© Vent Parisien

....Mary Howard . ♠ Nom : Howard ♠ Prénom : Mary ♠ Date de Naissance : 16 novembre 1519 ♠ Lieu de Naissance : Norwich (duché de Norfolk) ♠ Age : 17 ans ♠ Groupe : Ladies ♠ Célébrité : Amanda Seyfried

Mon Mental « Je ne suis pas heureux, et pourtant tu suffis » • Char Paradoxale serait peut-être l’adjectif qui résumerait le mieux la personnalité de mademoiselle Howard. Mais puisqu’il me faut en passer par là, je m’en vais vous expliquer, lecteur adoré, toutes les petites bizarreries de l’esprit et du caractère de ma protégée. Elle a tendance à s’émerveiller béatement de toutes les petites choses que la vie peut mettre sur son passage. Cela lui donne évidemment des airs de candeur et de naïveté qu’elle entretient avec beaucoup de soin. Pour vous dire la vérité, Mary a parfaitement conscience du rôle de représentation qu’il faut jouer à la cour (comme partout ailleurs, si on veut être bien accueilli, du reste). Ainsi, elle joue un personnage aux masques multiples et polychromes. Elle est en effet haute en couleurs. Mais revenons à cet émerveillement enfantin dont je vous parlais tantôt… Oui, elle amplifie chaque chose et accorde de l’importance à un rien. Pourquoi, pourquoi donc, de demanderez-vous ? Eh bien parce qu’il faut rêver, jouer des illusions, sublimer le quotidien, somme toute. Il y a des mauvaises langues qui disent qu’elle n’est qu’une enfant innocente. Laissez-moi vous dire qu’elle n’a rien d’une prude ou d’une ignorante. Pour tout vous dire, elle est même dotée d’une intelligence aiguë et d’un sens se l’observation bien aiguisé. Mais, selon les personnes avec qui elle se trouve, elle cache plus ou moins ces grandes qualités. Elle laissera les messieurs lui dire qu’elle ne peut pas comprendre la politique, par exemple, et fera même dévier la conversation sur des choses « futiles », parce que les messieurs n’aiment pas les demoiselles savantes. Et puis, quand on a l’air candide, les gens ne font pas très attention à leurs paroles, en notre présence, et on entend bien des choses intéressantes, lorsque l’on joue l’étourdie… Par ailleurs, et pour y avoir bien souvent réfléchi en son for intérieur, elle ne croit pas vraiment en la religion. Surtout pas en la religion catholique, à dire vrai. Mais bon ! A l’église, cela l’amuse de s’appliquer à jouer les dévotes. Elle traduit l’office dans sa tête dans six langues étrangères différentes. Mademoiselle a toujours eu soif d’apprendre. Et puis hop, on a vite fait de se séparer de ses airs de sainte nitouche quand quelqu’un a l’excellente idée de proposer une promenade à cheval. Mary n’a jamais eu assez de patience pour les « choses des dames » (broderie et autres activités piquantes), mais, en revanche, elle monte très bien à cheval. D’ailleurs, elle aime tout ce qui s’apparente de près ou de loin à un jeu. Elle est très bonne perdante, du reste, et cela lui est d’autant plus facile qu’elle ne perd qu’assez rarement. Quant à faire la conversation, elle est là encore d’une excellente compagnie, ayant toujours quelques petites anecdotes amusantes à lancer pour ponctuer la conversation. Elle passe ainsi pour une amie très accommodante et d’humeur égale. Taratata ! Ne vous y laissez pas prendre ! Si tout en elle apparaît charmant et lumineux, le fond de son âme n’est ni si simple ni si doux. Elle est constamment traversée par des sentiments aussi contraires que violents. Quelques fois, elle enrage de tristesse, d’autres fois, elle pleure de passion. Torturée, me direz-vous ? Peut-être un peu. Mais cela n’est pas si dangereux pour elle, ça l’est davantage pour les autres. Si elle regarde la vie comme un échiquier aux pions de marbre et d’onyx, c’est qu’elle y attache en réalité bien peu de prix. On peut se permettre de jouer son existence seulement si on a bien considéré l’éventualité de l’offrir au vainqueur. Alors, très chers, comprenez que si elle vous hypnotise avec des sourires de miel, c’est pour mieux prononcer « échec et mat » de sa voix sucrée, d’ici quelques cases bien calculées.

