Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Henry VIII, jeune roi plein d'ambition, prend le trône d'angleterre. C'est un regne plein d'intrigues qui se prépare.
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

Partagez|

Une rencontre demie royale [Henry Tudor]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage

Aymeric Whylder
Aymeric Whylder

MESSAGES : 232
DATE D'INSCRIPTION : 04/05/2011
AGE : 37
LOCALISATION : Londres
HUMEUR : Serein


Feuille de personnage
STATUT RP: On
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeJeu 5 Mai - 17:51


Aymeric ne savait pas du tout comment il devait faire pour parler au roi. Certes, ce qu'il savait à présent était très important mais peut-être que ça ne l'était pas pour le roi Henry. Après tout, l'adolescent n'était rien juste que son demi-frère caché dont le roi Henry VII n'avait jamais reconnu publiquement son plus jeune fils bien qu'il avait veillé discrètement sur son éducation malgré la vie de paysan que le jeune homme avait vécue. En effet, Aymeric était très cultivé pour un paysan. Il s'était toujours intéressé de prés à la littérature anglaise et par l'histoire également. C'étaient les deux matières qu'il préférait et s'il le pouvait, il aurait été immédiatement dévorer tous les livres de la bibliothèque royale. Mais revenons à nous moutons. Le jeune homme se trouvait là, devant les portes derrière lesquelles se trouvait le roi et sa cours. Il lui suffisait de faire un pas et il serait devant celui qui normalement devrait être son frère. Cependant, Aymeric fut d'un doute. Et si en fait, il s'était trompé ? Et si tout ceci n'était pas vrai ? Il aurait l'air ridicule devant le roi et peut-être que celui-ci le jetterait en prison pour s'être moqué de lui ! Il allait faire demi-tour lorsqu'il heurta quelqu'un. Voyant qu'il s'agissait d'un homme d'église, il s'inclina respectueusement, un peu intimidé et embarrassé. Il s'agissait en fait du cardinal Wolsey.

Wolsey : - Puis-je connaître votre nom, jeune homme et pourquoi êtes-vous si pressé de partir ?

- Je me nomme Aymeric Henry Whylder monseigneur !

Parler au roi lui semblait difficile mais alors, parler à un cardinal, ça l'était encore plus ! Aymeric se savait pas comment il devait s'adressait à l'homme d'église, ni par quel nom.

Wolsey : - Ah je vois ! Le fils de Roger et Annabelle Whylder ! Comment se portent vos parents ?

- Ma mère nous a quitté récemment et mon père l'a précédée il y a maintenant quatre ans !


Wolsey : - Oh je suis désolé ! Toutes mes condoléances ! Votre mère a du vous le dire dans ce cas en ce qui concerne votre « père » ?

Le jeune homme hocha la tête positivement, n'osant pas regarder le cardinal directement dans les yeux. Cela se voyait certainement qu'il n'était pas à son aise parmi les nobles et proches du roi. Il n'était qu'un inconnu parmi tant d'autres.

- Je ... J'aimerai parler au roi mais j'ignore comment m'adresser à lui sans paraître grossier ou mal poli !


Wolsey : - Je vais prévenir le roi de votre visite !

Aymeric le remercia mais malgré tout, il avait comme une boule au ventre. Non ! Ce n'était pas une boule au ventre ! C'était une peur au ventre ! Il avait peur de la réaction que pourrait avoir le roi. L'adolescent se doutait bien que l'on ne se présentait pas ainsi devant le roi, surtout pour venir lui dire que l'on était le fils que feu le roi Henry VII avait eu avec une ancienne servante du palais. En attendant que le roi lui accorde une audience, le jeune homme tournait en rond, ce rongeant machinalement les ongles et essayent d'imaginer plusieurs scènes qui se terminaient soit où le roi l'acceptait comme son jeune frère qu'il souhaiterait connaître, soit comme un étranger qui salirait la mémoire du père du roi ou quelque chose comme ça !




Spoiler:

Revenir en haut Aller en bas
http://royaume-thildraigh.forums-actifs.net/

Henry Tudor
Henry Tudor
    ◊ Modérateur ◊

MESSAGES : 324
DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2011
HUMEUR : Massacrante


Feuille de personnage
STATUT RP: Off
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeVen 6 Mai - 17:53

    Qu'avait donc fait le Roi, ayant déplu à Dieu pour ne pas avoir ce qu'il désirait tant ?! Il le savait au plus profond de lui-même, épouser la veuve de son frère n'avait pas été l'une des meilleures solutions, d'autant plus que cette dernière se révélait être incapable de lui donner un héritier mâle, ce que le Roi, Henry attendait pourtant avec impatience. Pourquoi donc Dieu lui refusait-il donc tout cela ?! Depuis ce jour, où il su qu'il serait contraint de ne pas avoir fils avec sa femme, Catherine d'Aragon, il eu des maîtresses. Maîtresses donc la reine connaissait bien évidemment l'existence & la faisait souffrir, mais qu'importe. Le Roi aussi souffrait de n'avoir aucun enfant mâle digne de reprendre sa succession.

    Une nouvelle nuit était passé, une nuit où le Roi avait une nouvelle fois fait mander dans sa chambre l'une des nombreuses Dame de Compagnie de la Reine. Bessie ... De son véritable nom Elizabeth Blount, probablement la dernière maîtresse en liste du Roi, venait de passer la nuit avec ce dernier, sur ses ordres. & par conséquent, impossible de refuser une telle chose. Au petit matin, elle repartit, ayant pour devoir de s'occuper de la Reine, & impossible de rester plus tard car le Roi la chassait de son lit. Henry pouvait se montrer cruel & vil, mais qu'importe, il s'en fichait, il n'avait qu'une seule idée & chose qui le tiraillait ...

    Les valets du Roi vinrent l'aider à se préparer, l'aidant à ôter sa chemise, ils l'habillèrent d'une chemise blanche ornée d'une petite veste en velours noir s'alliant à merveille avec son pantalon. Le jeune Henry s'installa sur une chaise, afin que ses valets finissent les derniers arrangements de son apparence, avant de se lever en tout hâte.


    « -Idiot !! »

    Sa parole fut accompagnée d'une gifle sur la main du valet qui venait quelques secondes auparavant de lui 'tirer' un simple petit cheveu, chose qui n'avait guère plus au Roi. Rien de bien grave en soi. Sortant de ses appartements après avoir mis sa cape au préalable, Henry se dirigea vers la salle de conseil du château.
    Le roi avait beaucoup de choses à faire dernièrement. Le peuple était sans cesse en train de se plaindre et Henry devait être présent pour répondre à certaines demandes. Même si cela ne l’enchantait guère, Henry n’avait pas le choix.
    Enfin bref, il rentra dans la salle prévue à cet effet, dans pas nonchalant ; la journée ne s’annonçait pas vraiment passionnante et divertissante pour le roi.

    …plus d’une heure passa dans cette satanée salle aux murs exigus. Henry commençait à en avoir assez et le ton montait peu à peu, signe de fatigue et d’énervement.
    Néanmoins, un évènement stoppa le roi dans ses affaires avec ses disciples présents pour l’aider et le conseiller.


    Wolsey : « Veuillez m’excuser pour cette intrusion, mais un jeune homme souhaiterait s’entretenir avec votre majesté. »

    Henry releva la tête en direction du cardinal Wolsey, qui venait juste de faire son apparition dans la salle. Il le regarda fixement puis répondit avec impatiente, soupirant :

    «- Cela ne peut-il pas attendre ?, Je suis fort occupé voyez-vous et je n’ai guère de temps à perdre avec un soit disant ‘jeune homme’ »

    Le cardinal Wolsey sembla soudainement mal à l’aise. Visiblement, le roi n’avait aucune envie d’être contrarié de dérangé. Toutefois, il se permit d’insister…Car cette rencontre allait peut-être pouvoir arranger certaines choses au royaume …

    Wolsey : « Permettez-moi d’insister, votre majesté, mais cette rencontre est fort importante et vous devriez y consacrer toute votre attention. Le jeune homme en question, n’est pas un ‘simple’ jeune homme… »

    Henry regarda de nouveau le cardinal et stoppa momentanément sa discussion –qu’il avait aussitôt reprise- avec ses conseillers afin de lui faire face. Légèrement sur les nerfs, Henry sentit malgré tout, que cette ‘entretien’ devait-être fait. Il n’avait visiblement pas le choix, et, si le cardinal insistait tant, c’était bel et bien pour une raison. C’est pourquoi Henry, à contre cœur, soupira une énième fois -faisant sincèrement ressentir son agacement et son obligation- et répliqua :

    « -Bien ! Si cela est si important, faites-le donc entrer !! »

    Henry fit un geste bref de la main en direction de Wolsey, pour lui faire comprendre qu’il pouvait dès à présent aller quérir le jeune garçon. Henry se demanda alors de qui il pouvait bien s’agir ; mais de toute façon, il allait bien le voir dans les quelques minutes à venir…
    Le roi expédia ses conseillers rapidement d’un second geste de la main afin de pouvoir se retrouver seul dans la pièce. Il se leva de son siège et s’adossa contre son bureau, bras croisé sur son torse, attendant l’arrivée de ce ‘jeune homme’…



Revenir en haut Aller en bas

Evangeline P. Chapuys
Evangeline P. Chapuys
Et ma vie pour tes yeux, lentement s'empoisonne....

MESSAGES : 216
DATE D'INSCRIPTION : 28/01/2011
AGE : 34
HUMEUR : amoureuse de la mauvaise personne


Feuille de personnage
STATUT RP: Off
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeVen 6 Mai - 19:04

Evangeline s'était levée tôt ce matin car elle avait décidé de faire une balade à cheval avec son époux. Depuis qu'elle était tombée amoureuse de Roi, elle se sentait affreusement coupable! Pourquoi me direz vous? Elle fut mariée à 14 ans à l'ambassadeur Eustace Chapuys et n'eut guère le temps de l'aimer qu'elle se retrouvait mère de deux adorables bambins qu'elle chérissait plus que tout... Mais ça n'empêchait pas le fait qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de culpabiliser...Elle avait l'impression de pêcher. Elle avait été voir le prêtre plus d'une fois pour se confesser mais il disait toujours la même chose et ça ne s'arrangeait guère puisqu'elle ne pouvait pas abandonner son amour inconditionnel quasiment aveugle qu'elle portait à sa Majesté le Roi d'Angleterre, Henry VIII Tudor! Elle avait donc décidé d'arrêter de se confesser et avait fini par pousser le vice jusqu'à s'allier avec Lady Mary, fille du roi et de la reine, princesse héritière en titre pour déjouer le plan de cette vipère de Anne Boleyn pour que le roi tombe sous son charme...

Alice, sa demoiselle de compagnie, détacha sa robe de nuit d'un blanc immaculé et lui dit de lui apporter sa robe turquoise et or. Evangeline la mit tout en se faisant aider par Alice qui lui mit, en guise de petit accessoire, une fleur en tissu vert dans les cheveux. Elle la remercia et alla dans les appartements de son époux mais fut surprise de ne pas le voir. Elle soupira: quelle sotte était elle! Le Roi l'avait fait mander pour le conseil de ce matin!En plus de le tromper dans sa tête, elle oubliait le déroulement de la journée de celui avec qui elle était unie devant les Hommes et Dieu!
Elle entreprit donc d'y aller et d'attendre devant la porte d'entrée de la salle du conseil.

Arrivée là, elle vit un jeune homme avec une petite ressemblance avec le roi mais ce n'était pas lui, elle en était sure puisqu'il était habillé de vêtement paysan et ce n'était pas du tout le genre de Sa Majesté. Elle s'arrêta puis commença une conversation en attendant que son époux sorte.


"Bonjour, je suis Lady Evangeline Chapuys et vous?"
Revenir en haut Aller en bas

Aymeric Whylder
Aymeric Whylder

MESSAGES : 232
DATE D'INSCRIPTION : 04/05/2011
AGE : 37
LOCALISATION : Londres
HUMEUR : Serein


Feuille de personnage
STATUT RP: On
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeVen 6 Mai - 21:17



Aymeric continuait de faire les cents pas, réfléchissant à ce qu'il allait dire au roi et il avait toujours cette horrible boule au ventre. Mais qu'allait-il bien pouvoir lui dire sans lui manquer de respect ? « Bonjour, je suis le fils que votre père a eu avec une servante du palais ! ». Non, cela allait, au contraire, mettre le souverain de très mauvaise humeur et d'aprés ce qu'il avait entendu par les personnes qui sortaient de la salle d'audience, le roi n'était visiblement pas déjà de bonne humeur. Le jeune homme s'attendait à se faire éjecter du palais à tout moment. Jamais du haut de ses dix-sept ans il avait du prendre une décision aussi importante que celle-là : révéler son existence à un frère qui était l'homme le plus puissant du royaume ! Qu'est-ce qu'un paysan à moitié de sang royal pouvait espérer ? Que le roi l'accueille les bras comme un frère qu'il n'a pas vu depuis des années alors qu'ils se connaissaient même pas ? Non ! L'adolescent était peut-être naïf mais à ce point-là ! Au pire, le roi refuserait sans doute la vérité même si Aymeric en possédait la preuve. D'ailleurs, il comptait bien montrer la lettre de « leur père ».

