroit, préféré.
    Arrivé à destination, il ordonna rapidement à un palefrenier de le préparé, et, après avoir attendu à peine quelques minutes que travail soit fait, il monta avec facilité sur le cheval et talonna ses flancs afin qu’il avance au trot jusqu’au pont-levis du château.
    Encore une fois, de nombreux regards inquiets, incompris mais respectueux suivirent le trajet emprunté par le roi. Toutefois, personne n’osa l’interpeler, ni même le questionner ou le regarder dans les yeux.

    Henry passa alors le pont –levis avec précipitation et jeta rapidement un regard au garde posté prêt de la porte afin de lui faire clairement comprendre qu’il n’avait pas intérêt de le questionner ou de se mettre en travers de son chemin. Visiblement, ce dernier comprit le message et laissa passer le roi en effectuant une grande révérence sur son passage.
    Henry partit ensuite au galop, droit devant lui, n’ayant pas véritablement de destination en tête. Il voulait s’aérer l’esprit, seul, voilà tout.
    Toutefois, il était inutile de mentionner la présence d’un soldat du royaume, à quelques mètres du roi. Car, il état évident qu’une telle personnalité du royaume ne pouvait sortir en toute solitude. Non, cela était inimaginable, car, Henry n’était pas à l’abri d’une quelconque attaque ou agression…
    Malgré cette présence discrète du soldat, Henry était seul et espérait vivement ne pas être dérangé…Toutefois, il n’en fut pas ainsi ,car, alors que le roi chevauchait à grandes foulées sur ses terres, quelque chose (ou quelqu’un ^^) vint s’interposer devant son chemin…

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Aymeric Whylder
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MessageSujet: Re: Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Icon_minitimeDim 22 Mai - 0:05


Aymeric s'était levé de bonne humeur ce matin-là. Certes, ces dernières semaines ne lui avait pas été pas de tout repose : étude des us et coutumes de la cours par lady Chapuys, ses études personnelles sur l'histoire en général et la littérature et dernièrement, il s'était mis à étudier le latin en plus de ses leçons avec Sir Antony Gallows. Robert l'aida à se préparer bien qu'il aurait aimer le faire lui-même. Ce n'était pas facile pour lui de se plier aux traditions de la noblesse mais il en faisait désormais parti et il commençait à se comporter comme un gentilhomme. Après s'être habillé et avoir pris son déjeuner, le jeune homme voulut se promener un peu à l'extérieur du palais. Il voulait surtout se retrouver seul car la vie de château n'était pour l'instant pas vraiment sa tasse de thé. La plupart des courtisans de la cours passaient leur temps à parler sur le dos d'un tel ou d'un tel, ce qui ne lui plaisait vraiment pas.
Il était pourtant encore assez tôt mais il s'en moquait car dans son ancien village, il apprit à se lever tôt et le froid matinal ne lui pouvait lui faire que du bien. Il prit un livre qu'il venait de s'acheter : un livre sur la poésie de Ronsard.Avec l'argent qu'il avait obtenu grâce à la rente qui lui avait été versée, il pouvait s'offrir tout ce qu'il voulait mais il y faisait très attention à ne pas trop tout dépenser d'un seul coup. Il sortit ensuite et un peu plus tard, se trouvant seul dans la forêt, il se trouva un endroit où s'asseoir et lut un peu son livre. Il savait un peu lire et parler le français mais avec un horrible accent anglais. Il avait toujours trouvé cette langue aussi magnifique que l'anglais. Bien sur, il était au courant des rivalités entre la France et l'Angleterre mais il estimait que pour l'instant, cela ne le regardait pas. Peu aprés, il arrêta sa lecture et se remit à marcher. Cependant, il fut rapidement perdu dans ses pensées. La jeune fille qu'il avait croisée à la bibliothèque hantait à nouveau son esprit. Mais grâce à son valet, Robert, il connaissait désormais son nom : Aliénor Delacours. Elle était la fille de l'ambassadeur de France et vivant à Londres depuis environs dix ans. Elle avait une année de moins que l'adolescent mais elle avait déjà tout d'une lady. Aymeric ne savait pas comment l'aborder mais de temps en temps, surtout lors des repas du soir, il avait souvent remarqué que la demoiselle l'observer parfois, esquissant un doux et magnifique qui avait pour effet de faire battre son cœur.
Tout à coup, il fut sorti de sa rêverie par des bruits de galops et il y eut tout juste le temps de se mettre sur le côté pour éviter de se faire par le cavalier qui arrivait à vive allure mais il ne fit pas attention sur l'identité du cavalier.


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MessageSujet: Re: Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Icon_minitimeDim 22 Mai - 19:04

    Henry était partit au grand galop ; les rênes de son cheval blanc étaient serrés et un filet de bave sortait légèrement de sa bouche. L’étalon, un magnifique pur-sang arabe était le destrier préféré du roi, un riche sultan du continent africain lui avait généreusement offert il y a quelques années, en signe de reconnaissance et de présent royal. Le royaume entier avait pour interdiction de le monter car seul le roi en avait la possibilité et le pouvoir. Ce pur-sang était très nerveux et dynamique, toutefois, Henry adorait sa rapidité et sa beauté…Avec lui, il était certain de gagner toutes les courses, de rapporter le meilleur gibier et de s’envoler dans un autre monde quand il le lançait au grand galop.
    Là, son cheval était heureux, il courait aussi vite que ses pâtes pouvaient lui permettre et Henry suivait les mouvements amples et réguliers avec beaucoup d’aisance. Sa majesté était ravie de ce moment là qui lui permettait de s’évader et de changer d’idées. Il se défoulait autant que son équidé ; un vrai moment royal pour lui.
    Mais soudain, Henry fut sortit de ses pensées libérées et de sa course folle quand un individu sortit de nulle part, en plein milieu du chemin. Tournant légèrement ses rênes afin d’éviter de peu la silhouette, Henry du, contre son gré, ralentir l’allure de son cheval. Enervé et le cœur battant la chamade suite à cette surprise qui l’avait légèrement effrayé, Henry tourna brusquement les rênes d’un côté afin de faire faire demi-tour à son cheval. Il retalonna ce dernier afin de le faire trotter jusqu’à la silhouette qu’il avait précédemment aperçu mais qu’il n’avait pu identifier suite à la vitesse.

    Son cheval était très énervé et ruait légèrement, lui aussi était agacé d’avoir été coupé si brusquement dans sa course. Tout en faisait demi-tour, Henry reconnu non sans mal l’identité du ‘coupable’, il eu un sourire nerveux en découvrant que l’homme en question n’était autre que son demi-frère bâtard et benêt Aymeric Whylder ! Henry s’approcha de lui, toujours sur le dos de son destrier.
    Il en va également de même, que lorsque Henry avait stoppé sa course et lorsqu’il avait soudainement fait demi-tour, le garde précédement évoqué avait fait de même et rejoignait le souverain, cette fois-ci, beaucoup plus prêt de lui. Malgré tout, Henry lui fit un signe de tête, signifiait clairement qu’il n’avait pas besoin d’intervenir et qu’il devait rester à distance…
    Henry avait bien l’intention de titiller encore ce jeune-homme qui s’avérait être un excellent souffre-douleur^^.
    Bref, Henry commença à tourner autour de lui, toujours à cheval, et le dévisagea d’un regard menaçant, tout en répliquant d’une voie catégorique, agacée et légèrement essoufflée :


    « -Vous voilà encore sur mon chemin ?! »

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Aymeric Whylder
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MessageSujet: Re: Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Icon_minitimeDim 22 Mai - 19:32




Aymeric préféra continuer son chemin, ignorant que le cavalier qui l'avait accosté n'était rien d'autre que le roi. Tout à coup, il entendit une voix qui lui sembla agacée et légèrement essoufflée :

Henry : « -Vous voilà encore sur mon chemin ?! »

Le jeune homme se retourna, le visage serein et plus reposé que lors de leur première rencontre. A présent, il n'était plus si angoissé qu'il y a plusieurs semaines. Il avait bien compris comment était le roi et ses leçons avec Lady Chapuys lui avaient bien servi en plus de ses nombreuses observations. D'un ton calme, le jeune homme salua son frère respectueusement et lui répondit :

- Bonjour votre majesté ! Veuillez m'excuser pour vous avoir obligé de stopper votre course !J'ignorais que vous vous promenez également dans les environs !