Tout à coup, une noble dame vint s'approcher du jeune homme. Elle était vêtue d'une magnifique robe turquoise et or. Dans ses cheveux blonds, une petite fleurs en tissu vert y avait été déposé. Aymeric la salua respectueusement, surpris que l'on fasse soudainement attention à lui. Il n'aimait pas trop être le centre de toutes les attentions.


Evangeline : "Bonjour, je suis Lady Evangeline Chapuys et vous?"

- Euh Aymeric Whylder, madame !

Elle était d'une grande beauté mais le cardinal sortit de la salle, appelant le jeune homme. Aymeric resalua à nouveau Lady Evangeline avant de rejoindre l'homme d'église. Il essayait de respirer calmement mais cela se voyait bien qu'il n'était pas à son aise.

Wolsey :
- Le roi vous attend ! Faites tout de même attention à vos paroles ! Il n'est pas très de bonne humeur ce matin !

Le roi n'était pas de bonne humeur ce matin ? Qu'est-ce que ça devait être quand c'était toute la journée ou plusieurs jours. L'adolescent ravala difficilement sa salive avant de pénétrer dans la salle où se tenait le souverain. Aymeric lui fit une révérence comme son professeur le lui avait appris lorsqu'il avait encore neuf ans. Bien qu'il n'était qu'un paysan, il avait reçu pendant une dizaine d'année une éducation que les nobles avaient. De plus, ceux qui avaient vu le roi Henry VII, ou son successeur, avaient toujours trouvé que le jeune homme avait un petit air de famille avec les Tudors mais celui-ci n'y avait jamais prêté attention, ce qu'il aurait sans doute du faire. Il n'aurait pas été si surpris en lisant cette lettre.

- Je remercie beaucoup sa majesté d'avoir accepté de m'accorder un peu de son temps qui semble être bien chargé ! Je ...

Aymeric avait le coeur qui battait vite tellement qu'il sentait une certaine pression sur ses épaules. Dix-sept longues de silence pour ses parents ! C'était beaucoup ! Il inspira un bon coup et se remit à parler malgré que ce n'était pas son fort.


- Je m'appelle Aymeric Henry Whylder ! Je ne viens pas me plaindre, ni quémander une quelconque demande à sa majesté ! Je ne trouve pas les mots pour vous expliquer un sujet qui m'a été révélé récemment suite à la disparition de ma mère ! Peut-être que ceci pourra mieux vous l'expliquer !

Il sortit la lettre de sa veste et la tendit au roi.

- Ce n'est peut-être le genre de révélation que l'on fait après tant d'années mais il m'a semblé qu'il était de mon devoir vous mettre au courant ! J'ignore si j'ai bien fait mais j'ai trouvé qu'il serait malhonnête de garder ceci pour moi !


Aymeric baissa la tête, étant très mal à l'aise et inquiet de la réaction du roi. Mais il ne pouvait désormais plus faire marche arrière ! Il ne cherchait pas à obtenir une faveur du roi ou même un titre de noblesse ! Non, tout ce que le jeune homme désirait, c'était connaitre ses véritables origines ! Savoir qui il était réellement ! Etait-il le garçon de campagne qu'il avait toujours cru être ou était-il quelqu'un d'important que l'on avait éloigné pour qu'il devienne une personne de bien, un peu comme l'on avait fait avec le roi Arthur ! Mais Aymeric ne se comparait pas vraiment à Arthur ! Il n'était pas fils unique mais juste le petit dernier de la famille dont le père avait caché l'existence mais avait tenu à ce qu'il ait une certaine éducation plus ou moins semblable à ses aînés.



Revenir en haut Aller en bas
http://royaume-thildraigh.forums-actifs.net/

Henry Tudor
Henry Tudor
    ◊ Modérateur ◊

MESSAGES : 324
DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2011
HUMEUR : Massacrante


Feuille de personnage
STATUT RP: Off
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeSam 7 Mai - 16:36

    Henry avait donc les bras croisés sur son torse et avait son regard rivé sur la porte d’entrée, attendant impatiemment ce soit disant ‘jeune homme’. Henry n’était pas vraiment du genre patient et il détestait être importuné pour un raison inutile. Aujourd’hui encore plus, peut-être ; car il ne fallait pas être divin pour constater que l’humeur de sa majesté n’était pas au beau fixe !
    Toutefois, l’apparition du cardinal Wolsey et les dernières paroles qu’il avait prononcées, avait laissé le roi songeur : qui cela pouvait-il bien être et pourquoi donc le cardinal semblait tant vouloir faire rencontrer cet homme au roi ? Ce dernier l’ignorait mais il comptait bien avoir une réponse, et ce, le plus rapidement possible !
    A peine quelques minutes s’écoulèrent, lorsqu’un jeune homme âgé d’une vingtaine d’année entra dans la salle. Henry resta immobile et dévisagea d’un regard plutôt moqueur et surprit, le jeune inconnu ; il fut étonné de le voir ainsi vêtu, que lui voulait donc un petit paysan de cette condition ?
    Il le laissa néanmoins faire sa révérence et resta silencieux, attendant que ce dernier se présente et dise la raison de sa présence en ce lieu.
    Ces première paroles furent celles-ci « - Je remercie beaucoup sa majesté d'avoir accepté de m'accorder un peu de son temps qui semble être bien chargé ! Je ... ». Henry acquiesça rapidement d’un hochement de tête et d’un petit signe de la main –comme pour montrer son manque de temps- et répliqua :


    « - Oui, en effet, je n’ai guère beaucoup de temps à vous accorder, alors faites… »

    Henry le regarda fixement. Toutefois, il remarqua immédiatement le mal-être du jeune homme. Cela amusa le roi. Apparemment, ce dernier semblait grandement intimidé ; mais Henry fut surprit de voir son savoir faire et la netteté et hauteur de sa parole, et ce, pour un simple paysan.
    Il resta malgré tout immobile, et attendit la suite, tapotant légèrement du pied, signe d’impatiente.
    Le jeune homme s’exécuta alors et poursuivit « - Je m'appelle Aymeric Henry Whylder ! Je ne viens pas me plaindre, ni quémander une quelconque demande à sa majesté ! Je ne trouve pas les mots pour vous expliquer un sujet qui m'a été révélé récemment suite à la disparition de ma mère ! Peut-être que ceci pourra mieux vous l'expliquer ! » . A ces mots, Henry le regarda curieusement. Qu’avait-il donc à faire de la condition de ce bougre et de sa famille ? Le roi allait perdre rapidement ses moyens et la colère commença peu à peu à lui monter à la tête. Toutefois, il ‘n’explosa’ pas car le jeune homme en question lui tendit une lettre. Henry le regarda malgré tout d’un œil mauvais et s’apprêta à lui répondre une quelconque menace pour l’expédier de la salle et retourner à ses occupations premières. Toutefois, il n’en fit rien, car le jeune garçon s’expliqua immédiatement « - Ce n'est peut-être pas le genre de révélation que l'on fait après tant d'années mais il m'a semblé qu'il était de mon devoir de vous mettre au courant ! J'ignore si j'ai bien fait, mais j'ai trouvé qu'il serait malhonnête de garder ceci pour moi ! ». Non mais quelle audace il avait là ! Henry n’avait pas de temps à perdre avec de telles sornettes et il n’avait surtout pas envie de lire une lettre…
    Henry resta silencieux un long moment. On aurait d’ailleurs pu entendre une mouche voler. Il était en pleine réflexion et son regard actif, ainsi que ses mains qu’il frottait machinalement l’une contre l’autre, montraient au combien il hésitait. Malgré tout, sa curiosité l’emporta, et le roi voulu connaitre le contenu de cette soit disant ‘révélation ‘. Agacé et légèrement énervé d’avoir finalement ‘cédé’, Henry se redressa brusquement et rejoignit en quelques larges enjambées le jeune homme. Il lui prit assez violement la lettre qu’il lui tendait depuis quelques minutes et retourna prêt de la table à laquelle il s’était adossé précédemment. Il se mit dos au jeune homme prénommé apparemment Aymeric et ouvrit la lettre, révélant ainsi son contenu. Il déplia nerveusement et rapidement la lettre et en lu furtivement ce qui y était écrit…
    Une fois que le roi eu terminé, il en eu comme le souffle coupé. Henry resta immobile devant la lettre un long moment, son regard toujours fixé sur le papier et plus précisément sur une phrase qui captait davantage son attention « fils caché de sa majesté le roi Henry VII ». Le rythme de la respiration du roi augmenta de façon distincte. Un mélange de colère, d’incompréhension et d’énervement envahit soudainement le roi. Puis, après quelques minutes de silence insoutenable, il frappa brutalement son point contre la table ; puis, tout en se retournant face au jeune homme, il lâcha presque dans un cri:


    « -Ceci ne sont que des balivernes ! »

    Henry était vraiment en colère et ne pouvait croire ce qui y était écrit. La mémoire de son père défin en serrait salit, de plus, il ne voulait pas perdre de tant avec un soit disant frère ‘batard’. Il n’avait pas de frère, un point c’est tout ! Qu’en penserait- alors le peuple en apprenant cela ? Si cette révélation était faite, il pourrait y perdre sa place, non ! Là, s’en était trop pour le roi…



Revenir en haut Aller en bas

Aymeric Whylder
Aymeric Whylder

MESSAGES : 232
DATE D'INSCRIPTION : 04/05/2011
AGE : 37
LOCALISATION : Londres
HUMEUR : Serein


Feuille de personnage
STATUT RP: On
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeSam 7 Mai - 17:25



L'adolescent avait de plus en plus la peur au ventre et les traits tendus du roi, ainsi que son regard noir, n'arrangea pas le mal aise du jeune homme. Peut-être avait-il dit des choses de trop ou avait-il mal parlé mais parler à un roi n'était pas chose facile, surtout lorsqu'on n'en avait pas l'habitude. Aymeric avait comme il avait cru bien faire. On lui avait toujours appris d'être honnête alors, il avait voulu l'être avec le roi. Celui-ci était resté silencieux un long moment, ce qui eut pour effet d'intimider encore plus l'adolescent qui avait fini par baisser les yeux. On aurait dit un enfant qui était sur le point de se faire gronder pour une bêtise qu'il aurait fait. De plus, il avait la gorge sèche tellement qu'il était nerveux et angoissé. Le roi se leva soudainement pour rejoindre rapidement le jeune homme et prit tout de même violemment la lettre qu'Aymeric lui tendait. Puis, Henry retourna à la table où il s'était adossé peu avant, faisant dos à l'adolescent qui n'avait pas bougé. Le souverain déplia nerveusement la lettre qu'il lut rapidement. Une fois sa lecture terminée, le roi resta immobile, ce qui inquiéta beaucoup Aymeric. Le silence qui y régnait était insoutenable pour le jeune homme. Son angoisse ne faisait qu'augmenter. Il commençait à présent à regretter d'être venu à Londres. Ce n'était pas une bonne idée. Pourtant, c'était avec de bonnes intentions qu'il était venu, plus pour mettre le roi au courant et non pour salir la mémoire de feu le roi Henry VII. En entendant le rythme de la respiration du roi s'accélérer de plus en plus, Aymeric sentit que ce n'était pas bon signe. Tout à coup, le roi frappa la table du point, faisant sursauter le jeune homme qui craignait depuis le début une telle réaction.

Henry : « -Ceci ne sont que des balivernes ! »

Aymeric s'apprêtait à reprendre la parole mais le cardinal Wolsey fut plus rapide que lui. Apparemment, il était au courant depuis longtemps de l'existence du jeune garçon.


Wolsey : - Malheureusement, ce ne sont pas guère des balivernes votre majesté ! Il faut reconnaître que ce garçon est assez courageux pour être venu jusqu'ici dans le seul but de vous mettre au courant en personne et ce, en tout honnêteté !

Quant à Aymeric, il ne savait plus du tout où il devait se mettre. Certes, il venait de révéler au roi, par l'intermédiaire d'une lettre, qu'il était le fils bâtard que l'ancien roi avait eu avec une servante du palais. Il réfléchit à ce qu'il pourrait lui dire pour, peut-être le calmer et le rassurer. Mais il en avait tellement peur que rien ne lui venait.


Wolsey : - Et puis, réfléchissez, votre majesté ! Si la reine ne donne pas d'héritier, qui pourrait vous succéder alors ? A la manière dont ce garçon se comporte, je dirais que ce n'est pas le genre de personne à tirer profit de ce que vous venez de découvrir !




Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
http://royaume-thildraigh.forums-actifs.net/

Henry Tudor
Henry Tudor
    ◊ Modérateur ◊

MESSAGES : 324
DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2011
HUMEUR : Massacrante


Feuille de personnage
STATUT RP: Off
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeSam 7 Mai - 18:39

    Henry était là, vraiment en colère. Il était loin d’être dans une bonne journée. Qu’avait-il donc fait à Dieu pour que tant de choses s’élèvent contre lui ? Pourquoi donc les choses ne pouvaient pas se dérouler plus aisément ? Etre roi n’était pas chose facile et Henry s’en rendait compte jour après jour. Comme si toutes les préoccupations déjà existantes du roi ne suffisaient pas, cette révélation aujourd’hui faite, faisait déborder le vase, déjà bien remplit. Non, là, s’en était trop.
    Henry commença à tourner en rond, les veines apparentes sur son visage montraient au combien Sa majesté était énervée et contrariée.
    Puis, soudain, Henry commença à se diriger vers le jeune homme d’un pas déterminé, comme si il voulait le taper, l’humilier, lui dire qu’il avait tort ; or, il fut stoppé dans son élan par la voix du cardinal Wolsey « - Malheureusement, ce ne sont pas guère des balivernes votre majesté ! Il faut reconnaître que ce garçon est assez courageux pour être venu jusqu'ici dans le seul but de vous mettre au courant en personne et ce, en tout honnêteté ! » . Henry avait complètement oublié la présence du cardinal, prêt de la porte. Il se tourna alors brusquement vers lui, les yeux remplis de colère et d’incompréhension. Il s’approcha vers lui, tout en tenant fermement la lettre de sa main, la brandissant et l’agitant presque sous le nez de Wolsey.


    « - Je me contrefiche que ce garçon soit courageux ou non ! »

    Il s’interrompit un instant, puis regarda rapidement d’un petit coup d’œil, la lettre qu’il tenait froissée dans sa main ; avant de finalement reporter toute son attention sur le cardinal. Le roi lui cracha alors de toute sa contrariété majestueuse^^ :

    « -Je ne peux croire de telles sornettes ! »

    Henry s’éloigna alors du cardinal, afin d’essayer de reprendre ne respiration plus calme et de métriser ainsi sa colère. Il resta de nouveau immobile et silencieux, prêt de la table trônant au milieu de la pièce, en pleine réflexion. Les pensées du roi étaient donc rassemblées sur ce ‘problème’ lorsque soudain, le cardinal reprit de nouveau la parole « - Et puis, réfléchissez, votre majesté ! Si la reine ne donne pas d'héritier, qui pourrait vous succéder alors ? A la manière dont ce garçon se comporte, je dirais que ce n'est pas le genre de personne à tirer profit de ce que vous venez de découvrir ! ». S’en était trop, Henry se retourna de nouveau brusquement en direction du cardinal et eu un petit rire nerveux avant de finalement répliquer avec un calme douteux :

    « - Insinuez-vous là que je n’aurai jamais d’héritier votre éminence ? »

    Le roi s’approcha doucement du cardinal, son regard noir rivé sur lui. Il en oublia même le prénommé Aymeric, qui, décidément, n’avait peut-être pas choisit le bon jour pour venir s’entretenir avec le roi… Oui, Henry ignorait pourquoi le cardinal insistait tant à propos de ce garçon et pourquoi il semblait vouloir le protéger tel un père ; mais Henry s’en contrefichait. Là, le cardinal avait fait une grave erreur en évoquant une éventuelle possibilité d’absence d’hésiter à la mort du roi. Henry était très susceptible à ce sujet, surtout ses derniers jours où il y pensait sans cesse !
    Se rendant alors apparemment compte qu’il venait de faire une erreur, le cardinal sembla lui aussi soudainement aussi mal à l’aise que le jeune garçon. Apparemment embarrassé, il trouva néanmoins le courage de répondre au roi ; car oui, le cardinal Wolsey avait toujours eu de la répartie et connaissait parfaitement Henry en le côtoyant tous les jours. C’est donc avec un certain calme que le cardinal s’inclina légèrement en se reprenant.


    Wolsey : « -Je…Veuillez me pardonner votre majesté, ce n’était pas là mon intention… Je ne voulais guère vous dire une telle injure et je prie Dieu chaque jour pour qu’un fils vous soit donné… »

    Henry s’arrêta alors dans son élan, mais fusilla tout de même Wolsey du regard. Ce dernier avait de la chance d’avoir la sympathie du roi, car Henry n’aurait certainement pas eu la même indulgence vis-à-vis d’un serviteur ou autre étranger à la cour.
    Bref, Henry sembla se calmer légèrement avant de reporter son attention sur le jeune homme qui était resté immobile au milieu de la pièce. Il se plaça de nouveau face à lui, plus prêt que jamais il ne l’avait été avec lui. Henry pu alors même sentir son odeur, une odeur qu’il jugea nauséabonde et proche de la terre mouillée que foulaient probablement sans cesse les paysans de sa condition…
    Henry le dévisagea un petit moment et renifla bruyamment, comme pour montrer un certain dégout. Il le regarda intensément tout en restant silencieux. Puis, il commença à tourner autour de lui, mains dans le dos, tel un rapace surveillant sa proie. Tout en tournant autour du prénommé Aymeric, Henry répliqua, d’une voie qui n’avait toujours pas retrouvée son calme.


    « -Me jurez-vous sur votre vie que la lettre que vous me donnez là n’est pas un leur ? »

    Henry s’arrêta de nouveau face à lui, attendant une réponse du jeune homme. Il était très sérieux et n’hésiterait pas à exécuter ce jeune garçon pour tromperie ou insolence envers sa majesté…



Revenir en haut Aller en bas

Aymeric Whylder
Aymeric Whylder

MESSAGES : 232
DATE D'INSCRIPTION : 04/05/2011
AGE : 37
LOCALISATION : Londres
HUMEUR : Serein


Feuille de personnage
STATUT RP: On
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeSam 7 Mai - 19:15




Il était clair pour Aymeric que la mauvaise humeur du roi allait lui retomber d'avantage sur la tête. Voir pire même ! Il écoutait attentivement la conversation entre le roi et le cardinal. Henry s'était alors tourné vers lui, brandissant devant l'homme d'église la lettre qui était à présent froissée dans la main du roi.

Henry : « - Je me contrefiche que ce garçon soit courageux ou non ! »

Aymeric osa relever les yeux pour observer la scène. Il ne savait pas comment il allait pouvoir se sortir de cette situation si ce n'était qu'en restant honnête et sincère avec le roi. Et puis, de toute façon, il n'avait pas intérêt à lui mentir car il était certain qu'il en paierait de sa vie.

Henry : « -Je ne peux croire de telles sornettes ! »

Le roi s'éloigna alors du cardinal afin de récupérer son calme, tout en restant une nouvelle fois immobile et silencieux. Aymeric comprit qu'il était à présent un problème mais ne connaissant rien à tout ce qu'il tournait autour du roi, il ne pouvait pas savoir qu'étant à moitié de sang royal, il pouvait être un obstacle au règne du roi. Il était clair que si certaines personnes voulaient comploter contre le souverain, le jeune homme serait une cible de choix pour voler le trône. Mais l'adolescent était loin de penser qu'il pourrait prendre le trône s'il arrivait quelque chose à Henry. Tout ce qu'il voulait, c'était juste connaître ses origines et savoir qui il était réellement : un simple paysan ou quelqu'un de noble ascendance ?

Heureusement, le roi semblait se calmer un peu mais Aymeric était toujours inquiet. Le jeune homme était toujours immobile. Henry s'approcha à nouveau de lui mais bien plus proche que la première fois. Aymeric pouvait sentir son regard sur lui, ce qui le gêna. Au dégoût qu'exprimait le visage du souverain, le jeune homme se doutait que c'était du à sa condition de paysan mais peut-être aussi à l'odeur que dégageait ses vêtements. Henry se mit à tourner autour de lui, le dévisageant avec mépris.


Henry : « -Me jurez-vous sur votre vie que la lettre que vous me donnez là n’est pas un leur ? »

Le roi s'arrêta encore une fois devant Aymeric, attendant une réponse de sa part bien qu'il n'avait pas totalement retrouvé son calme. Le jeune homme osa soutenir le regard du roi et lui répondit en tout sincérité :


- Je le jure sur ma vie votre majesté que jamais il ne m'était venu à l'idée de vous tendre un piège ! Je veux juste connaître mes véritables origines et savoir qui je suis vraiment !

Peut-être que le roi ne le croirait pas mais les yeux du garçon, d'un bleu profond, exprimait toute la sincérité que ce dernier ressentait.



Revenir en haut Aller en bas
http://royaume-thildraigh.forums-actifs.net/

Henry Tudor
Henry Tudor
    ◊ Modérateur ◊

MESSAGES : 324
DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2011
HUMEUR : Massacrante


Feuille de personnage
STATUT RP: Off
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeSam 7 Mai - 21:39

    Henry restait profondément énervé et contrarié. Toutefois, il voulait en finir rapidement avec cette histoire. Malgré la volonté de vouloir clore ce nouveau problème au plus vite, cette révélation n’était pas à prendre à la légère car Henry savait pertinemment qu’il devait réfléchir avant d’agir.
    Le roi pensait en effet grandement à son propre intérêt ainsi qu’à son avenir, il pensait aussi à la réaction que pouvait avoir le peuple en sachant cette nouvelle. Trop d’enjeux étaient présents pour laisser ce problème en suspens…Henry devait donc trouver rapidement une solution avant que les choses ne puissent s’envenimer.
    Le roi portait donc toute son attention sur le jeune garçon. La colère, l’incompréhension et un certain sentiment de trahison le tenait toujours à distance et en cette journée, il ne fallait attendre aucun signe de sympathie ou de bonté venant d’Henry. Mieux valait donc ne pas le contrarier ! Quoiqu’il en soit, il avait là devant lui un problème à résoudre et , mauvaise humeur ou pas, il devait réagir le plus correctement possible. Il attendit donc patiemment la réponse du jeune homme prénommé Aymeric afin de savoir quoi faire.
    Fort heureusement, la réponse du garçon ne se fit pas attendre « Je le jure sur ma vie votre majesté que jamais il ne m'était venu à l'idée de vous tendre un piège ! Je veux juste connaître mes véritables origines et savoir qui je suis vraiment ». Henry continua alors de le regarder fixement. Son regard azur, étrangement similaire au sien, semblait remplie de sincérité et d’honnêteté ; mais me roi Henry n’était pas si facile à duper et accordait sa confiance à un cercle d’ « amis » très fermé. Il fallait en quelque sorte prouver son allégeance, sa fidélité et son honnêteté envers le roi pour que sa majesté accorde sa confiance. Bref, Henry resta toutefois méfiant et ces quelques mots qu’il prononça ne furent pas sincères.


    « -Vous me semblez sincère… »

    Henry prononça cette phrase de façon nonchalante, pas vraiment convaincu. Le roi s’éloigna un petit moment du jeune homme, afin de faire les cent pas, mains toujours derrière le dos, étroitement serrées l’une contre l’autre pour contenir sa colère. Après ces quelques minutes silencieuses de réflexion, Henry se rapprocha de nouveau du jeune homme et répliqua d’un air tout à fait menaçant, sérieux et légèrement sadique.