Il commençait à avoir un peu plus d'assurance dans sa voix et dans ses gestes. Cela montrait que c'était un garçon très intelligent contrairement à ce que l'on pouvait parfois penser de lui. Il avait toujours tenu à ce que l'éducation que l'on lui avait donné ne soit pas donner pour rien. Ne voulant pas trop le déranger d'avantage, surtout s'il commençait à être de nouveau de mauvaise humeur, il valait mieux le laisser seul, ce qu'Aymeric jugea bon de faire. Il aurait bien voulu discuter avec son frère le roi mais il ne savait pas quel sujet pourrait l'intéresser. Cependant, il fut intrigué par la monture du roi. Il avait déjà monté des cheveux mais jamais un aussi magnifique cheval comme celui-là ! Cela devait être un étalon pur sang ! James lui avait d'ailleurs appris à monter à cheval quand ils étaient enfants. Mais l'adolescent salua une nouvelle fois le roi avant de s'apprêter à faire demi-tour.
Il allait se retourner pour demander quelque chose au roi mais s'en avisa rapidement. Il ne voulait vraiment pas le déranger, ni le mettre une nouvelle fois en colère. Quand il aperçut au loin le garde, il sut que ce n'était pas le bon moment pour lui poser des questions sur leur père, feu Henry VII. Tout à coup, il entendit un second bruit de galop mais plutôt au trot. Il vit alors apparaître, sur une magnifique jument à la robe blanche, celle pour qui son cœur battait. Si l'on observait bien Aymeric, on pouvait apercevoir dans son regard comme des petites étoiles qui faisaient briller encore plus ses splendides yeux bleus. Il était à présent clair que le jeune homme n'avait d'yeux que pour la fille de l'Ambassadeur de France, celle-ci étant un des plus beaux partis mais suite à l'arrivée de Sir Aymeric, certaines jeunes filles ne se privaient pas pour faire d'éloge sur ce mystérieux lord étant solitaire mais d'un certain charme.


- Mademoiselle Delacours !

Il s'approcha d'elle et lui fit un baise-main avec le plus grand respect. Oui, son regard était rempli d'amour pour la jeune fille et personne ne pouvait l'ignorer.






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MessageSujet: Re: Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Icon_minitimeDim 22 Mai - 19:58

Comme d'habitude, Harmone s'était levé tôt et, après s'être habillée de sa robe la plus élégante, elle traversa la pièce centrale de la petite maison de la famille Cassian pour gagner la chambre de ses deux frères ainés. Passant sa tête par l'entrebâillement de la porte, elle constata que Rupert et Stevens dormait à poings fermés, l'un roulé en boule, l'autre étendu de tout son long, la bouche grande ouverte. Étouffant un petit rire, elle entre et secoua doucement ses frères en leur murmurant doucement à l'oreille qu'ils devaient se lever. Puis, tandis qu'ils émergeaient de leur sommeil en grognant, Harmony gagna la chambre de son père. Un sourire tendre se dessina sur son visage alors qu'elle observait cet homme aux cheveux grisonnants qui l'avait élevé avec tant d'amour malgré la mort de sa femme. La jeune femme alla l'embrasser sur le front et un sourire se dessina sur son visage marqué par les rides, lui indiquant qu'il était réveillé. Une fois sa tâche faite, Harmony quitta la pièce pour aller à la cuisine préparer le repas pour les trois hommes de sa vie.
Une demi-heure plus tard, la famille Cassian terminait son déjeuner tandis que le soleil s'élevait peu à peu vers le ciel pour éclairer les provinces anglaises de ses rayons. Tandis que ses frères et son père se levait pour aller se mettre au travail, Harmony débarrassa la table puis alla chercher un tissu de laine dans sa chambre avec lequel elle se couvrit les épaules. Ce jour-là, elle n'irait pas travailler dans les champs avec sa famille: elle se rendait à Whitehall Palace faire une visite à Lady Evangéline Chapuys pour la distraire de sa voix. Étant donné que leur maison était assez isolé et que Harmony préférait faire la route à pied, une longue route l'attendait et c'était pour cela qu'elle partait tôt. Après s'être assurée d'être assez présentable, Harmony quitta sa modeste maison.

Plus tard, alors que Harmony marchait d'un pas léger sur le chemin menant jusqu'au château, elle perçut trois silhouettes à l'horizon dont deux à cheval. S'approchant de quelques mètres, la jeune femme reconnu le profil de Aymeric, ce jeune homme dont elle avait fait la connaissance par l'intermédiaire d'Evangéline Chapuys. Observant avec attention les deux cavaliers, elle vit une jeune femme dont elle ignorait l'identité et un homme qui se trouvait être le roi en personne! Soudain intimidée, Harmony s'arrêta brusquement à une dizaine de mètres d'eux se demandant si elle devait poursuivre sa route ou non. Après réflexion, elle pouvait tout à fait passer devant eux en les saluant et poursuivre sa route: le roi n'aurait que faire d'une simple paysanne. Harmony se remit donc à marcher. Arrivée à leur hauteur, ils se tournèrent vers elle. Se mettant à une distance respectueuse du roi, la jeune femme fit la révérence devant lui.

-Votre Majesté.

Se doutant que la jeune femme cavalière était de sang noble, elle s'inclina également devant elle puis se tourna vers Aymeric et le salua poliment en lui adressant un sourire mais ce dernier semblait bien trop préoccupé par la demoiselle à cheval qu'il la remarqua à peine. Ne se vexant pas le moins du monde, Harmony s'inclina une nouvelle fois devant le roi puis fit quelques pas dans le but de s'éloigner.

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Aliénor M. Delacours
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MessageSujet: Re: Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Icon_minitimeDim 22 Mai - 20:00

    Ce matin là ressemblait à tout les autres depuis déjà bien des mois. Ce soleil calme qui éclairait de ses rayons doux et pales la terre d'Angleterre, venait de se lever depuis quelques heures et il baignait la chambre d'Aliénor d'une agréable chaleur diffuse. Le jeune femme, encore enroulée dans ses draps, se réveillait paisiblement alors qu'un rai de la lumière matinale se posait sur sa joue laiteuse. Ouvrant un œil, puis l'autre avec une lenteur exquise; la belle française finit par s'étendre de tout son long. Un soupir léger mais grave sortit de sa bouche lorsque, après s’être assise au bord de son lit, elle posa les pieds sur le sol froid. Cela faisait bien des années qu'elle vivait là maintenant et, pourtant, elle ne se faisait toujours pas à cette nouvelle vie. Tout ici était bien trop différent et semblable à la fois. Elle était toujours la fille de l’ambassadeur de France, elle était toujours française mais ici, elle devait jouer son rôle, elle le devait à son père; cet homme si important au yeux du roi au lys blanc et qui avait été envoyé ici pour raison politique et diplomatique.
    Nouveau soupir franchissant ses lèvres engourdies par les restes de la poussière de Morphée. Enfilant rapidemment une robe de chambre couleur de sable, Aliénor attrapait une pomme sur le plateau qu'on lui avait monté; une pomme rouge comme le sang, rouge comme l'amour, ce même rouge de la passion ardente qui enflammait les cœurs des êtes humains. Un sourire s’attitrait alors sur son visage et la demoiselle croquait dans le fruit sans plus de retenue.

    Après avoir terminé son rapide petit-déjeuner fruitier, la jeune femme se retournait vers son armoire de bois massif et, alors qu'elle ouvrait en grand les battants, son visage se fendit d'un rictus de surprise. A l'intérieur ne se trouvait que des robes à volants, à rubans et autres jupons, plissures, broderies et perles... Des robes que seules les femmes de la cours acceptaient volontiers de porter. Bien sur, Ali faisait aussi partie de ces personnes mais uniquement quand son père ou l'occasion s'en faisait ressentir; car après tout, ce n'était réellement pas son genre toute cette fioriture et ces fanfreluches. Farfouillant tout les recoins de ce pauvre meuble, elle débusqua finalement, après un long combat acharné contre une manche de tissu bouffante, une tenue plus appropriée à son style et à ses intentions.
    Un bliaud émeraude uni et d'une simplicité déconcertante, voir effarante selon ces Dames, que la rouquine rehaussa d'une ceinture de cuir patiné par le temps et l'usure, qu'elle attacha sur ses hanches et révélant ainsi d'autres formes avantageuses au passage. S'attardant devant le miroir pour voir si tout était à peu près présentable, ordonné et surtout "passe-partout"; une grimace humoristique se dessinait sur sa figure fraiche. Ses cheveux roux... Une vraie plaie... Car comment vouliez vous passer inaperçue alors que tout autour de votre tête; dansaient des gerbes de flammes, aussi libres et indomptables que le vent, aussi magnétiques que les braises d'un feu ardent. Troisième soupir de la matinée alors que la jeune femme s’employait à organiser quelque peu cette cascade de boucles. Finalement, il fut vite décidé qu'une coiffure simple serait des plus appropriée: un coup de brosses et trois épingles plus tard, une tresse souple retombait entre les épaules frêles de la française.
    Debout en moins de deux et se dirigeant vers la porte de ses appartements, Aliénor enfilait prestement sa pair de cuissardes favorites, peu féminines mais tellement pratiques pour les randonnées à cheval; et une cape sombre: bleu foncé ou noir, elle n'aurait sut le dire.

    Passant le porte de sa chambre en rabattant sur son visage le large capuchon du manteau, le furtive rouquine exécutait un ballet stratégique pour éviter toutes personnes susceptibles de la reconnaitre. Il ne lui fallut que peu de temps pour se retrouver aux écuries. A l'intérieur, s'affairaient plusieurs jeunes hommes dont Gary, le palefrenier officiel du roi. Malheureusement pour Ali, alors qu'elle passait devant le jeune homme, ce dernier se retournait à son passage et s'inclinait respectueusement.

    - Lady Aliénor, puis-je faire quelque chose pour vous?!

    Se retournant prestement et plaquant un doigt fin et gracile sur les lèvres du jeune homme, la dite lady faisait échapper à sa bouche un léger sifflement indiquant un silence empli de secret; puis s'assurant que personne ne les écoutait, elle lui soufflait calmement à l'oreille.

    - Si tu pouvais m'aider à seller ma jument je t'en serais reconnaissante. Et bien sur, pas un mot de mon escapade à qui que se soit, si mon père venait à l'apprendre...

    Un hochement de tête entendu et tout deux partirent vers le box de la jument d'Aliénor. Alros qu'ils approchaient silencieusement, du moins le croyait-il, l'équidé releva les oreilles et piaffait à la venue de sa maitresse. Tenant la main vers elle, la pouliche posait ses naseaux au creux de la paume tiède de la française. Très vite, elle sut sellée et conduite à l'extérieur de l'écurie. Aucun mots ne fut échangé, même après que le palefrenier ait aidé le belle à se hisser. Un regard, un sourire et un mouvement de tête suffirent pour qu'ils se transmettent les remerciements et déjà, Aliénor lançait la jument au galop.
    Une course régulière et un pas allongé, la jeune haquenée n'était pas des plus rapide mais son endurance était à toutes épreuves. Le temps paraissait filer entre les crins de sombres de la monture, tout comme les paysages défilaient sous les yeux de la cavalière. Le jeune aristocrate aurait put restée ainsi si au long, elle n'avait pas vue cette tache blanche puis les quatre silhouettes se découpant sur l'horizon. Faisant ralentir l'allure de sa cavale alors qu'elle approchait du rassemblement; Aliénor voyait enfin qui étaient les personnes présentes: à pieds se tenaient Sir Aymeric et une jeune femme alors que, montés sur des chevaux taillés pour la vitesse, se trouvaient le roi et l'un de ses gardes.

    - Mademoiselle Delacours !

    Cette dernière n'eut pas le temps de répondre que le nouveau sir prenait déjà sa main dans la sienne pour y déposer un baiser. Une légère coloration rosée venait de se dévoiler sur les joues de la demoiselle mais elle espérait que cela pourrait être vite attribué à sa récente course et au vent qui venait de frapper son enveloppe charnel. Lui adressant un sourire maladroit elle se tournait ensuite vers le roi, et s'exprimait d'une voix se voulant calme mais déterminée.

    - Votre majesté.

    Mettant pieds à terre, elle s’inclinait respectueusement devant le souverain puis adressait un signe de tête à son garde et à la jeune femme présente avec eux.

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Henry Tudor
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MessageSujet: Re: Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Icon_minitimeLun 23 Mai - 14:41

    Henry, toujours sur le dos de son fidèle compagnon, regardait d’un air toujours aussi hautain et suffisant son jeune demi-frère bâtard. Il fallait l’avouer que depuis leur première rencontre, la relation et l’estime que portait le roi pour ce jeune homme n’avait guère évoluée. Henry ne prenait aucun moment pour en connaitre d’avantage sur lui et ne c’était encore jamais retrouvé seul en sa présence. Non, le souverain n’avait aucune envie de se rapprocher de lui et de perdre son temps à papoter avec ce personnage qu’il estimait grotesque, benêt et sans importance.
    Quand Aymeric répondit à la remarque du roi «Bonjour votre majesté ! Veuillez m'excuser pour vous avoir obligé de stopper votre course !J'ignorais que vous vous promenez également dans les environs ! », Ce dernier fut légèrement surprit par son assurance nouvelle et sa capacité à lui parler avec une certaine aisance. Apparemment, la timidité du garçon semblait beaucoup moins importante qu’il y a à peine quelques semaines de cela…Henry en fut donc étonné mais ne lui en fit pas part. Il répondit alors, toujours son regard rivé sur Aymeric :

    « -Cessez donc de vous trouver devant mon chemin et vaquez à d’autres occupations que de passer votre misérable temps libre à me déranger… »

    [i]Henry avait été catégorique et assez sévère dans ses paroles. Il ne supportait pas qu’on le dérange ainsi et n’appréciait guère être dévié de son occupation actuelle qui se révélait être en ce moment l’équitation. Oui, le roi était agacé de voir constamment son demi-frère bâtard au mauvais endroit et au mauvais moment…Cette fois-ci avait été de trop et Henry n’avait pas l’intention de le laisser filer aussi aisément. C’est donc pour cette raison, alors qu’Aymeric commençait à s’éloigner doucement du roi, que le souverain réagit immédiatement en répliquant


    « -Je n’en ai pas finit avec vous ! Qui vous a donné l’autorisation de me tourner ainsi le dos ?! »

    Le roi fit alors avancer sa monture afin de stopper le jeune homme et tourna de nouveau autour de lui, comme si Aymeric était en cage… Il le fusilla du regard, attendant une quelconque réaction venant de sa part. Oui, il fallait l’avouer, là, Henry le cherchait et le titillait^^.
    Bref, alors qu’il attendait de voir la réaction d’Aymeric, leur ‘conversation’ fut momentanément interrompue par l’arrivée d’une jeune femme. Henry la regarda rapidement et la jugea catégoriquement comme faisant partit du petit peuple. Apparemment, elle n’était qu’une simple paysanne et se trouvait là par hasard…Le souverain la regarda un instant, impassible, puis profita de la présence de la demoiselle pour taquiner d’avantage don jeune demi-frère afin de le mettre dans un situation de mal-être…


    « -Tient donc… cette demoiselle fait-elle partie de votre entourage sir Aymeric ? Votre nouveau rang à la cour vous permet-il donc de plaire d’avantage aux femmes du peuple ?! »

    Le roi le regarda d’un air moqueur et un petit sourire méchant se dessina sur ses lèvres. IL regarda d’un air de dégout et de suffisance la jeune femme restée muette ; puis reporta toute son attention sur Aymeric en poursuivant ses paroles :

    «- Vous me décevez beaucoup ; moi qui vous croyait si studieux et réfléchit ; voilà que vous occupez finalement votre temps à enchainer les conquêtes ?! Qui plus est, de bas étage … »

    Là, Henry devenait légèrement grotesque, méchant ; mais après tout, mieux valait-il cela de sa part plutôt que d’affronter sa colère ? Henry se plaisait beaucoup à faire ce genre de choses. Il posa une de ses mains sur ses hanches et les dévisagea tout deux, attendant que l’un d’entre eux parle ou s’explique sur la situation…
    Puis, peu de temps après, une nouvelle venue se fit. La fille de l’ambassadeur de France nommée Aliénor, venait au galop en leur direction. Arrivée prêt d’eux, elle salua tout ce petit monde et descendit de sa monture tout en saluant Sa Majesté. Ce dernier en fit d’ailleurs de même, et répliqua simplement.


    «- Lady Delacours. Quelle…Heureuse coïncidence…»

    La voie du Roi était loin d’être sincère et on pouvait clairement comprendre que la jeune aristocrate n’était pas vraiment la bienvenue et que cette dernière le dérangeait quelque peu. Toutefois, il resta poli et ne la congédia pas.
    Malgré tout, il ne pu retenir un petit hoquet de surprise et de dégout quand il vit Aymeric faire un baise main à Aliénor : non mais quel audace et quel culot !
    Le roi ravala sa salive avec difficulté, et se passa machinalement une main dans ses cheveux afin de reprendre ses esprits et son calme, déjà incertain.
    Il regarda un instant Aliénor, désormais descendue de scelle et dévisagea d’avantage la jeune paysanne et son demi-frère bâtard. Un petit silence s’installa avant que le souverain réplique d’un ton légèrement agacé :


    « - Cet endroit est-il donc propice à toutes les rencontres ? Est-ce un lieu de passage si important pour être ainsi dérangé sur mes propres terres ? »

    Henry les regarda tour à tour, toujours perché sur son destrier, resté quand à lui immobile.


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Aymeric Whylder
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MessageSujet: Re: Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Icon_minitimeLun 23 Mai - 14:46





Aymeric était de plus en plus certain que le roi ne l'appréciait pas à cause du milieu dans lequel il était né – bien qu'il venait des deux mondes – mais également à cause de son statut de demi-frère. Pour Henry, il ne devait être qu'un bâtard dont il se serait bien passé mais peut-être que s'ils s'étaient connus plus tôt, peut-être que cela aurait été différent. C'est ce que se disait le jeune homme mais il est vrai qu'il trouvait le roi un peu trop ... sur les nerfs. C'était leur deuxième rencontre et ce dernier était encore si en colère que la première fois bien qu'un peu plus calme mais avec le mot toujours méchant à l'encontre de son jeune frère.