    « -J’espère fortement pour vous que ce que vous avancez là est véridique, car, si j’apprends que ceci n’est que foutaise, ma sentence sera fatale et irrévocable … »

    Inutile de traduire que si jamais Henry s’apercevait que tout cela n’était qu’une supercherie et mise en scène, le prénommé Aymeric serrait mis à mort en place public, et ce, dans le plus bref délai ! Henry ne supportait pas les complots et être dupé. Il savait que sa place était chère et que beaucoup jouaient un second rôle à la cour ; Henry avait su peu à peu, à se méfier des apparences, souvent trompeuses. Le roi regarda de nouveau intensément le garçon, de bas en haut et de haut en bas, avant de finalement répliquer dans un air de dégout :

    « -Qu’importe l’origine de votre sang. Sachez qu’il a été salit par celui de votre mère et la cour n’acceptera pas de bâtard parmi elle. »

    Henry se montrait vraiment sévère et injuste envers Aymeric, voir même très impoli et vulgaire ; mais cela ne lui emportait pas le moindre du monde ! Après tout, qu’est-ce qu’un paysan s’attendait à recevoir de sa part avec une telle lettre ? Croyait-il devenir l’associer du roi ? Son prétendant ? Henry sourit ironiquement à cette pensée, mais n’en fit part à personne.
    Immobile devant le garçon, Henry attendit une quelconque réaction ou parole de sa part…
Revenir en haut Aller en bas

Evangeline P. Chapuys
Evangeline P. Chapuys
Et ma vie pour tes yeux, lentement s'empoisonne....

MESSAGES : 216
DATE D'INSCRIPTION : 28/01/2011
AGE : 34
HUMEUR : amoureuse de la mauvaise personne


Feuille de personnage
STATUT RP: Off
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeSam 7 Mai - 21:43

- Euh Aymeric Whylder, madame !

- Alors, enchantée de vous rencontrer Aymeric!

Elle remarqua que le cardinal Wolsey venait de sortir de la salle du conseil. Elle fit une petite courbette en guise de respect et glissa un "bonne chance" au jeune paysan avant que celui ci ne disparaisse dans la salle du Conseil. Elle espérait que ça irait: il paraitrait que le Roi est d'une humeur plus que massacrante ce matin!

Elle attendit quelques instant avant de vouloir s'éloigner. Mais elle fut arrêtée par des cris venants de la salle où venait d'entrer ce jeune paysan, une phrase qui disait: « -Ceci ne sont que des balivernes ! ». Elle n'était pas curieuse habituellement...Elle n'aimait pas non plus jouer les espionnes mais le sujet de la dispute commençait à l'intéresser donc elle approcha de la porte entrouverte.

Elle regarda discrètement et assista à toute la scène:

"guère des balivernes votre majesté ! Il faut reconnaître que ce garçon est assez courageux pour être venu jusqu'ici dans le seul but de vous mettre au courant en personne et ce, en tout honnêteté !" avait répliqué le Cardinal...Mais de quoi diable parlait il? Elle regarda d'un coup d'oeil le jeune paysan Aymeric...Le pauvre! Visiblement, il ne savait pas du tout où il devait se mettre...Tu m'étonnes! Le Cardinal répliqua quelque chose pour tenter de calmer le Roi d'Angleterre:

"Et puis, réfléchissez, votre majesté ! Si la reine ne donne pas d'héritier, qui pourrait vous succéder alors ? A la manière dont ce garçon se comporte, je dirais que ce n'est pas le genre de personne à tirer profit de ce que vous venez de découvrir"

La révélation la laissa bouche bée! Oh bon Dieu! Le jeune homme était un parent illégitime de sa Majesté? Un successeur potentiel? Voulait il venir ici pour reprendre la place qui lui est du et avoir le statut qu'il aurait du avoir? Non, n'importe quoi! La, Evangeline se fait une pièce de théâtre et elle en prit vite conscience! Le jeune paysan (si c'était bien ce qu'il était) ne semblait pas du tout être comme ça et elle eu vite la confirmation.

- Je le jure sur ma vie votre majesté que jamais il ne m'était venu à l'idée de vous tendre un piège ! Je veux juste connaître mes véritables origines et savoir qui je suis vraiment !

Elle soupira, en tout cas, elle devait bien reconnaitre que le jeune homme avait un sacré courage de venir ici...Ou était ce de la folie...En tout cas, il avait bien choisi son jour. Elle regarda vers Wolsey qui regardait vers la porte! Elle failli crier quand ce dit Cardinal, homme de confiance du roi s'approcha de la porte, elle fit quelques pas en arrière. La porte s'ouvrit sous le cardinal qui fit de grands yeux tout en s'exclamant.

"Lady Evangeline?!"
Revenir en haut Aller en bas

Aymeric Whylder
Aymeric Whylder

MESSAGES : 232
DATE D'INSCRIPTION : 04/05/2011
AGE : 37
LOCALISATION : Londres
HUMEUR : Serein


Feuille de personnage
STATUT RP: On
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeSam 7 Mai - 23:10






Le roi continua de fixer Aymeric, voyant bien la sincérité des paroles du jeune homme. Mais ce n'était pas pour ça que le roi allait lui faire confiance. On n'entrait pas ainsi dans le cercle d'amis du souverain car c'était un cercle très fermé. Il fallait montrer son allégeance, sa fidélité et son honnêteté au roi. C'est donc sur un ton peu sincère, nonchalant et non vraiment convaincu qu'il continua de parler :

Henry : « -Vous me semblez sincère… »

Henry s'éloigna un moment, faisant les cent pas, les mains toujours dans le dos avant de revenir vers le jeune homme, il reprit la parole mais cette fois-ci, ces paroles étaient sur un ton menaçant, sérieux et légèrement sadique.

Henry : « -J’espère fortement pour vous que ce que vous avancez là est véridique, car, si j’apprends que ceci n’est que foutaise, ma sentence sera fatale et irrévocable … »

Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que le roi n'hésiterait à mettre l'adolescent à mort sur la place publique s'il s'avérait que tout ceci ne serait qu'une supercherie. Or, heureusement que ce n'était pas tout cela ! Duper le roi ! Il n'en était rien de tout cela pour Aymeric !D'ailleurs, Henry le regarda une éniéme fois sous toutes les coutures avant de déclarer d'un air dégoût :

Henry : « -Qu’importe l’origine de votre sang. Sachez qu’il a été salit par celui de votre mère et la cour n’acceptera pas de bâtard parmi elle. »

Les paroles du souverain étaient dures et blessantes, surtout qu'Aymeric venait tout juste de perdre sa mère, ce qui n'est pas très galant venant de la part d'Henry. L'adolescent sentit sa gorge se serrer à l'évocation de sa mère. Il avait une envie de pleurer mais cela ne serait pas bien vu devant le roi. Une phrase lui revint en tête, celle que son professeur lui avait apprise dans ses cours d'histoires. Il paraît que c'était une phrase que le roi avait dit une fois. C'était il y a bien des années mais le jeune homme ignorait que c'était peu après sa naissance. Le roi avait-il pensé à son plus jeune fils en disant cette phrase ? Personne ne le saura !
Baisant les yeux et jouant avec ses mains, l'adolescent cita la fameuse phrase.


- En effet qu'importe l'origine, ce n'est pas dans le sang que l'on devient noble mais dans notre coeur et nos actions ! C'est ... C'est dans mes livres d'histoire que j'ai lu ça !



Revenir en haut Aller en bas
http://royaume-thildraigh.forums-actifs.net/

Henry Tudor
Henry Tudor
    ◊ Modérateur ◊

MESSAGES : 324
DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2011
HUMEUR : Massacrante


Feuille de personnage
STATUT RP: Off
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeLun 9 Mai - 12:05

    Henry regarda fixement le jeune homme. Certes, il avait été très blessant envers le jeune garçon, mais il savait pertinemment que cela pourrait être nécessaire dans le futur. Le roi prenait énormément de précautions concernant l’avenir. Après tout, ce qui était fait ne pouvait être défait, Henry le savait et il essayait au mieux de gérer les affaires du royaume, ce qui n’était pas chose aisée. D’où, parfois, ces sautes d’humeur brutales.
    Il fallait avouer que le prénommé Aymeric n’avait vraiment pas eu de chance car aujourd’hui n’était pas un jour opportun pour rencontrer le roi. Cela pouvait même se révéler être très dangereux et malheureusement, plus d’une fois, un habitant du royaume avait perdu la vie sous un coup de tête de Sa Majesté. Tel était l’un de ses nombreux défauts. Mais après tout, qui n’en avait pas ?
    Bref, revenons à nos moutons ^^. Le roi continua à regarder fixement le jeune homme d’un regard profond et pénétrant. Il remarqua non sans mal qu’il venait de le blesser et qu’Aymeric semblait au bord des larmes. Toutefois, il n’avait aucunement l’intention de s’excuser ou de regretter ce qu’il avait dit ; non, cela ne lui ressemblait pas du tout et il perdrait là une certaine autorité au royaume. Non, c’était hors de question ! Malgré tout, Henry s’attendait à voir le jeune paysan partir de la pièce et le laisser enfin tranquille, or, se ne fut pas le cas. En effet, Aymeric fit une chose à laquelle Henry ne s’attendait pas. Il trouva le courage et l’audace de lui répondre malgré sa précédente réplique massacrante. « - En effet qu'importe l'origine, ce n'est pas dans le sang que l'on devient noble mais dans notre cœur et nos actions ! C'est ... C'est dans mes livres d'histoire que j'ai lu ça ! » Telles furent ses paroles. Le roi resta bouche Bé un court instant et ne trouva rien à répliquer sur le fait.
    Il resta pensif un petit moment, le regard dans le vague ; cette phrase il l’avait déjà entendu. Oui, il se souvenait des quelques paroles de son père, celles qu’il avait prononcé peu de temps avant de mourir. Cela étonna grandement Henry qu’un simple paysan de cette condition, connaisse cette phrase ‘royale’, qui, sur ordre du nouveau roi avait été interdite de divulguer au peuple. Seul un membre déjà présent autour du lit de mort du roi Henry VII avait pu entendre cette phrase ; cela signifiait donc que le prénommé Aymeric qui lui faisait face avait eu une certaine éducation, et que, par conséquent, il devait certainement avoir raison et probablement avoir un peu de sans royal dans les veines…
    Henry resta donc soudainement et étrangement silencieux. Il s’apprêta à répliquer quelque chose, lorsqu’il fut interrompu par la voix du cardinal. Le roi tourna alors brusquement son visage en direction de la porte d’entrée et s’avança à grandes enjambées vers la porte désormais ouverte.
    Henry aperçu alors dans l’entrebâillement un visage qui ne lui était pas inconnu : Lady Evangeline ! Cette dernière semblait surprise et complètement paniquée. Henry ne mit pas longtemps à analyser la situation et surtout, à la comprendre. La colère recommença alors à lui monter au cerveau ! Serrant légèrement les dents pour contenir sa rage, Henry répliqua en essayant de rester le plus calme possible :


    «- Puis-je connaitre la raison de votre présence ici Lady Evangeline ?! »

    Henry la regarda d’un regard noir, énervé et impatient. Elle avait intérêt à ne pas mentir et s’amuser avec lui car le roi risquerait de perdre rapidement patiente… Décidément, aujourd’hui, les évènements s’enchainaient et Henry n’avait plus qu’une envie : en finir avec tout cela !
    Il remarqua que le cardinal Wolsey allait répondre à la place de la jeune femme, mais Henry le stoppa immédiatement d’un signe de la main…Il attendait une réponse de la bouche d’Evangeline, et d’elle seule !


Revenir en haut Aller en bas

Evangeline P. Chapuys
Evangeline P. Chapuys
Et ma vie pour tes yeux, lentement s'empoisonne....

MESSAGES : 216
DATE D'INSCRIPTION : 28/01/2011
AGE : 34
HUMEUR : amoureuse de la mauvaise personne


Feuille de personnage
STATUT RP: Off
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeLun 9 Mai - 14:37

Alors la, après Aymeric c'était à elle de paniquer et pas qu'un peu!Quand le cardinal avait dit son nom, le roi s'était tournée vers elle et avait dit d'une voix dans laquelle elle avait analysée de la colère:

«- Puis-je connaitre la raison de votre présence ici Lady Evangeline ?! »


Elle se retint de trembler puis dit d'une voix plus ou moins contrôlée:
"Pardonnez moi votre Majesté! Je cherchais mon époux et j'ai entendu votre conversation sans vraiment le vouloir! Je vous promet que je dis la vérité! Je ne dirais rien à personne...