Henry :
« -Cessez donc de vous trouver devant mon chemin et vaquez à d’autres occupations que de passer votre misérable temps libre à me déranger… »

En parlant d'occupations, justement, c'était ce que faisait l'adolescent. Il se promenait dans son coin et lisait par moment. D'ailleurs, il tenait encore son livre dans une de ses mains mais son royale n'avait pas du y faire attention, trop préoccupé à se moquer cruellement de son cadet.


Henry : « -Je n’en ai pas finit avec vous ! Qui vous a donné l’autorisation de me tourner ainsi le dos ?! »

Aymeric fut surpris. Il ne s'attendait pas à ce que le roi lui dise qu'il avait encore à lui parler alors qu'il venait de lui dire qu'il le dérangeait au plus haut point. Henry fit tourner sa monture autour de son jeune frère comme si celui-ci était en cage et le fusilla du regard. Le jeune homme sentait que son aîné le cherchait mais inconsciemment ou pas, l'adolescent n'avait pas du tout envie d'entrer dans son petit jeu malsain. Tout à coup, une jeune femme arriva tout prés d'eux. Aymeric reconnut un peu tard qu'il s'agissait d'Harmony Cassian, une jeune femme qui venait distraire de temps en temps Lady Evangeline de sa voix qui était vraiment des plus radieuses et des plus agréables à écouter.

Henry: « -Tient donc… cette demoiselle fait-elle partie de votre entourage sir Aymeric ? Votre nouveau rang à la cour vous permet-il donc de plaire d’avantage aux femmes du peuple ?! »

Aymeric ne répondit pas tout de suite à son frère qui le regarda d'un air moqueur et petit sourire méchant se dessina sur ses lèvres.


Henry : «- Vous me décevez beaucoup ; moi qui vous croyait si studieux et réfléchit ; voilà que vous occupez finalement votre temps à enchainer les conquêtes ?! Qui plus est, de bas étage … »

L'adolescent ne savait pas ce qui était préférable lorsque l'on se retrouvait seul avec le roi. Subir sa colère ou subir ses moqueries assez cruelles ? Mais Aymeric était à ne pas se laisser faire. Son frère allait être déçu. Cependant, le jeune homme pouvait être aussi imprévisible. Un jour, il faisait preuve d'une extrême timidité comme lors de leurs premières rencontres et un autre jour, il pouvait être plein d'assurance.

- Justement, votre majesté, j'étudie studieusement. Mademoiselle Cassian est simplement une amie qui vient distraire Lady Chapuys de sa voix. Vous devriez venir l'écouter une fois !


Tout à coup, l'arrivée de lady Delacours interrompit leur conversation, au plus grand bonheur d'Aymeric, le jeune homme étant tombé sous le charme de la demoiselle en l'espace d'un regard dans les rangées de la bibliothèque. La jeune française descendit de sa jument pour saluer respectueusement le roi mais à la manière dont celui-ci la salua, il était évident qu'elle n'était guère non plus la bienvenue sauf pour le jeune Aymeric qui ne cessait de la dévorer des yeux. Le roi, aveuglé par sa rancœur envers son jeune frère, n'avait pas encore remarqué le regard amoureux qu'avait son demi-frère pour la jeune aristocrate. Un silence s'installa un moment avant que Henry ne reprenne la parole, toujours sur un ton agacé :

Henry : « - Cet endroit est-il donc propice à toutes les rencontres ? Est-ce un lieu de passage si important pour être ainsi dérangé sur mes propres terres ? »

Aymeric ne savait pas quoi répondre là-dessus si ce n'est que tout le monde avait le droit de se promener où il le désirait mais commençant à connaître un peu le caractère de son frère, il risquait de le mettre plus en colère qu'autre chose. Si Henry n'était pas roi, cela aurait été plus facile pour lui répondre sans tabou et sans crainte.

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MessageSujet: Re: Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Icon_minitimeLun 23 Mai - 20:02

Quasiment à la seconde où elle s'inclina respectueusement devant le roi, Harmony comprit qu'elle aurait mieux fait de patienter, à l'écart, que les deux hommes présents aient terminé leur discussions car, de toute évidence, sa majesté et Aymeric était en train de se quereller. Du moins, le roi s'adressait de façon très agressive envers l'adolescent qui ne pouvait évident pas se montrer aussi impertinent sous quoi il serait sévèrement punis. Harmony commit une erreur en adressant un signe de tête amical à Aymeric car le roi sembla profiter de la situation pour s'en prendre un peu plus au jeune homme.

Henry: « Tient donc… cette demoiselle fait-elle partie de votre entourage sir Aymeric ? Votre nouveau rang à la cour vous permet-il donc de plaire d’avantage aux femmes du peuple ?! »

Harmony se mordit discrètement la lèvre à cette remarque mais garda la tête baissée, les yeux fixés sur le sol de terre battue.

Henry : « Vous me décevez beaucoup ; moi qui vous croyait si studieux et réfléchit ; voilà que vous occupez finalement votre temps à enchainer les conquêtes ?! Qui plus est, de bas étage … »

Là, les mains de la jeune paysanne se crispèrent sur sa robe, seule réaction qu'elle pouvait se permettre devant cette insulte. Elle ne s'attendait bien évidemment pas à être bien considéré par le roi mais de là à dire qu'elle était de bas étage... La remarque la blessa. Cependant, ce n'était rien comparé à la gêne qu'elle éprouvait d'embarrasser à ce point Aymeric qui aurait évité bien des reproches si elle n'avait pas été présente.

Aymeric : « Justement, votre majesté, j'étudie studieusement. Mademoiselle Cassian est simplement une amie qui vient distraire Lady Chapuys de sa voix. Vous devriez venir l'écouter une fois ! »

Harmony remercia intérieurement l'intervention de l'adolescent. Elle avait toujours eu une grande admiration et beaucoup de sympathie pour lui et le fait qu'il prenne sa défense touchait la jeune paysanne. C'est à ce moment-là qu'arriva une jeune femme à cheval dont Harmony ignorait l'identité. C'est avec surprise qu'elle vit Aymeric se précipiter vers elle pour déposa un baiser sur sa main. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de la jeune paysanne qui avait bien vu l'étincelle amoureuse qui habitait les prunelles d'Aymeric. La demoiselle cavalière sembla gênée par cet attention mais se ressaisit en descendant de sa monture pour s'incliner devant le roi. L'observant discrètement, Harmony la trouva ravissante et comprit pourquoi elle était l'objet de l'attention d'Aymeric.

Henry : « Cet endroit est-il donc propice à toutes les rencontres ? Est-ce un lieu de passage si important pour être ainsi dérangé sur mes propres terres ? »

Harmony baissa de nouveau la tête, n'osant pas croiser le regard du roi. Elle ne pouvait oser répondre ainsi au roi, elle qui était simple paysanne. Elle conserva donc le silence, espérant qu'Aymeric ou la jeune demoiselle réagirait à sa place.


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MessageSujet: Re: Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Icon_minitimeMar 24 Mai - 19:34

    La scène pouvait paraitre irréelle à ceux qui ne connaissaient pas le pourquoi du comment de cette histoire. Le roi, immuable, immobile et insondable; perché sur son fougueux destrier à la robe immaculée; toisait de toute sa hauteur les trois personnes qui se tenaient les pieds à terre. Il les regardait, de ces yeux qui vous font facilement comprendre que vous n'êtes sur sa route qu'une gène, qu'un poids; un regard plein d'amertume, de rancœur et de colère d'avoir été interrompu dans son escapade sauvage. L'étalon couleur de la neige immortelle, reprenait encore son souffle d'une course effrénée précédente et les muscles encore fébriles se laissaient apercevoir, saillir sur sa musculature de sportif. Son cavalier, quand à lui, ne laissait rien transparaitre dans sa posture. Droit, puissant et impérial; il ne paraissait de lui qu'une odieuse impression de gène et de mal être. Son charisme naturel conjugué à sa récente fureur, ne faisait qu'accroitre l'envie violente de le remettre en place dans l'esprit d'Aliénor et, encore, n'avait-il pas ouvert la bouche...

    Henry: « - Cet endroit est-il donc propice à toutes les rencontres ? Est-ce un lieu de passage si important pour être ainsi dérangé sur mes propres terres ? »

    Un rapide mouvement de tête faisait se planter les yeux bleus glacés de la belle française dans les prunelles du monarque. Son corps se raidit; ses muscles se crispèrent, se bandèrent comme la corde d'un arc sur lequel venait d'être encoché une flèche, prête à être tirée droit sur sa cible et à l’abattre. Dans le cas présent, le point noir n'était autre qu’Henry lui même. Elle ne voyait plus que lui; la violence et l'aigreur de ces mots aiguisés comme des lames, empoisonnait comme la morsure d'un serpent; faisait qu'elle tentait du mieux qu'elle pouvait de contenir la rage qui s'insinuait ardemment dans sa poitrine, faisant accélérer les battements de son cœur et s'enfoncer ses ongles dans la chair tendre de ses paumes. Mais qu'importe, elle ne ressentait plus cette sensation physique; son irrépressible frénésie, son incontrôlable tempérament la contrôlait tel un pantin et ses réactions ainsi que ses intervention n'en étaient que plus éclatantes et vives.
    L'aristocrate ne supportait pas cette facette du roi des anglais.
    Cet homme était né avec une cuillère en argent dans la bouche et jamais il n'avait daigné essayer de s'en séparer. Il pouvait être un homme très charmant pourtant, dès plus agréable et intéressant; d'une galanterie exquise et d'un raffinement inégalable. Il pouvait se trouver passionné et s'emporter qu'une exaltation quasi enfantine lorsque que le sujet venait à le toucher lui, Henry, l'homme sous la couronne. Cependant, la face sombre de ce personnage n'était pas un petit morceaux. Orgueilleux, odieux, exacerbant voir totalement méprisable! Il n'avait plus rien à voir avec l'homme qu'elle avait croisé lors de sa première rencontre avec le monarque. Et ce Henry là; celui qui lui faisait face en ce jour, braqué, colérique, acariâtre et hargneux; était celui qu'elle se mettait à combattre, celui à qui elle tenait tête et celui qu'elle n'hésitait pas à remettre en place en privée mais aussi bien publiquement. Se n'était pas un plaisir en soit, elle n'en éprouvait aucun satisfaction personnelle. Elle ne pensait qu'au bien des autres, au peuple; à tous ceux que le roi, quand à lui, pouvait oublier.

    Les yeux toujours braqués sur la silhouette montée sur l'animal blanc, un mouvement attirait l'attention d'Aliénor. La jeune paysanne baissait la tête, comme honteuse d'être là, voir même d’exister. La mémoire de la jeune femme se mit alors à lui verser à l'esprit les quelques brides de phrases qu'elle venait d'entendre au loin avant d'arriver au lieu précis. " Fait-elle partie de votre entourage? De plaire d’avantage aux femmes du peuple? Enchainer les conquêtes. Qui plus est, de bas étage… ". La chaleur qui envahit le corsage d'Aliénor ne faisait que renforcer son envie de remettre le monarque à sa place. Toutes les paysannes n'étaient pas des femmes volages et avides de plaisirs charnels auprès des hommes de plus hautes rangs; certaines étaient même de bien meilleures femmes que celles que l'on pouvaient trouver à la cour de sa majesté: aussi basse que les véritables courtisanes.
    L'instinct, la solidarité ou la protection de cette jeune demoiselle?! Aliénor ne savait pas, tout se qu'elle voyait s'était qu'elle venait de s'approcher de cette dernière et de l'envelopper de ses bras comme pour la protéger de ce roi hautain et perfide. La remarque cruelle et crue ne se fit pas attendre longtemps. La vois forte et le ton ferme, la belle laissait glisser les mots au travers de ses lèvres vermeilles.

    - Et bien, Votre Altesse est d'une humeur désagréablement mauvaise en ce jour, quoi que... Pas plus que d'habitude tout réfléchi. Mais sa sottise l'aveugle une fois encore. Lâchait-elle en resserrant son étreinte sur la dénommé Mademoiselle Cassian. Si les sujets de son altesse ne sont pas acceptés sur ses terres, ils n’auront qu'à partir et vous vous retrouverez seul dirigeant d'une contrée désertée; vous ne le souhaitez pas?! N'est-ce pas, Henry.

    Elle ne regrettait pas de l'avoir provoqué ainsi, mais peut être aurait-elle dut mieux tenir sa langue et ravaler son exaspération en présence du bel Aymeric. Elle espérait que son trop franc parlé ne l'avait pas effrayé et qu'il ne lui en tiendrait pas rigueur. Dardant toujours son regard glacé sur le monarque, elle attendait calmement, mais non sans une certaine appréhension; la réaction de ce dernier.

    Spoiler:

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Henry Tudor
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MessageSujet: Re: Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Icon_minitimeMar 24 Mai - 23:56

    Henry restait donc toujours perché sur son destrier d’une robe blanche comme neige. Ce cheval paraissant si pur et innocent face au souverain qu’un contraste certain se dessinait naturellement entre eux. Toutefois, ce n’était pas aujourd’hui que l’on allait pouvait changer le caractère lunatique de Sa Majesté ! Ho non, Henry était connu pour être un monarque des plus dangereux, autoritaire et voir même sadique. Là, n’était pas une image très élogieuse du roi d’Angleterre et pourtant c’était sur ces traits que la plupart des gens s’arrêtaient et voyaient le roi. Henry savait cela, mais il relativisait toujours ; pour lui, mieux valait avoir cette image négative et craintive envers le peuple plutôt que de paraitre un souverain trop généreux et gentil qui pourrait alors se révéler indigne er inefficace pour prendre des décisions. Car oui, être souverain d’un Etat ne signifiait pas uniquement de paraitre et de parader devant divers individus ; non, cela signifiait aussi prendre de nombreuses responsabilités et faire des choix ! Et cette facette de son règne n’était que trop peu estimé et prit en compte à son humble avis.

    Bref, Henry avait donc ses jours. Mieux valait donc pour vous de tomber sur un bon jour de Sa majesté ! Or, ces derniers temps, beaucoup de rumeurs – véridiques- couraient sur l’humeur du roi qui se révélait être des plus massacrantes ! Il est vrai que cela faisait plus d’une semaine qu’Henry enchainait colère sur colère et sa mauvaise humeur permanant se ressentait énormément dans le Royaume tout entier… Aujourd’hui encore sa réaction envers lady Delacours, Aymeric et la jeune paysanne, montrait et prouvait son humeur instable.
    Toutefois, Henry n’allait pas pouvoir exercer son autorité et sa colère comme bon lui semblait. En effet, il avait pour intention de défouler ses nerfs sur ce pauvre Aymeric et cette jeune demoiselle apparemment inoffensive ; or, la jeune aristocrate Aliénor était de la partie, et Henry savait pertinemment que cette femme de fort caractère n’allait pas laisser passer aussi aisément son manque de diplomatie et son ton méchant précédemment emprunté vis-à-vis des deux jeunes gens.
    Toujours immobile sur son destrier, Henry ne put s’empêcher d’hausser exagérément ses sourcils aux mots prononcés par lady Delacours «Et bien, Votre Altesse est d'une humeur désagréablement mauvaise en ce jour, quoi que... Pas plus que d'habitude tout réfléchi. Mais sa sottise l'aveugle une fois encore.
    Si les sujets de son altesse ne sont pas acceptés sur ses terres, ils n’auront qu'à partir et vous vous retrouverez seul dirigeant d'une contrée désertée; vous ne le souhaitez pas?! N'est-ce pas, Henry. »

    Henry resta silencieux un petit moment. Il venait de se prendre là une baffe magistrale dans la figure et sa fierté en prit un sacré coup ! Malgré tout, sa première réaction fut plutôt assez calme et il se contenta de prendre un air moqueur.


    « -Que vois-je ? Aliénor, la grande sauveuse de ses petites gens ?! Mais pour qui vous prenez-vous pauvre sotte ?
    Vaquez donc à vos occupations volages ma chère et laissez moi converser avec qui bon me semble et comme bon me semble ! »



    Le souverain la regarda fixement. Aliénor, fille de l’ambassadeur de France, avait certes une immunité et cela, elle en était parfaitement consciente. Il est vrai que ce n’était pas la première fois que la jeune demoiselle osait parler ainsi à Sa Majesté, et cela agaçait le roi au plus haut point ! Malgré tout, elle allait parfois un peu loin et son culot et son manque de respect envers Henry pourrait parfois lui couter plus cher qu’elle ne le pensait.
    Henry regardait la jeune femme de toute sa hauteur. Il la dévisagea et lui lança un air de dégout certain quand cette dernière s’approcha de la jeune paysanne afin de la prendre dans ses bras comme pour la protéger et la rassurer. Henry ne pu s’empêcher d’avoir un petit sourire nerveux et moqueur ; avant de retrouver finalement tout son sérieux.
    Finit la rigolade, là, la colère d’Henry revint au grand galop, et, resserrant légèrement les rênes de son équidé, il répliqua ;


    « - Co…Comment osez-vous ? Moi, le roi d'Angleterre, qui n’a de compte à rendre qu'à dieu !? Comment pouvez-vous avoir l’audace de me dire ce qui est bon à faire pour mon Royaume ?! »

    Le visage d’Henry était marqué par la colère, sourcils froncés, lèvres pincés et dents serrées, la jeune Aliénor l’avait mis en rage et l’issue pour cette dernière n’allait pas être au beau fixe.
    Le roi la dévisagea de haut en bas, il en avait oublié la présence d’Aymeric et de la paysanne et ne faisait désormais face qu’à la fille de l’ambassadeur…Qu’allait-elle répondre à cela ? Allait-elle continuer à le provoquer et le contredire ou allait-elle opter pour la sagesse et se rabaisser au bon vouloir de Sa Majesté ?