Elle était totalement dans la muise! Déjà que le roi était on ne peut plus de mauvais poil, elle venait de remettre de l'huile sur le feu mais le cardinal tenta de lui venir en aide:

"Votre Majesté, il est clair que Lady Evangeline dit la vérité! Pourquoi ne pas lui demander de garder un oeil sur ce jeune homme? Et puis, si vous la punissez pour avoir surpris notre conversation je doute que son époux apprécie beaucoup l'idée...Et puis, c'est de ma faute! J'aurais du fermé cette porte"

C'était pas une mauvaise idée ça, et puis le jeune homme semblait si timide qu'il risquait d'être la cible de moqueries et s'il était bien un parent du Roi ça n'aurait pas été très bien avisé de la part des courtisants.

"Si ça peut rendre service je veux bien le prendre sous ma protection"

Elle avait la tête légèrement baissé et n'osait pas regarder le roi après tout un seul geste de travers vis à vis de sa personne et on se retrouvait fissa sur l'échafaud!
Revenir en haut Aller en bas

Aymeric Whylder
Aymeric Whylder

MESSAGES : 232
DATE D'INSCRIPTION : 04/05/2011
AGE : 37
LOCALISATION : Londres
HUMEUR : Serein


Feuille de personnage
STATUT RP: On
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeLun 9 Mai - 17:44



Il est clair qu'Aymeric n'avait pas eu de chance en venant se présenter devant le roi aujourd'hui. Non seulement, celui-ci avait du mal à croire que le jeune homme était le fils improbable que le roi Henry VII avait eu dix-sept ans plus tard avec une servante. Mais en plus, il passait sa mauvaise humeur sur le garçon. Cela pouvait s'avérer également dangereux car Henry VIII avait la réputation d'envoyer ceux qui lui avaient mal parlé sur la place publique perdre la tête ... Sur un coup de tête !
Mais quelque chose surprit le roi ! Une phrase qu'il ne s'attendait à entendre de la bouche du jeune paysan : celle que feu Henry VII avait prononcé avant de mourir. Cela avait eu pour effet de clouer le roi sur place, plus que surpris et ne trouvant rien à répliquer à tout ceci ! Il resta un instant pensif, le regard dans le vague mais également intrigué. Peut-être se rendit compte que tout ce qu'Aymeric lui avait dit n'était peut-être que la vérité. L'adolescent ne dit plus rien, essayant de retenir ces larmes qui voulaient à tout prix couler lorsque le roi avait fait allusion au sang sali par celui de sa mère. Il s'était sans doute emporté mais ce n'était pas une raison pour juger Annabelle sans même la connaître.
Le souverain était soudainement silencieux mais lorsqu'il s'apprêta à reparler, il fut interrompu par le cardinal. Aymeric se tourna et vit Wolsey avec la jeune noble qui était venue parler un peu avec le jeune homme avant que ce dernier n'entre dans la salle d'audience. Il voyait bien qu'elle était aussi embarrassée que lui avait été.

Henry : «- Puis-je connaitre la raison de votre présence ici Lady Evangeline ?! »

Evangeline : « Pardonnez moi votre Majesté! Je cherchais mon époux et j'ai entendu votre conversation sans vraiment le vouloir! Je vous promet que je dis la vérité! Je ne dirais rien à personne... »

Wolsey : "Votre Majesté, il est clair que Lady Evangeline dit la vérité! Pourquoi ne pas lui demander de garder un oeil sur ce jeune homme? Et puis, si vous la punissez pour avoir surpris notre conversation je doute que son époux apprécie beaucoup l'idée...Et puis, c'est de ma faute! J'aurais du fermé cette porte"

Evangeline :
"Si ça peut rendre service je veux bien le prendre sous ma protection"

Prendre le jeune homme sous sa protection, ce n'était pas une mauvaise idée. Il ne connaissait rien du tout au monde de la cours et de sa gracieuse majesté. C'était un monde inconnu pour lui. Mais Aymeric ne savait pas encore quel rôle le roi lui donnerait s'il l'acceptait parmi ses proches.

Revenir en haut Aller en bas
http://royaume-thildraigh.forums-actifs.net/

Henry Tudor
Henry Tudor
    ◊ Modérateur ◊

MESSAGES : 324
DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2011
HUMEUR : Massacrante


Feuille de personnage
STATUT RP: Off
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeMer 11 Mai - 12:32

    Henry regardait la jeune femme d’un regard pénétrant et noir ; il ne fallait pas être aveugle pour se rendre compte à quel point le roi était énervé et impatient. Il voulait véritablement en finir avec ces histoires et le plus vite serait le mieux, et ce, pour tout le monde présent dans cette pièce.
    Le roi attendit donc impatiemment une réponse de lady Evangeline. Fort heureusement, elle ne mit guère longtemps à répondre « Pardonnez moi votre Majesté! Je cherchais mon époux et j'ai entendu votre conversation sans vraiment le vouloir! Je vous promets que je dis la vérité! Je ne dirais rien à personne... ». Henry remarqua aussitôt le mal être de la demoiselle, cette dernière semblait aussi terrifiée –voir plus- que l’était quelques minutes auparavant Aymeric. Toutefois, Henry ne se laissait pas amadouer et adoucir par une simple attitude et ressentit personnel. Non, il était bien plus têtu et perspicace que cela ! Essayant malgré tout de garder un minimum son calme, Henry répondit presque aussitôt à Evangeline.


    « -Là, n’est pas la question de savoir si votre comportement était voulu ou non lady Evangeline, mais plutôt de connaitre les conséquences que cela va entrainer… »

    Henry continuait de la regarder fixement, tout en parlant ; mais il ne pu poursuivre sa phrase qu’il du mettre en suspens lorsque le cardinal Wolsey intervint de nouveau et coupa le roi dans sa conversation. « Votre Majesté, il est clair que Lady Evangeline dit la vérité! Pourquoi ne pas lui demander de garder un œil sur ce jeune homme? Et puis, si vous la punissez pour avoir surpris notre conversation je doute que son époux apprécie beaucoup l'idée...Et puis, c'est de ma faute! J'aurais du fermer cette porte ». De plus, Lady Evangeline acquiesça immédiatement à l’idée du cardinal en répondant, sans même attendre une quelconque décision préalable du roi «Si ça peut rendre service je veux bien le prendre sous ma protection». Là, s’en était trop ! Henry tourna rapidement sa tête en direction du cardinal et le fusilla littéralement du regard ; d’une part, car il détestait être interrompu et d’autre part, il n’appréciait guère qu’on prenne une décision à sa place…quoiqu’il en soit, Henry commençait véritablement à perdre patiente et sa colère déjà très présente sembla s’intensifier. Henry était également très surprit de constater au combien le cardinal semblait être attaché au jeune garçon et voulait tant l’aider, lui, ainsi que lady Evangeline…
    Le roi s’éloigna alors brusquement de la porte d’entrée et rejoignit à grandes enjambées le jeune Aymeric qui était resté immobile au milieu de la pièce. Il s’arrêta net devant lui, le dévisagea une énième fois ; puis, il retourna brusquement vers la table ou il c’était adossé au début de l’entretien. Il resta immobile, dos à tous, pendant un long moment, en pleine réflexion.
    D’un côté, Henry n’avait pas vraiment la possibilité d’enfermer le cardinal Wolsey pour ses paroles ; ce dernier avait toujours été plus ou moins de bon conseil et il ne pouvait se permettre de l’expédier sur un coup de tête. Non, ses paroles qu’il venait de prononcer méritaient réflexion. De plus, il disait vrai sur le fait qu’en ce moment même, le roi ne pouvait pas non plus se mettre en conflit avec le mari de Lay Evangeline, l’ambassadeur Eustache Chapuys. Il y avait également le fait qu’Henry serait un peu plus tranquille avec Aymeric, si ce dernier était pris en charge par un noble de la cour et éviterait ainsi tout soupçon de la cour ou révolte prématurée du peuple…
    Bref, après de longues minutes de réflexion de sa majesté, Henry finit par se retourner face aux trois individus présents dans la salle du conseil. Il fit signe au cardinal et à Evangeline de s’approcher prêt du jeune homme, puis, une fois qu’ils furent tous regroupés, Henry exprima sa décision finale et la sentence tomba ^^ :


    « -Qu’il en soit ainsi. Lady Evangeline, vous aurez pour charge de veillez de prêt sur ce jeune homme »

    Il regarda momentanément Aymeric, d’un air toujours aussi dégouté, puis, reprit la parole en s’adressant uniquement à la jeune femme qui se tenait tout prêt du cardinal.

    « - Mais attention, je vous fait là une faveur que je ne renouvèlerai pas. Débrouillez vous et tachez de lui apprendre un minimum les bonnes manières ainsi que les coutumes de la cour. Mais attention, si quiconque apprend qu’il est le fils bâtard de mon honorable père défunt, vous en serez l’unique responsable ! »

    En effet, Henry ne voulait pas –du moins, pour l’instant- révéler la véritable nature du prénommé Aymeric. C’était inconcevable ! Si aujourd’hui le roi acceptait qu’Aymeric soit sous la protection de lady Evangeline, c’était uniquement pour éviter toute éventuelle représailles…De plus, cela mettrai un terme à sa journée si pénible.
    Bref, Henry les regarda alors tour à tour, tout en répliquant d’une voix sévère et sans appel.


    « -Me suis-je bien fait comprendre ? »


Revenir en haut Aller en bas

Evangeline P. Chapuys
Evangeline P. Chapuys
Et ma vie pour tes yeux, lentement s'empoisonne....

MESSAGES : 216
DATE D'INSCRIPTION : 28/01/2011
AGE : 34
HUMEUR : amoureuse de la mauvaise personne


Feuille de personnage
STATUT RP: Off
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeMer 11 Mai - 15:48

« -Là, n’est pas la question de savoir si votre comportement était voulu ou non lady Evangeline, mais plutôt de connaitre les conséquences que cela va entrainer… »

Oh lala! Elle était pire que dans la muise en tout cas moins que si elle avait menti en disant qu'elle venait à peine d'arriver. Heureusement, le cardinal prit sa défense en disant que c'était la sienne et qu'il aurait du fermer la porte de la salle. il proposa en plus que la jeune fille s'occupe de l'éducation et de la protection du jeune homme, elle saisit l'occasion. Elle savait que si un autre était au courant, ça aller être pire qu'une trainée de poudre! Donc, le roi aurait été plus avisé à la choisir elle plutôt qu'une tierce personne sans compter les crises de révolte ou ceux qui étaient contre le roi et tirerait profit du jeune homme en le mettant sur le trône et en le manipulant dans l'ombre comme une marionnette!

Au bout de quelques minutes durant lesquelles le roi réfléchissait, sa Majesté fit signe au cardinal et à elle même pour qu'ils s'approchent ce qu'ils firent.

« -Qu’il en soit ainsi. Lady Evangeline, vous aurez pour charge de veillez de prêt sur ce jeune homme »


"A vos ordres, votre Majesté!"

Mais il reprit vite fait avec: « - Mais attention, je vous fait là une faveur que je ne renouvèlerai pas. Débrouillez vous et tachez de lui apprendre un minimum les bonnes manières ainsi que les coutumes de la cour. Mais attention, si quiconque apprend qu’il est le fils bâtard de mon honorable père défunt, vous en serez l’unique responsable ! »


Il avait raison, si jamais ça venait à s'apprendre! Bonjour aux représailles! Si elle voulait le bien du royaume, du roi, de ce jeune homme qui se révélait être le frère du roi et d'elle même ainsi que de sa famille, elle n'avait pas le choix que de tenir sa langue la où elle devait être!

« -Me suis-je bien fait comprendre ? »


"Oui, c'est très clair"

Les dès étaient jetés, elle devait maintenant s'occuper de l'éducation du jeune homme.
Revenir en haut Aller en bas

Thomas Cromwell
Thomas Cromwell

MESSAGES : 381
DATE D'INSCRIPTION : 10/05/2011
LOCALISATION : Whitehall Palace
HUMEUR : Préoccupé

Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeMer 11 Mai - 22:55




    Thomas Cromwell marchait d'un pas pressé dans les longs couloirs de Whitehall Palace. Il avait une lettre à remettre à Henry VIII, un ordre d'inquisition qui concernait un Lord qui vivait actuellement à la cour. Cromwell ne pouvait prendre de décision par rapport à un Lord, même avec une forte suspicion d'hérésie. Il portait donc la missive au Roi si prestement qu'il ne répondit pas à cette suivante qui le salua pourtant respectueusement. Tant pis, peut être aura t-elle compris que le Sécrétaire était très affairé.

    Cromwell arriva devant la salle du conseil. Un serviteur était à la porte.