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Margaret Douglas
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MessageSujet: Re: Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Icon_minitimeMer 25 Mai - 0:18


Il devait être plus de dix heures du matin , oui c’est cela dans la cour est du château , où je me trouvais à cet instant . En effet après une violente dispute avec mon oncle par l’intermédiaire de valet au sujet d’une possible union entre moi-même et un obscur prince de je ne sais ou ; j’avais quitter le palais à toute vitesse , dévalant escalier sur escalier .
Ma robe marron , et mes bottes de cavalières virolait autour de ma personne , en cadence , en rythme tel une femme lors d’une volte . Changer d’air pouvait faire tellement de bien , tant à l’esprit que mentalement .
J’arrivais au écurie et vit un page que j’appelais sans le vouloir d’un ton assez sec .
-Attention dis je lorsqu’il scella ma haquenée blanche nommée Rose en hommage au roses blanches couleurs des York dont descendait ma famille . Dessus se trouvait un tissus au armes de l’Angleterre .
Je pris les rennes en bas , et galopa a toute vitesse à travers les foret . Dommage qu’il ne s’agissait pas d’une chasse , j’aurais adoré . A brides battu je traversais les bois . La course me donnait des couleurs , tandis que mes jupons se relevaient .
J’étais seule , oui seule et cela n’arrivait que rarement surtout ces derniers temps . Le sourire me vint au lèvres , les senteurs à mes narines , le sourire à mes lèvres . La liberté . Oui j’étais libre durant deux heures mais celle-ci était si intense . Ma jument s’arrêta brouter . J’en profitais pour descendre de la monture cueillir une rose que je plaça dans mes cheveux . A nouveau sur ma monture j’allais au pas à présent quand au loin j’aperçu deux hommes . Ils devaient être la pour me surveiller
-Ah non
Ni une ni deux je repartis , espérant les semer . Le soleil parvint jusqu'à moi traversant les arbres ; Le vent se leva légèrement et je décidais de rentrer au palais après cet effort physique . je m’arrêta quelque instant à un point d’eau pour me rafraichir , reprendre mes esprits et redevenir convenable . Etant en amazone , mon allure ne ferait pas peur et je redevenais la bonne jeune fille douce et agréable . Je mis Rose au pas et avançais maintenant avec lenteur de manière plus royale si je puis dire ; Au loin j’aperçu un groupe de personne dont je ne pouvais distinguer le nom , seulement l’allure et encore . Je vsi deux femmes et deux hommes. Je reconnu mon cavalier lors du bal Aymeric ainsi qu’une de mes dames . , mademoiselle Cassian mais soudain au stupeur ! Mon oncle , sa majesté le roi était présente
Reprends toi Margaret , reprends toi , Margaret .. Ouh 1 , 2 , 3 respire profondément
Il me sembla voir la fille de l’ambassadeur de France mais la n’était pas le plus importante ? Je devais d’être bonne , et plaire à sa majesté qui me paraissais plutôt énervé au ton de sa voix que j’entendis
Henry : « Cet endroit est-il donc propice à toutes les rencontres ? Est-ce un lieu de passage si important pour être ainsi dérangé sur mes propres terres

J’approchais avec mon cheval petit à petit . A la hauteur de sa majesté , se baissais la tête en signe de révérence et à mon habitude souri avant de déclamer

-C’est que votre majesté est tel le soleil voir dieu pour nous autres mortel ainsi nous espérons être le plus souvent en votre agréable compagnie
Je me retourna vers les autres personnes
-Bonjour dis je simplement pour ne pas à avoir à tous les saluer . Non que cela serait dur ni méchant de ma pare , mais je me devais de rester en face du roi , pour ne pas lui tourner le dos . De plus lui ayant parler la première , j’avais certainement enfreint l’étiquette mais qu’importe ! Mais Mais non personne ne m’avait entendu . En effet , la parole était à une autre de moi et je dois dire que ceci me vexa . Quoi moi une princesse royale , on préférait entendre les paroles d’une autres . Mon regard se fit noir et je me redressais . Le ventre rentré , le dos droit , le sourire ironique tel un bouclier j’attendais en silence avant de discuter
«Et bien, Votre Altesse est d'une humeur désagréablement mauvaise en ce jour, quoi que... Pas plus que d'habitude tout réfléchi. Mais sa sottise l'aveugle une fois encore.
Si les sujets de son altesse ne sont pas acceptés sur ses terres, ils n’auront qu'à partir et vous vous retrouverez seul dirigeant d'une contrée désertée; vous ne le souhaitez pas?! N'est-ce pas, Henry.
»


*Et bien , elle ne maque pas de culot , ni d’audace * Si cela eu le don de me faire rire intérieurement je ne pense pas qu’il en eu était de même pour le souverain . De plus elle l’avait appelé Henry chose que seule quartes personnes au mondes à mon avis pouvaient : la reine , ma mère , mary tudors et son époux le duc de Suffolk . Pour les autres ils restaient le protocole

Cette joute verbale commençait à me plaire
Que vois-je ? Aliénor, la grande sauveuse de ses petites gens ?! Mais pour qui vous prenez-vous pauvre sotte ?
Vaquez donc à vos occupations volages ma chère et laissez moi converser avec qui bon me semble et comme bon me semble


L’ironie du roi était digne de lui ,digne d’un courtisan . peut être était il méchant , je ne sais point
Je passais une main dans mes cheveux avant de prendre les reines de rose dans les mains afin de me rassurer comme de pour me protéger . La colère de sa majesté pourrait être digne d’un orage , d’un désastre

Je regardais le roi qui semblait terminer de répondre à la jeune femme qui fut fort insolente

« - Co…Comment osez-vous ? Moi, le roi d'Angleterre, qui n’a de compte à rendre qu'à dieu !? Comment pouvez-vous avoir l’audace de me dire ce qui est bon à faire pour mon Royaume ?! »Il disait vrai , le roi ne rendait de compte qu’a Dieu … Avec les idées humanistes , nombres de gens souhaitaient un monarchie moins arbitraire plus juste ….mais nous étions encore dans l’absolutisme
Aussi cela pouvait être triste pour nous . La était notre place à lui obéir . Je vis ses lèvres se pincé signe d’exaspération . Non que je porte la fille de l’ambassadeur de France dans mon cœur je n’étais pas méchante . de plus j’avais besoin d’elle pour l’Ecosse . Quand à mon oncle je ne voulais point lui déplaire . Je troussais afin d’être cette fois entendu

-Qui voudrais quitter , le beau royaume de votre Majesté . Ne sommes nous pas l’égal des autres puissances européenne ? ]dis je avec un grand sourire
-Je suis heureuse d’appartenir ainsi à cette famille , dieu me fit dés la naissance un beau cadeau ajoutais je d’un ton doux

Je regardais la jeune femme en lui faisant signe de se taire pour le bien de sa vie



Dernière édition par Margaret Douglas le Mer 25 Mai - 22:32, édité 1 fois
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Aymeric Whylder
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MessageSujet: Re: Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Icon_minitimeJeu 26 Mai - 21:52



Au ton qu'avait employé le roi, Aymeric sentait que ce dernier commençait à perdre son calme. Pourquoi fallait-il qu'il soit d'humeur massacrante à chaque fois qu'ils se croissaient ? Etait-il toujours ainsi ? Le jeune homme commençait à s'ennuyer. Oui, il s'ennuyait car tout ce qu'il entendait n'était que des plaintes et des moqueries qui se voulaient blessantes mais Aymeric était vraiment décidé à ne pas entrer dans son jeu. Seulement, il ne savait pas quoi vraiment répondre sans avoir la crainte de perdre la tête. Tout à coup, la fille de l'Ambassadeur de france s'approcha de la jeune Harmony et l'enveloppa de ses bras comme pour la protéger des paroles cruelles du roi.

Aliénor : - Et bien, Votre Altesse est d'une humeur désagréablement mauvaise en ce jour, quoi que... Pas plus que d'habitude tout réfléchi. Mais sa sottise l'aveugle une fois encore.

Aymeric fut surpris de voir celle qui hantait ses pensées parler de cette façon à Henry. La jeune fille ressera son étreinte sur la jeune chanteuse.


Aliénor : Si les sujets de son altesse ne sont pas acceptés sur ses terres, ils n’auront qu'à partir et vous vous retrouverez seul dirigeant d'une contrée désertée; vous ne le souhaitez pas?! N'est-ce pas, Henry.

Le jeune homme se retint de rire en voyant la tête de son frère. Celui-ci venait de se prendre une gifle magistrale mais Aymeric avait la désagréable sensation que cela n'allait faire qu'empirer la situation mais il trouva que la jeune aristocrate est une jeune femme ayant du caractère et cela lui plaisait beaucoup. Le roi resta un petit moment silencieux et il se contenta de lancer ceci assez calmement :

Henry : « -Que vois-je ? Aliénor, la grande sauveuse de ses petites gens ?! Mais pour qui vous prenez-vous pauvre sotte ? Vaquez donc à vos occupations volages ma chère et laissez moi converser avec qui bon me semble et comme bon me semble ! »

Aymeric surveilla chaque seconde le souverain. Celui-ci semblait avoir oublier la présence de son jeune demi-frère mais l'adolescent attendait de voir la réaction du roi.