    « Annoncez moi, je dois voir le Roi au plus vite. Ordonna Thomas.
    - Maître Cromwell, je suis désolé mais le Roi est déjà en audience. Répondit humblement le serviteur.
    -Vraiment ? Avec qui ? Lord Harrington ?
    - Non monsieur, je n'avais jamais vu cet homme à la cour auparavant. Excusez moi, Maître Cromwell, mais vous allez devoir attendre la fin de l'audience.»

    Soit. L'enquête du Lord Harrington pouvait bien attendre encore quelques minutes. Cromwell resta devant la porte, impassible. Il salua tout de même Sa Grâce le Duc de Suffolk, qui passa par là. Puis, dans un moment de silence, la voix du Roi fit sortir Cromwell de ses calculs et de ses rêveries. Il échangea un regard interrogateur avec le serviteur et tendit l'oreille afin de capter quelques bribes de la conversation qui avait lieu dans la salle d'audience.

    « - Mais attention, je vous fait là une faveur que je ne renouvèlerai pas… »

    Cromwell fronça les sourcils, il n'arrivait pas à tout entendre. Alors, discrètement, il se rapprocha de la porte. La satisfaction du Roi était ce qu'il souhaitait au plus profond de lui même, il se sentait concerné par toutes ses affaires.

    « vous en serez l’unique responsable ! Me suis-je bien fait comprendre ? » »

    Le Secrétaire fit la moue, pas vraiment satisfait des morceaux de conversation qu'il avait pu entendre. Le silence régnait dans la salle d'audience à présent. Si le Roi avait coupé court à la conversation, Cromwell pouvait rentrer, le visiteur n'aurait de toute façon plus l'occasion de parler.

    « Maintenant, annoncez moi.
    - Bien. Répondit simplement le serviteur.»

    Le Serviteur frappa à la porte et déclara à haute voix.

    « Le Secrétaire, Maître Cromwell !»

    Cromwell entra dans la pièce et fut surpris de voir autant de monde rassemblé pour une audience. Sa Majesté, son Éminence le Cardinal Wolsey, Lady Chapuys et un jeune inconnu. Il lui lança un regard intrigué avant de respecter le protocole des audiences. Il se tourna vers Henry VIII et fit une révérence.

    «Votre Majesté !»

    Thomas saluait le Roi en premier, toujours. Ne pas saluer le Roi dès son arrivée constitue une entorse grave au protocole, qui dictait que "le Roi est l'astre vers lequel tous les regards et toutes les attentions doivent converger". Puis, Thomas salua d'un signe de tête respectueux les personnes présentes, en commençant par Wolsey, puis Lady Chapuys, mais lâcha un simple "Monsieur" pour l'inconnu qui semblait perdu. Cromwell regarda à nouveau le Roi. Il sentait chez son souverain bien aimé que la colère le submergeait. La tension était palpable et le malaise de Lady Chapuys, de Wolsey et de l'inconnu l'était tout autant. Le Secrétaire le regarda avec un air interrogateur avant de reprendre la parole.

    «Votre Majesté, j'aimerai vous entretenir d'une affaire urgente qui requiert une attention toute particulière.»

    Cromwell n'attendait qu'une seule chose : voir partir toutes ces personnes pour se retrouver uniquement avec Henry VIII, afin de lui exposer la situation. Il regarda alors Lady Chapuys et l'inconnu avec un regard dédaigneux...


Revenir en haut Aller en bas

Henry Tudor
Henry Tudor
    ◊ Modérateur ◊

MESSAGES : 324
DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2011
HUMEUR : Massacrante


Feuille de personnage
STATUT RP: Off
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeJeu 12 Mai - 12:23

    Henry n’en revenait pas. Est ce qu’il avait bel et bien entendu les paroles prononcées par la jeune femme « Oui, c'est très clair » ? Bien alors voilà que le sujet était clos et le roi en était plus que satisfait ! Certes, certains auraient pu juger cette envie précipité de clore ce sujet, indigne et pas très sérieuse venant du roi, mais aujourd’hui même, Henry n’était vraiment pas d’humeur à penser à adopter un comportement parfait. Il ne l’était pas, et il s’en contrefichait.
    La seule chose qui lui importait à cette heure, c’était mettre ce nouveau problème en suspens et le dissimuler aux yeux de tous le plus longtemps possible. Henry avait bien d’autres soucis à se préoccuper, bien plus important et vital pour le royaume que de passer tout son temps avec un soi-disant frère bâtard.
    Bref, Henry n’attendit aucune réponse venant d’Aymeric et, tout en se frottant les mains l’une contre l’autre, il répliqua d’une voix entendue mais ferme :


    « -Parfait ! »

    Le roi allait leur faire signe de partir et de désormais le laisser seul, lorsque soudain, contre toute attente, alors que Sa majesté espérait enfin se retrouver tranquille et seul, un serviteur annonça l’arrivée de Thomas Cromwell. Henry en resta bouche Bé un court instant. Non, mais qu’avait-il donc fait à Dieu pour mériter cela ? Ne pouvait-il donc pas terminer définitivement cette affaire ?!
    Henry regarda d’un air un peu perdu et incompris son secrétaire attitré. Toutefois, il reprit rapidement ses esprits, et, tandis que Thomas effectuait sa révérence face à Sa Majesté et saluait plus brièvement les autres personnes présentes dans la salle, la colère momentanément envolée du roi, revint au galop. Son regard se porta alors immédiatement sur son secrétaire attitré et le dévisagea d’un œil noir, cherchant à savoir la raison de sa venue ici, visiblement si précipitée …
    Malgré tout, la réponse de Thomas ne se fit pas attendre. « Votre Majesté, j'aimerai vous entretenir d'une affaire urgente qui requiert une attention toute particulière » .
    En effet, Henry aurait largement préféré pouvoir expédier ses derniers ‘invités’ et changer ses idées en prévenant le serviteur chargé d’annoncer les nouvelles venues de ne laisser entrer personne ; or, se ne fut pas le cas… Apparemment, la situation et la raison de la présence de Thomas devait être très importante pour venir interrompre le roi dans une autre affaire qui venait à peine de se terminer…
    Henry remarqua par la même occasion le regard interrogateur de son secrétaire… Le roi ne pouvait toutefois rien cacher à Thomas qui était resté jusqu’à présent, au courant de toutes les affaires du royaume d’Angleterre. De plus, Henry accordait une confiance presque totale à ce dernier. Il en conclu donc rapidement qu’il devait être également informé de la situation.


    « -Votre affaire pourra certainement attendre une ou deux heures de plus car j’ai, voyez vous, moi aussi une affaire urgente à vous faire part et qu’il me faut terminer rapidement…. »

    Henry indiqua d’un signe de tête rapide et légèrement dégouté et agacé, le jeune Aymeric qui était devenu muet comme une carpe. Puis, tout en s’approchant de Thomas, il lui murmura à l’oreille ces quelques mots –qui pouvaient toutefois très bien être entendu par les autre personnes présentes à quelques centimètres d’eux-.

    « -Ce jeune homme que vous voyez là est venu me voir pour m’entretenir d’une nouvelle accablante ! »
    Le roi fit une petite pause afin de pouvoir récupérer la lettre qu’il avait laissée posée sur la table. Il la prit brutalement et la tendit à son secrétaire afin de lui exposer brièvement la situation et lui récapituler le contenu de la lettre ; et ce, tout en continuant de lui murmurer à l’oreille…

    « -Il soutient qu’il est le dernier fils caché que mon honorable père aurait eu avec l’une de ses servantes… »

    Il regarda alors fixement Thomas. Le regard du roi en disant long sur sa fatigue, son agacement et sa colère ; toutefois, il essayait de la conserver au mieux en lui, afin de montrer une certaine métrise de la situation et de sa personne. Henry reprit alors la parole, se tournant cette fois-ci vers le cardinal, lady Evangeline et Aymeric ; toutefois, il continua à s’adresser exclusivement au cardinal.

    « -Son éminence ainsi que lady Evangeline viennent de prendre la responsabilité de veiller sur ce dernier. Ils en assument également la responsabilité ; car, comme vous le comprenez certainement, il est inenvisageable que quiconque soit au courant de l’existence d’un fils bâtard à la cour…Cela pourrait avoir de lourdes conséquences… »

    Henry fit une petite pause, se retournant vers Thomas et attendant une quelconque réaction de sa part. Henry savait qu’il restait assez flou et bref sur le sujet ; toutefois, il était évident que le roi allait d’avantage expliciter la situation à son secrétaire, une fois le cardinal, Evangeline et Aymeric partis…
    Malgré cela, Henry tenait particulièrement à ce que ces derniers restent présents en ce moment-même, car, étaient ici regroupées toutes les personnes au courant de l’existence du frère caché du roi, et ce dernier voulait assurément que ce cercle reste parfaitement fermé !
    Henry resta donc pensif un court instant, puis reporta toute son attention sur son secrétaire. Car, selon le roi, Thomas allait certainement trouver quelque chose à conseiller ou à redire sur cette situation là…


Revenir en haut Aller en bas

Thomas Cromwell
Thomas Cromwell

MESSAGES : 381
DATE D'INSCRIPTION : 10/05/2011
LOCALISATION : Whitehall Palace
HUMEUR : Préoccupé

Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeJeu 12 Mai - 14:08



    Cromwell était maintenant mal à l'aise lui aussi. Le Roi lui lança un regard aussi noir qu'aux autres personnes présentes dans la pièce. Le Secrétaire se racla la gorge et baissa la tête, mais il garda les yeux fixés sur Sa Majesté. Puis, après une poignée de secondes (qui paraissaient être des heures sous le regard réprobateur du Roi), Henry prit la parole. Cromwell pouvait sentir que le souverain essayait de se calmer, et cela valait mieux pour tout le monde.

    « -Votre affaire pourra certainement attendre une ou deux heures de plus car j’ai, voyez vous, moi aussi une affaire urgente à vous faire part et qu’il me faut terminer rapidement…. »

    Cromwell voulut répondre, mais il se ravisa. Ce n'était pas le moment d'insister, le Roi était d'une humeur massacrante. Puis, intrigué par la déclaration du Roi, Thomas fronça les sourcils et, suivant le regard du Roi, dévisagea à son tour le jeune inconnu, se demandant ce que ce vulgaire paysan avait bien pu faire pour courroucer ainsi le Roi. Henry se rapprocha de Cromwell afin de lui murmurer à l'oreille son problème. Le Secrétaire tendit l'oreille, visiblement très concerné.

    « -Ce jeune homme que vous voyez là est venu me voir pour m’entretenir d’une nouvelle accablante ! »

    Cromwell fronça les sourcils de plus belle. Le Roi brandit une lettre devant lui et l'invita à la lire. Cromwell posa ses yeux sur la lettre, puis regarda le Roi, qui affichait une mine ô combien sérieuse. Thomas tendit la main et se saisit de la missive. Il ne l'ouvra pas tout de suite. Le Secrétaire la fixa longuement, à vrai dire, il redoutait de lire quelque chose qui mettrait en danger la pérennité du Royaume. Il inspira profondément et ouvrit la lettre. Mais avant qu'il n'ait pu lire la première phrase, le Roi continua.

    « -Il soutient qu’il est le dernier fils caché que mon honorable père aurait eu avec l’une de ses servantes… »

    Quelle surprise ! Cromwell afficha un air interrogateur. Le Roi le fixait comme s'il essayait de décrypter le comportement de son secrétaire. Cromwell lança encore une fois un regard vers l'inconnu. Aymeric Whylder... Il avait un petit air de ressemblance, mais rien d'extraordinaire. Cromwell fit la moue. Il fallait réagir de manière calme et réfléchie, mais rapidement. Si le Roi lui avait fait cette confidence, c'était parce qu'il souhaitait un avis constructif d'une personne extérieure à cette affaire pour statuer sur le sort du jeune Aymeric. Le Roi reprit la parole encore une fois, laissant un peu de temps de réflexion supplémentaire à Cromwell.

    « -Son éminence ainsi que lady Evangeline viennent de prendre la responsabilité de veiller sur ce dernier. Ils en assument également la responsabilité ; car, comme vous le comprenez certainement, il est inenvisageable que quiconque soit au courant de l’existence d’un fils bâtard à la cour…Cela pourrait avoir de lourdes conséquences… »

    Le Roi se tourna vers Cromwell, qui était dans une phase d'intense réflexion. Tout chez Henry invitait son Secrétaire à donner son verdict. Thomas se racla à nouveau la gorge.