Henry : « - Co…Comment osez-vous ? Moi, le roi d'Angleterre, qui n’a de compte à rendre qu'à dieu !? Comment pouvez-vous avoir l’audace de me dire ce qui est bon à faire pour mon Royaume ?! »

Le jeune homme grimaça. Cela n'annonçait rien de bon dans cette histoire. Mais tout à coup, une autre voix se fit entendre. C'était la princesse Margaret, la fille de la reine Marguerite, reine d'écosse et soeur d'Henry, dont également soeur du jeune Sir Whylder.


Margaret : -Qui voudrais quitter , le beau royaume de votre Majesté . Ne sommes nous pas l’égal des autres puissances européenne ? Je suis heureuse d’appartenir ainsi à cette famille , dieu me fit dés la naissance un beau cadeau ajoutais je d’un ton doux

La jeune femme fit signe à Aliénor de se taire, ce qui valait mieux car Aymeric ne voulait pas qu'il arrive quelque chose de terrible à la jeune française.

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MessageSujet: Re: Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Icon_minitimeSam 28 Mai - 19:15

Lorsqu'elle avait quitté sa modeste demeure pour aller rendre visite à Lady Chapuys, Harmony ne se serait jamais doutée qu'elle allait vivre pareille situation en présence de personnes nobles, de son ami Aymeric et du roi en personne! Cela semblait bien irréelle qu'une simple paysanne qui n'avait la chance d'accéder au château que parce qu'elle avait reçu un don du ciel, puisse attirer tant l'attention sur elle. C'était bien une chose dont elle se serait volontiers passé si elle en avait eu l'occasion. Lorsqu'elle songea qu'elle aurait pu facilement contourner le petit groupe et se rendre sans encombre, malgré un léger détour, chez Lady Chapuys, la jeune femme s'en voulut énormément d'être allée tout droit à la rencontre des ennuis. La prochaine fois, si l'occasion de représente, elle réfléchira à deux fois avant d'oser passer devant le roi.

Tandis qu'elle gardait les yeux baissés, fixés sur les pans de sa robes, Harmony écoutait d'une oreille craintive l'échange qui se faisait autour d'elle entre le roi, Aymeric et la jeune femme à cheval qui venait de les rejoindre. La jeune paysanne sursauta lorsque des bras protecteurs vinrent soudain l'encercler dans une douce étreinte rassurante. Harmony releva la tête pour voir le visage clair encadré d'une chevelure d'un roux flamboyant de la jeune cavalière. Abasourdie, la jeune paysanne n'osa pas faire un seul mouvement. Bien qu'elle fut touchée par le geste de la belle noble, elle fut également inquiète à l'idée de ce qu'allait être la réaction du roi. Les choses s'aggravèrent encore lorsqu'elle répondit franchement au roi en lui exposant clairement ce qu'elle pensait. Harmony entre-ouvrit la bouche, partagée entre la surprise et la grande admiration qu'elle ressentait pour cette jeune femme qui ne semblait pas du genre à tenir sa langue. Harmony se crispa encore plus face à la réaction du roi qui se fit assez violente. Comme Harmony aurait aimé disparaître sous terre! Elle n'était pas du genre peureuse mais l'expression furieuse du roi la tétanisait. Il aurait peut-être fallut qu'elle dise ou fasse quelque chose? Mais quoi? Elle ne pouvait repousser la jeune femme qui la tenait toujours entre ses mains, ni répondre au roi (elle n'osait pas imaginer ce que serait sa réaction si elle osait s'adresser directement au souverain). Soudain,une voix féminine retentit derrière eux. Harmony tourna la tête et vit Margaret Douglas. La jeune femme fut quelque peu rassurée de voir son visage si charmant. Toutes étaient de bonnes amies depuis que Lady Margaret l'avait complimenté sur sa voix.

Margaret -Qui voudrais quitter , le beau royaume de votre Majesté . Ne sommes nous pas l’égal des autres puissances européenne ? Je suis heureuse d’appartenir ainsi à cette famille , Dieu me fit dés la naissance un beau cadeau ajoutais je d’un ton doux

Harmony dissimula le sourire qui lui venait aux lèvres. La jeune noble semblait avoir quelque peu détendu l'atmosphère en intervenant de sa voix douce et légère. La jeune paysanne remercia silencieusement son amie de faire signe à la belle rousse de se taire pour son bien: si elle avait été plus loin, les choses n'auraient pu que mal tourner!

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Aliénor M. Delacours
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MessageSujet: Re: Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Icon_minitimeJeu 2 Juin - 20:46

    Une nouvelle répartie allait franchir les lèvres vermeilles de la belle Aliénor quand une voix nouvelle se fit entendre. Un fort accent écossais, des intonations charmeuses et douces, un timbre de voix assez élevé; une femme en l’occurrence. Ravalant les mots qui devait fuser au visage du roi, la jeune femme tournait son visage angélique vers l'arrivée inattendue: Margaret Douglas, nièce d'Henry. Pour une poisse à se faire damner, ça, Aliénor ne pouvait pas rêver mieux. Bien sur la petite princesse était toute mielleuse et suspendue aux paroles de son souverain, les buvant comme elle aurait but un millésime rare au gout dès plus flatteur au palais, et elle le couvrait, de sa voix, la plus enchanteresse possible, les phrases qui se voulaient bienfaisante pour son cher oncle.
    Tant d'hypocrisie régnait autour du roi et, quand bien même la demoiselle était sincère envers son parent, la française trouvait cette attitude de dire au roi se que lui seul souhaite entendre bien cruel. Le baigner, le complaire dans son doux rêve, dans son charmant fantasme; que lui seul est et sera jusqu'à la fin de sa vie, le centre de ce royaume et que personne ne pourrait lui tenir tête. Qu'il est supérieur aux autres gens, puisque ordonné par Dieu. Mais justement Dieu... Où est-il dans cette histoire. Lui si grand, au dessus de tout, était pourtant bien absent de tout se qui se passait sur terre. Détournant le regard de la jeune femme royale, elle posait ses prunelles couleur du ciel sur le visage de l'homme qui faisait battre son cœur et, bah un murmure juste assez fort pour être audible de tous.

    - Dieu n'a-t-il pas créer l'homme à son image, alors dans ce cas, faut-il que nous soyons tous comme vous mon roi; ou devrait-on tous être des roturiers vivant de se que nous produisons. Puis relevant la tête vers sa majesté, elle reprit d'une voix plus claire. Car si Vous avez été fait à l'image de Dieu, plutôt mourir maintenant la tête tranchée que de subir vos sautes d'humeur!

    Elle était allée loin, elle le savait, mais elle n'avait pas peur. Étant française et de surcroit fille d'ambassadeur, elle était protégée par son immunité diplomatique; se dont elle n'avait rien à faire; car pour elle, mieux valait dire au roi se que les gens de son peuple pensaient et finir sur l'échafaud ou brulée vive en porte parole et martyr; que de finir dans un couvent au fin fond de la France à faire vœux de chasteté et de silence, comme fiancée à Dieu, celui qu'elle n'hésitait pas à remettre en cause sans procès.
    Une fois de plus, sa témérité l'avait conduite à faire face à cet homme si puissant. Mais pour elle, il n'était qu'un homme malheureux, né dans une famille des plus impossible avec un destin bien trop lourd à porté, comme le fardeau ordonné par le très haut pour satisfaire sa soif de jouissance à voir ses créatures souffrir en son nom. Elle devait partir à présent... Elle était en mauvaise posture; non pas que la perspective de se faire remonter par le roi en public l'effraie, il lui était arrivé bien pire; mais elle avait contre elle la nièce d'Henry, elle non souhaitait pas non plus embarquer la jeune chanteuse qu'elle tenait toujours dans ses bras dans une situation impossible qui pourrait lui être dangereuse mais, surtout, elle ne voulait pas que l'amant qui hantait ses rêves, subissent le courroux d'un roi piqué au vif dans son alter-ego surdimensionné et disproportionné.

    Relâchant son emprise sur la belle Harmony, elle se retournait rapidemment; faisant voler au passage quelques gerbes de sa chevelure flamboyante dans son sillage; et, alors qu'elle adressait une révérence plus que "protocolaire" à l'intention de Margaret, elle élaborait une dernière phrase dans sa tête. Elle prenait sur elle, se retenait pour ne pas finir en apothéose avec la plus crue des éloges mal placée envers le roi mais, elle ne le pouvait pas; enfer et damnation. Elle se faisait un devoir, même une obligation; de mettre à l'abri de la fureur du suzerain, les deux êtres présents avec elle qui n'étaient pas de sang royal. Ainsi, serrant les poings, à en faire pâlir ses jointures alors que ses ongles se plantaient violemment dans la peau déjà mise à l'épreuve par les rennes de sa jument; elle dardait au monarque un regard neutre, son visage n'exprimant rien; du moins l'espérait-elle.