    «Votre Majesté, il va sans dire que cette nouvelle inattendue risque de poser de sérieux problèmes si quelqu'un découvre sa véritable identité. Ceci étant dit, la présence d'un paysan à la cour va soulever beaucoup de questions... Peut être serait il judicieux de lui verser une légère rente, afin qu'il puisse investir dans une tenue qui n'insulte pas ses origines. Aussi, si Votre Majesté souhaite qu'il reste à Whitehall Palace, ce jeune homme pourrait recevoir un petit titre de noblesse qui ne lui donnerait aucune responsabilité, mais qui justifierait sa présence à la cour.»

    Cromwell pensait qu'avec une légère rente, il pourrait s'assumer financièrement sans pour autant être assez riche pour constituer une armée privée. Même si ce jeune Aymeric avait l'air inoffensif, personne ne le connaissait vraiment. Le titre de noblesse aurait permis de l'intégrer facilement à la cour, sans pour autant lui donner de responsabilité ou de territoire, afin d'éviter un soulèvement. Le Secrétaire reprit la parole.

    « Bien entendu, les origines de ce jeune homme doivent rester un secret. Il ne devra jamais révéler qu'il appartient à la même famille que Sa Majesté, et devra donc mentir sur ses origines. Mais si son Éminence le Cardinal Wolsey et Lady Evangeline se portent garants de la protection du secret, je n'ai pas de craintes quant à sa divulgation.»

    Cromwell envoya un sourire poli au cardinal et à Lady Evangeline. Il n'avait qu'une confiance mitigée envers la Lady. Il ne fait aucun doute qu'il fallait en parler seul à seul avec Sa Majesté...



Revenir en haut Aller en bas

Henry Tudor
Henry Tudor
    ◊ Modérateur ◊

MESSAGES : 324
DATE D'INSCRIPTION : 21/04/2011
HUMEUR : Massacrante


Feuille de personnage
STATUT RP: Off
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeJeu 12 Mai - 14:44

    Henry était en quelque sorte soulagé et rassuré d’avoir auprès de lui son secrétaire Cromwell. Ce dernier l’avait déjà beaucoup aidé dans des affaires plus anciennes et le roi avait toujours eu en lui une confiance certaine. Thomas semblait prendre beaucoup de temps pour le bienêtre du royaume d’Angleterre et il semblait également très respectueux et obéissant envers le roi. Ainsi donc, Henry ne se sentait plus seul dans cette affaire et se sentir ainsi épaulé et soutenu l’apaisa légèrement.
    Il regarda donc intensément son secrétaire afin que ce dernier réagisse à ces dernières paroles prononcées, ce qui ne se fit d’ailleurs pas attendre « Votre Majesté, il va sans dire que cette nouvelle inattendue risque de poser de sérieux problèmes si quelqu'un découvre sa véritable identité. Ceci étant dit, la présence d'un paysan à la cour va soulever beaucoup de questions... Peut être serait il judicieux de lui verser une légère rente, afin qu'il puisse investir dans une tenue qui n'insulte pas ses origines. Aussi, si Votre Majesté souhaite qu'il reste à Whitehall Palace, ce jeune homme pourrait recevoir un petit titre de noblesse qui ne lui donnerait aucune responsabilité, mais qui justifierait sa présence à la cour.» . Henry écouta attentivement chaque mot prononcé par Thomas. Une fois que ce dernier eut terminé, le roi resta silencieux et très pensif…Un long silence s’installa de nouveau dans la salle car Henry eu besoin de quelques minutes de réflexion avant de pouvoir exprimer son avis et ses pensées. Le roi estima donc le pour et le contre et en déduisit assez rapidement que Thomas Cromwell disait vrai et que ses idées n’étaient guère mauvaises. Cela plu immédiatement au roi, qui fit connaitre sa satisfaction sans plus attendre.


    « -Soit. Cela me parait très convenable Thomas. Qu’il en soit donc ainsi… »

    Henry regarda son secrétaire un instant. Il était en total accord avec ce dernier. Le jeune Aymeric allait donc obtenir une petite rente afin de pouvoir se distinguer de son milieu dans lequel il avait grandit et afin de paraitre autre qu’un simple paysan. De plus, cet argent lui permettra également de le cultiver d’avantage et de la paraitre moins benêt et sans intérêt aux yeux du roi. Mais le jeune homme allait également pouvoir obtenir un titre, certes, sans grande valeur, mais suffisamment important pour le faire vivre à Whitehall Palace.
    Ces précautions prises, le rendront donc normalement inaperçu et insoupçonnable aux yeux de la cour comme pour le peuple.
    Henry regarda alors un instant le jeune homme, qui, finalement s’en tirait plus ou moins bien dans cette affaire. Cela dérangeait un peu le roi de ‘céder’ à sa requête et de le faire ainsi évoluer dans la société ; mais il n’avait guère le choix s’il voulait éviter tout problèmes vis-à-vis de cette révélation…
    Puis, alors que le regard d’Henry restait fixé sur Aymeric, le secrétaire Cromwell reprit la parole « Bien entendu, les origines de ce jeune homme doivent rester un secret. Il ne devra jamais révéler qu'il appartient à la même famille que Sa Majesté, et devra donc mentir sur ses origines. Mais si son Éminence le Cardinal Wolsey et Lady Evangeline se portent garants de la protection du secret, je n'ai pas de craintes quant à sa divulgation. » . Henry reporta alors immédiatement toute son attention sur Thomas et acquiesça de nouveau à ses paroles. Comme, pour confirmer donc ses dires, Henry ajouta :


    « -Il en va de soit ! Je ne tolèrerai aucune erreur sur ce sujet et j’espère également que Son Eminence et Lady Evangeline sont bien conscient de leur responsabilité … »

    Henry regarda tour à tour le cardinal Wolsey ainsi que Lady Evangeline. Certes, il les connaissait tout deux et savait qu’ils n’avaient aucunement l’intention de nuire à Sa Majesté ; mais Henry n’avait qu’une seule parole, et si, par malheur, ce secret venait à être divulgué à une tiers personne, l’échafaud leur serrait inévitable !
    Henry redevint alors silencieux, attendant une quelconque réponse ou un signe d’approbation vis-à-vis des personnes concernées par cette affaire…

Revenir en haut Aller en bas

Thomas Cromwell
Thomas Cromwell

MESSAGES : 381
DATE D'INSCRIPTION : 10/05/2011
LOCALISATION : Whitehall Palace
HUMEUR : Préoccupé

Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeVen 13 Mai - 15:40




    Après avoir terminé sa proposition, Cromwell resta silencieux et observa le Roi. Ce dernier réfléchissait. Thomas savait que cette affaire ne devait pas être prise à la légère et que les propositions qu'il venait d'émettre propulsaient un simple bâtard en courtisant. Le Roi ne devait pas aimer offrir ainsi des titres de noblesse à des inconnus qui se prétendaient de sa famille. Henry orienta son regard en direction de Cromwell et lui adressa ces paroles...


    « -Soit. Cela me parait très convenable Thomas. Qu’il en soit donc ainsi… »

    Le Secrétaire se sentait soulagé. Il prouvait encore une fois qu'il était un bon conseiller et c'était pour lui une joie immense de satisfaire le Roi. Sentant à nouveau un silence s'installer, il s'empressa d'ajouter que le jeune Aymeric devrait mentir afin de survivre à la cour. Le Roi acquiesça immédiatement et accentua les dires de son serviteur en fixant le Cardinal, Lady Evangeline et Aymeric.

    « -Il en va de soit ! Je ne tolèrerai aucune erreur sur ce sujet et j’espère également que Son Eminence et Lady Evangeline sont bien conscient de leur responsabilité … »

    Le Roi semblait attendre une réponse de ses interlocuteurs, mais elle ne vint pas. Cromwell pensa alors que le Cardinal Wolsey regrettait amèrement son comportement et se sentait encombré d'un fardeau supplémentaire. Lady Evangeline semblait enfin réaliser dans quel pétrin elle s'était fourrée en prenant à sa charge le jeune Aymeric. Et enfin, ce dernier semblait dépassé par les évènements. Lui qui remontait simplement le fil de ses origines venait de se voir offrir par le Roi un titre de noblesse et une rente. Alors que le silence revenait, Cromwell ne put s'empêcher de lancer une remarque à ces trois personnes, qui visiblement, n'était pas familiers avec le protocole.

    « Excusez moi, mais la moindre des choses serait de remercier Sa Majesté pour sa clémence et sa générosité, vous ne croyez pas ? »

    Le Secrétaire aurait souhaité rajouter que le Roi aurait très bien pu envoyer le jeune Aymeric Whylder balancer au bout d'une corde après une longue séance de torture pour avoir tenté de lui soutirer ses richesses et un titre de noblesse, mais il se ravisa. Après une courte réflexion, Thomas réalisa qu'en lui offrant une rente et un titre, il s'était lui aussi porté garant de la protection du secret, car si les choses venaient à mal tourner, le Roi reporterait sur lui sa colère en lui reprochant l'idée d'avoir promu ce garçon. Thomas avala bruyamment sa salive et afficha un air plus renfermé, avant de s'effacer, laissant ainsi la parole à quiconque voulait la prendre...



Revenir en haut Aller en bas

Aymeric Whylder
Aymeric Whylder

MESSAGES : 232
DATE D'INSCRIPTION : 04/05/2011
AGE : 37
LOCALISATION : Londres
HUMEUR : Serein


Feuille de personnage
STATUT RP: On
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeVen 13 Mai - 16:29




Aymeric se retrouva très vite dépassé par les évènements. Non seulement, le cardinal Wolsey et Lady Chapuys venaient de se porter garant en le mettant sous leur protection et promettant de lui offrir une éducation digne de ce nom, mais en plus, avec l'apparition de Thomas Cromwell le secrétaire du roi, tout devenait encore plus compliqué pour le jeune homme.

Henry: « -Votre affaire pourra certainement attendre une ou deux heures de plus car j’ai, voyez vous, moi aussi une affaire urgente à vous faire part et qu’il me faut terminer rapidement…. »

Le roi avait indiqué d'un signe de la tête l'adolescent qui était devenu encore plus muet qu'une carpe. En réalité, il essayait de comprendre ce qui se passait car pour lui, les affaires du royaume semblaient bien plus compliqués qu'il ne l'aurait imaginé et il n'aurait même pas non plus imaginé se retrouver là, devant ces trois personnes à qui il venait de révéler qu'il était probablement le frère illégitime du roi. D'ailleurs, ce dernier murmura quelques mots à son secrétaire mais Aymeric pouvait clairement les entendre.

Henry : « -Ce jeune homme que vous voyez là est venu me voir pour m’entretenir d’une nouvelle accablante ! »

Une nouvelle accablante ? Depuis quand découvrir un frère caché était accablant ? Du moins, pour Aymeric, cela ne l'avait pas été mais pour Henry, cela pouvait tout compromettre mais à quel point ? Le jeune Aymeric l'ignorait encore.
Le souverain récupéra la lettre laissé sur la table et la tendit à Cromwell. L'adolescent avait le cœur qui battait très très vite, plus pour le stress de la situation dans laquelle il s'était fourré. Il n'osait même pas plus parler, de peur de dire quelque chose de mal.


Henry : « -Son éminence ainsi que lady Evangeline viennent de prendre la responsabilité de veiller sur ce dernier. Ils en assument également la responsabilité ; car, comme vous le comprenez certainement, il est inenvisageable que quiconque soit au courant de l’existence d’un fils bâtard à la cour…Cela pourrait avoir de lourdes conséquences… »

Aymeric avait de plus en plus l'impression qu'il n'était pas très bien vu par le roi. Pourtant, le jeune homme n'avait jamais demandé que ses parents lui mentent sur ses origines, ni être un fils caché d'un défunt roi. Il n'avait pas choisi ! Le destin l'avait fait pour lui et maintenant, son destin était entrain de se jouer sous ses yeux. Il était entrain les mains du roi dont il avait encore un peu de mal à considérer comme son frère mais peut-être qu'avec le temps, il y arriverait tout comme il espérait que le roi finisse par le considérer et l'aimer tel un frère, ce qu'ils étaient par les liens du sang.

Cromwell : «Votre Majesté, il va sans dire que cette nouvelle inattendue risque de poser de sérieux problèmes si quelqu'un découvre sa véritable identité. Ceci étant dit, la présence d'un paysan à la cour va soulever beaucoup de questions... Peut être serait il judicieux de lui verser une légère rente, afin qu'il puisse investir dans une tenue qui n'insulte pas ses origines. Aussi, si Votre Majesté souhaite qu'il reste à Whitehall Palace, ce jeune homme pourrait recevoir un petit titre de noblesse qui ne lui donnerait aucune responsabilité, mais qui justifierait sa présence à la cour.»

Aymeric écarquilla les yeux de surprise. Il ne voulait pas ça. Juste savoir d'où il venait réellement et qui était sa famille paternelle ! C'est tout ! Il n'était jamais question qu'il demande une rente ou quoique ce soit !


Cromwell:« Bien entendu, les origines de ce jeune homme doivent rester un secret. Il ne devra jamais révéler qu'il appartient à la même famille que Sa Majesté, et devra donc mentir sur ses origines. Mais si son Éminence le Cardinal Wolsey et Lady Evangeline se portent garants de la protection du secret, je n'ai pas de craintes quant à sa divulgation.»

Le roi acquiésa tout en regardant le jeune homme. Finalement, Aymeric s'en tirait bien même si ce n'était pas ce qu'il avait souhaité au départ. Mentir sur ses origines le gênait un peu mais puisqu'il n'avait pas trop le choix pour être accepter par son « frère ».


Henry : « -Il en va de soit ! Je ne tolèrerai aucune erreur sur ce sujet et j’espère également que Son Eminence et Lady Evangeline sont bien conscient de leur responsabilité … »

Le roi semblait attendre une réponse qui ne vint pas. Aymeric ne savait pas en fait s'il devait répondre ou non ou si c'était au cardinal et à Lady Chapuys que le souverain en avait. De plus, il n'était absolument pas du tout familier avec le protocole bien qu'il en avait eu certaines leçons à ce sujet mais c'était quand il avait seulement dix ans, soit l'année où le roi Henry VII est mort.


Cromwell : « Excusez moi, mais la moindre des choses serait de remercier Sa Majesté pour sa clémence et sa générosité, vous ne croyez pas ? »

- Euh oui veuillez m'excusez ! Mais je ne suis pas très familier avec le protocole ! Je remercie sa majesté pour ... euh sa générosité !

Comme il venait de le dire, il n'était pas familier avec le protocole et c'était d'une voix un peu tremblante et peu assurée qu'il avait répondu.


Revenir en haut Aller en bas
http://royaume-thildraigh.forums-actifs.net/

Evangeline P. Chapuys
Evangeline P. Chapuys
Et ma vie pour tes yeux, lentement s'empoisonne....

MESSAGES : 216
DATE D'INSCRIPTION : 28/01/2011
AGE : 34
HUMEUR : amoureuse de la mauvaise personne


Feuille de personnage
STATUT RP: Off
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeVen 13 Mai - 19:30

Et bien, on pouvait dire que l'on ne s'ennuyait jamais à la Cour d'Angleterre! Au moins, le roi semblait satisfait de sa réponse puisqu'il répondit par un:

« -Parfait ! »


Alors qu'elle croyait pouvoir rentrer dans ses appartements avec son protégé un serviteur annonça la venue de Maître Cromwell qui entra tout de suite après. Il salua le roi puis le cardinal, elle même qui lui rendit son salut d'un signe de tête ainsi que Aymeric d'un simple "monsieur".


«Votre Majesté, j'aimerai vous entretenir d'une affaire urgente qui requiert une attention toute particulière.»


Cromwell la regarda elle ainsi que le jeune homme qui venait d'être mis sous sa protection d'un regard dédaigneux, elle pensa ** J'ai comme l'impression que je dérange, merci pour le regard **. Le roi répondit à Cromwell

« -Votre affaire pourra certainement attendre une ou deux heures de plus car j’ai, voyez vous, moi aussi une affaire urgente à vous faire part et qu’il me faut terminer rapidement…. »


Et bien, lui qui ne voulait pas que cette affaire sorte de cette salle... Le roi expliqua l'affaire à son homme de confiance et le secrétaire dit son conseil à sa Majesté:


«Votre Majesté, il va sans dire que cette nouvelle inattendue risque de poser de sérieux problèmes si quelqu'un découvre sa véritable identité. Ceci étant dit, la présence d'un paysan à la cour va soulever beaucoup de questions... Peut être serait il judicieux de lui verser une légère rente, afin qu'il puisse investir dans une tenue qui n'insulte pas ses origines. Aussi, si Votre Majesté souhaite qu'il reste à Whitehall Palace, ce jeune homme pourrait recevoir un petit titre de noblesse qui ne lui donnerait aucune responsabilité, mais qui justifierait sa présence à la cour.»


Alors la, c'était un poids en moins: elle n'aurait pas à raconter des histoires aux autres courtisants! Mais bon le "légère" avant le "rente" signifiait bien ce qu'il voulait dire: il ne faisait pas entièrement confiance à Aymeric ainsi qu'à elle même. Il voulait que le jeune homme aie une rente mais pas suffisamment élevée pour que le jeune paysan ne lève pas une armée privée et fasse un attentat contre le roi.

« Bien entendu, les origines de ce jeune homme doivent rester un secret. Il ne devra jamais révéler qu'il appartient à la même famille que Sa Majesté, et devra donc mentir sur ses origines. Mais si son Éminence le Cardinal Wolsey et Lady Evangeline se portent garants de la protection du secret, je n'ai pas de craintes quant à sa divulgation.»


"Merci beaucoup de votre confiance Maître Cromwell!"

Confiance! Oui tu parles! Cet homme ne la connaissant pas très bien va penser qu'elle risquerait de vendre la mèche si jamais elle était sous trop grosse pression et allait demander au Roi de la mettre aussi sous surveillance. La voila revenue au point de départ et elle devra rusée si elle veut garder sa tête amie avec le reste de son corps ou si elle ne voulait pas terminer au bout d'une corde! Il faudra dire sa façon de penser à Cromwell! Homme de confiance préféré du roi ou pas!


« -Il en va de soit ! Je ne tolèrerai aucune erreur sur ce sujet et j’espère également que Son Eminence et Lady Evangeline sont bien conscient de leur responsabilité … »


Au moins, il savait qu'elle était assez loyale pour respecter sa promesse...enfin, espérons le! Elle revint de ses réflexions quand Cromwell dit:

« Excusez moi, mais la moindre des choses serait de remercier Sa Majesté pour sa clémence et sa générosité, vous ne croyez pas ? »


"Oui, escusez moi Votre Majesté!" Elle fit une légère courbette "Je vous remercie pour votre clémence"

Heureusement, sa voix avait repris son calme. Et puis, pourquoi pas? La vie à la cour l'ennuyait ces derniers temps et à part jouer à des jeux quelconque, aller aux bals du roi et d'autres petits trucs faisant partie de la vie des nobles l'ennuyaient terriblement! Alors autant prendre cette affaire pour une façon de s'amuser et mettre un peu de piment dans une vie monotone...Trop!... Monotone. Elle entendit le jeune nouveau venu remercier le roi de façon maladroite: et bien! On a du pain sur la planche et on est pas sorti de l'auberge!


"Excusez moi! Mais que dois je dire à mon époux?"


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Thomas Cromwell
Thomas Cromwell

MESSAGES : 381
DATE D'INSCRIPTION : 10/05/2011
LOCALISATION : Whitehall Palace
HUMEUR : Préoccupé

Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeSam 14 Mai - 12:47

Spoiler:



    "Excusez moi! Mais que dois je dire à mon époux?"

    Cromwell regarda tour à tour Lady Evangeline et le Roi. Ce dernier, qui s'était un peu calmé au fil de la conversation, avait l'air d'être submergé par la rage à nouveau. Il afficha une mine contrariée et se mit à respirer bruyamment. Thomas savait ce qui allait se passer car ce genre d'attitude est typique de Sa Majesté... Le Roi lança un regard noir à Lady Evangeline, tout en essayant de contenir un maximum la rage qui bouillait en lui.

    «Je pense avoir été clair ! Mentez lui si vous tenez à votre tête, Lady Chapuys !» Lança Henry VIII, débordant de rage, avant de sortir précipitamment de la pièce, en direction de ses appartements, où il allait surement passer sa colère sur le mobilier, comme à l'accoutumée.

    Son départ précipité, ainsi que la menace de mort à l'encontre de Lady Evangeline, installa à nouveau un climat tendu. Cromwell observa Lady Chapuys. La menace de mort l'avait sans doute retournée, mais elle allait devoir mentir, tout comme Wolsey, Aymeric et Cromwell lui même. Thomas prit la parole et s'adressa à Aymeric.


    «Monsieur Whylder, je vais de ce pas vous trouver des appartements où vous pourrez vous installer. Je vais aussi mettre un serviteur à votre disposition et je discuterai avec le Roi du montant de votre rente.»

    Cromwell dévisagea le jeune homme qui était clairement dépassé par les évènements. Cromwell s'empressa de le "réconforter", car il était lui aussi garant de la protection du secret.

    «Vous ne vous attendiez surement pas à recevoir de tels privilèges, n'est ce pas ? Considérez que le titre de noblesse n'est qu'un prétexte pour pouvoir rester à la cour, cela ne sera pas un titre héréditaire et vous n'aurez ni terres, ni responsabilités. La rente, quant à elle, sera minime. Mais cela vaut mieux que d'avoir la tête tranchée, n'est ce pas ?»

    Cromwell se rapprocha d'Aymeric, de Wolsey et de Lady Chapuys, afin de créer un cercle, pour se concerter. Il s'adressa à Evangeline, en parlant à voix basse et en affichant une attitude sérieuse.

    «Lady Chapuys, concernant votre époux, inventez un mensonge. Ce jeune homme m'a l'air tout de même assez futé, prétendez qu'il vous donne des cours sur l'histoire de notre pays, peu importe. Dans tous les cas, je souhaite être informé régulièrement de la situation du jeune Whylder, avec des rapports réguliers, c'est bien compris ?»

    Cromwell était très sérieux, presque menaçant lui aussi. Il avait travaillé dur pour obtenir ce poste de prestige et ne souhaitait pas tout perdre sur ce genre d'affaire par la faute de Lady Chapuys. Son regard en disait long, il fixait tour à tour Aymeric et Evangeline, attendant un signe d'approbation des personnes visées.


Revenir en haut Aller en bas

Evangeline P. Chapuys
Evangeline P. Chapuys
Et ma vie pour tes yeux, lentement s'empoisonne....

MESSAGES : 216
DATE D'INSCRIPTION : 28/01/2011
AGE : 34
HUMEUR : amoureuse de la mauvaise personne


Feuille de personnage
STATUT RP: Off
RELATIONS:
Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitimeSam 14 Mai - 13:39

«Je pense avoir été clair ! Mentez lui si vous tenez à votre tête, Lady Chapuys !»

Ca avait au moins le mérite d'être clair! Mais au moins elle n'avait plus aucun doute...Bon ben, c'est pas la première fois qu'elle allait mentir à son mari alors une fois de plus ou une fois de moins!

Elle réfléchissait maintenant à l'histoire qu'elle pourrait inventer et qui pourrait tenir la route. Elle observa la conversation du jeune Whylder et de Maître Cromwell. Et bien, il pouvait être "rassurant" quand il le voulait...Enfin si on veut! Elle se tourna vers Thomas quand il lui adressa la parole:


«Lady Chapuys, concernant votre époux, inventez un mensonge. Ce jeune homme m'a l'air tout de même assez futé, prétendez qu'il vous donne des cours sur l'histoire de notre pays, peu importe. Dans tous les cas, je souhaite être informé régulièrement de la situation du jeune Whylder, avec des rapports réguliers, c'est bien compris ?»


Merci bien! J'avais compris voulu t'elle dire! Mais, vu sa situation autant se taire pour le moment mais elle finit quand même par dire

"Je lui dirais que c'est le neveu de vieux amis et qu'ils me l'ont confié pour parfaire son éducation! Ca tiendra la route sachant que je donne des cours d'allemand à la princesse Margaret, la nièce du roi! Et ça sera qu'un DEMI mensonge! Maintenant, si vous voulez bien m"excuser messieurs! "

Elle se dirigea vers la porte quand elle se retourna: "Et bien Aymeric! Suivez moi!"

Elle reprit le chemin de la porte supposant que le jeune paysan qui a eu "la chance de sa vie" (façon de parler) la suivait. Alors la, oui elle était énervée: elle supportait mal qu'on la prenne pour une idiote!"
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé

Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Vide
MessageSujet: Re: Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Une rencontre demie royale [Henry Tudor] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Une rencontre demie royale [Henry Tudor]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 ::  :: ♠ Archive Rp-