    - Que votre majesté me pardonne d'avoir été si impolie, que dis-je, si grossière et inconvenante à son égard. Je ne puis exprimer toute la honte qui m'assaille en cet instant. Je vous prie, vous en conjure, altesse; de ne damner que moi pour avoir tant fait accroitre votre colère.

    Lui faisant une profonde révérence, elle s'en retournait vers sa belle amie équine. Passant au préalable devant Aymeric, elle fit un mouvement rapide de la main qui, alors qu'elle passait promptement devant lui, les fit se frôler furtivement. Elle en ressentit comme une décharge au creux de sa paume, mais peut-être était-ce la douleur d'avoir trop serrer les doigts. La docile haquenée attendait patiemment non loin, et sentant l'approche de sa maitresse; releva l'encolure en hennissant de bonheur. Tendant la main vers ses naseaux encore chaud, Aliénor espérait humblement que le roi porterait toute sa rancœur sur elle, laissant ainsi les autres tranquilles.


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Henry Tudor
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MessageSujet: Re: Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Une envie soudaine de changer d'air... {Libre} Icon_minitimeVen 3 Juin - 15:10

    Sa Majesté restait perchée sur son destrier et observait d’un air très attentif les évènements qui allaient ce dérouler les quelques secondes après sa remarque faite à la jeune Aliénor…
    Toutefois, le souverain fut surprit de remarquer que cette dernière ne lui donna pas de réponse immédiate. Il porta alors tout à tour son regard inquisiteur et toujours énervé, sur les trois individus qui lui faisaient face. Aymeric était resté, comme à son habitude, silencieux. La jeune paysanne quand à elle se contentait de garder la tête baisser et se fut une réaction qui ne déplu pas à Henry, car selon lui, si cette dernière avait osé prendre la parole, elle se serait mis dans une situation d’autant plus délicate et dangereuse que ne l’était présentement lady Aliénor Delacours.
    Le souverain restait impassible, immobilisant toujours sa monture, il n’av ait aucunement l’intention de partir d’ici. Non, certainement pas après l’affront que venait de lui faire Aliénor…Henry n’était pas homme à se laisser faire si aisément et il avait bien l’intention de faire payer la demoiselle d’une manière ou d’une autre…
    Malgré tout, contre toute attente, une nouvelle personne vint faire son apparition et compléter le groupe déjà bien rempli autour de sa Majesté. Cette personne ? Margaret Douglas : la nièce du roi. Henry ne pu s’empêcher de lever exagérément ses yeux au ciel, montrant ainsi un certain malaise et ras-le-bol vis-à-vis de la nouvelle venue. La pensée du roi était claire à cet instant précis : il ne manquait plus qu’elle ! Malgré son sentiment premier l’égard de sa nièce, Henry regretta bien vite sa réaction ; car, Margaret se révéla rapidement être une alliée. Oui, malgré l’atmosphère tendue qui régnait autour du petit cercle formé prêt de Sa Majesté, Margaret sembla vouloir adoucir la situation en brossant le roi dans le sens du poil^^ «Qui voudrais quitter, le beau royaume de votre Majesté ? Ne sommes nous pas l’égal des autres puissances européenne ?
    -Je suis heureuse d’appartenir ainsi à cette famille, Dieu me fit dés la naissance un beau cadeau ajoutais je d’un ton doux ». Margaret avait donc répondu la réponse souhaitée par le souverain. visiblement, la nièce du roi connaissait son oncle et savait ce que ce dernier attendait.
    Henry regarda alors furtivement Margaret et lui lança un petit signe de tête en signe de remerciement et de gratitude.
    Bien que la situation semblait s’atténuer peu à peu suite à l’intervention de la nièce du roi, la jeune Aliénor Delacours ne sembla pas l’entendre de cette oreille. En effet, alors qu’Henry allait rebrousser chemin et les laisser vaquer à leurs occupations afin de finir sa promenade avec Margaret, la fille de l’ambassadeur français reprit la parole «Dieu n'a-t-il pas créé l'homme à son image, alors dans ce cas, faut-il que nous soyons tous comme vous mon roi; ou devrait-on tous être des roturiers vivant de se que nous produisons.
    Car si Vous avez été fait à l'image de Dieu, plutôt mourir maintenant la tête tranchée que de subir vos sautes d'humeur! »
    . Les mots prononcé par cette dernière stoppèrent nette l’envie du roi de rebrousser chemin. Là, la jeune française allait trop loin et la colère du souverain revint au galop. Il mit néanmoins un certain, temps à prendre la parole, car les mots qu’ils venaient d’entendre de la bouche de la demoiselle résonnaient encore avec difficulté dans ses oreilles. Après donc quelques minutes de silence intense, le roi prit la parole :


    « - Vous semblez vraiment y tenir Aliénor…Prenez grade à vos paroles car je pourrais prendre au mot ce que vous dites. Votre volonté d’être décapitée pourrait donc aisément être assouvie… »

    La haine et la colère profonde qui l’envahissait se ressentaient parfaitement dans sa voie. Il fusilla alors Aliénor du regard, ses lèvres profondément pincées l’une conter l’autre allaient bientôt saignées tant sa rage était forte. Un long silence s’installa alors sur le petit groupe, un silence digne des cérémonies religieuses. Il prit néanmoins fin lorsque finalement, contre toute attente, Aliénor le rompit en s’excusant auprès de Sa Majesté «Que votre majesté me pardonne d'avoir été si impolie, que dis-je, si grossière et inconvenante à son égard. Je ne puis exprimer toute la honte qui m'assaille en cet instant. Je vous prie, vous en conjure, altesse; de ne damner que moi pour avoir tant fait accroitre votre colère. ». Le roi ne pu s’empêcher d’émettre un petit gloussement nerveux, et les yeux lui sortirent littéralement de la tête lorsque la demoiselle effectua sa révérence et tourna les talons afin de s’éloigner de lui. Henry n’avait que faire de ses excuses qu’il avait perçu sans aucune sincérité. Le souverain connaissait la fille de l’ambassadeur et il se doutait parfaitement que la jeune femme avait ainsi réagit pour mettre à l’abri ses ‘protégés’.
    Plus agacé que jamais, le roi porta un instant son attention sur Margaret et répliqua :


    « Ma chère nièce, je vous abandonne ici-même et vous laisse en compagnie de ces…petites gens ; qui peuvent s’estimer bien chanceux de s’en tirer ainsi… »

    Tout en parlant, le roi avait regardé tour à tour, d’un air mauvais, Aymeric ainsi que la jeune paysanne. Puis, tout en raccourcissant les rênes de son destrier, le souverain jeta un dernier regard à sa nièce avant de talonner les flancs de sa monture pour se diriger vers la fille de l’ambassadeur de France. Il n’avait pas l’intention de laisser partir aussi facilement la jeune femme !

    « -Mademoiselle Delacours, ne partez donc pas aussi précipitamment ; je me ferrai une joie de vous raccompagner au château ! »

    Dit-il d’une voie très audible mais faussement aimable et courtoise. Le roi avait bien l’intention de faire payer Aliénor pour son audace et son culot sans borne ! Il attendit que cette dernière monte sur sa monture, puis, tout en se rapprochant prêt d’elle, il se pencha légèrement afin d’ajouter ses quelques mots à l’oreille de la jeune femme :

    « -Pauvre sotte ! »

    Il avait ajouté cela dans un murmure que seule Aliénor pouvait entendre. Puis, tout en lui jetant un regard assassin qui lui laissait aisément comprendre que le pire l’attendait, le roi talonna violement son destrier afin de le faire partir au petit galop en direction du château. Aliénor, sur ses talons, Henry avait hâte de rejoindre le château afin de remettre les points sur les i.
    Aussi dit, aussitôt fait^^. En effet, Henry et Aliénor arrivèrent à destination.
    Le roi descendit précipitamment et avec aisance de son destrier, une fois qu’un serviteur eut immobilisé le cheval. On pouvait clairement sentir la colère du roi et son regard en disait long sur l’état actuel où il se trouvait…
    Il attendit qu’Aliénor descende de cheval elle aussi, et, sans plus attendre, il lui fit un signe de tête afin qu’elle le suive. Les deux individus arrivèrent alors dans les couloirs du château.
    Lorsqu’Henry fut certain qu’aucun noble et courtisant ne puisse les déranger, Sa Majesté stoppa immédiatement sa marche et se retourna face à Aliénor. Il la fusilla du regard et tout en se tenant à à peine quelques centimètres d’elle, il hurla dans une colère profonde :


    « Comment avez-vous pu oser me traiter de la sorte ! Je n’accepterais aucune de vos excuses jeune insolente ! Vous…vous m’avez tout simplement humilié en public, et ce, avec un naturel et une franchise déconcertante !...Je ne peux supporter telle injure ! Vous mériteriez sans plus attendre que je vous mette aux fers ! »


SUITE
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