Mon Physique « Je suis belle, ô mortel, comme un rêve de pierre » • Baudelaire Note à mon très cher petit lecteur : je n’ai pas l’intention de vous donner un portrait modeste de mon héroïne. Parallèlement, je n’ai nulle intention de vous mentir. A dire vrai, je vais tâcher d’être fidèle à l’opinion publique. En fait, Mary n’a rien dans sa physionomie qui puisse soulever l’étonnement : elle est d’une beauté parfaitement classique. Ce genre de beauté-type qui plaît à chacun parce qu’il en est ainsi on ne sait pourquoi. Peut-être qu’elle est même un peu trop « parfaitement comme on le souhaite » pour être simplement « belle ». Vous voyez, la perfection ? Voilà, vous la voyez, donc. Mais non je ne plaisante pas ! Diantre, si le lecteur ne se fie même plus au narrateur, où va donc la littérature ? Sournois petit lecteur, vous voulez la preuve de ce que j’avance ? Fort bien, voyez vous-mêmes : Ses petites mains blanches modestement croisées sur ses genoux, notre Mary cherche à prendre l’air de l’ingénue. Elle n’y parvient que trop bien. Elle flotte au-dessus de sa chaise d’ébène plus qu’elle n’y est assise. Toute sa candeur réside en la façon dont son rire virevolte et gagne les cœurs. A quoi pense-t-elle ? Les naïfs diraient « à rien, elle ne sait qu’exister ». Et en effet, elle est profondément présente, enracinée à un monde qu’elle chérit, avec toute la vigueur de la passion. Elle est émerveillée d’un rien, et rend tout sublime. Contrairement aux beautés exotiques, elle ne cherche pas à oppresser par trop de splendeur ceux et celles qui l’entourent : elle ne fait qu’irradier, et la fraîcheur et le naturel se tout son être s’épanche sur l’assemblée. Mais tout ceci est abstrait ! Vous voulez des détails, petit lecteur, n’est-ce pas ? Imaginez donc un rire cristallin à la fois discret et expressif. Une silhouette élancée dont on ne sait pas bien si elle est trop fragile ou trop puissante : notre héroïne a toujours l’air de chavirer, et, pourtant, sa démarche profondément altière et souple force le respect. Marche-t-elle ? Elle danse ! Va-t-elle tomber ? Non, elle reste en rythme. Plus vite, plus vite, tout en elle veut s’enivrer. Elle jette la tête en arrière. Les longues anglaises détendues de ses cheveux dorés pendent en spirales lumineuses le long de ses épaules. Si la musique s’arrête, elle redevient statue. Toute de marbre sculptée. Son teint de magnolia forme un contraste surprenant avec l’acidité de sa bouche. Vous vous y perdrez vous aussi, dans le lagon émeraude de son regard félin. Au détour d’une iris ombragée, peut-être trouverez vous un éclat de jade. Ah, mais vous vous posez de nouveau sur ce carmin ! Que cherchez-vous ? Un baiser ? Le cœur de ses lèvres reste opiniâtrement scellé, malheureusement. Et vous n’enserrez que du vent. Elle s’échappe, vous glisse entre les doigts. Il faudrait être fou, pour vouloir embrasser un rêve. Elle aurait tôt fait d’ensorceler votre âme par tant de douceurs, d’y planter un poignard, envenimant votre cœur…

Dear Diary

/!\ Pour des raisons évidentes, je me permets de « romancer » un peu et d’ajouter quelques éléments fictifs à la vie de Mary Howard, étant donné que les sources la concernant sont à mon goût assez maigres. J’espère que cela ne posera pas de problème !
Je précise également que les paroles rapportées à la fin de mon texte suivant (entre Mary Howard et son frère le Comte de Surrey) sont directement extraites de Wikipédia, tandis que la plupart des autres choses, je les ai inventées. Voilà ! =)

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Mary est la fille du troisième Duc de Norfolk, Thomas Howard. Elle est donc la cousine d’Anne et Mary Boleyn, ainsi que celle de Catherine Howard. Elle a un frère, Henry, comte de Surrey.
Voilà pour les faits, cher lecteur. Mais ce n’est pas ce qui vous intéresse, n’est-ce pas ? Ah, je commence à vous connaître, il me semble ! Fort bien, mais pour connaître le cœur de son histoire, nous devons la reprendre au début…

Edward Stafford, troisième duc de Buckingham et de loin le plus important, fut plus vite oublié qu’on ne l’aurait cru. Oui, le vilain avait comploté, conspiré, même, contre le roi, alors, hop, il a été raccourci d’un tête. Son fils, Thomas, devint à sa mort le seul duc du royaume : le duc de Norfolk. Ce dernier ne cultiva pas de rancune à l’encontre du roi pour lui avoir retiré son père (et puis d’abord, le roi n’est en rien coupable, seuls ses conseillers sont profondément vils), néanmoins, il y a toujours eu un petit sentiment non-avoué que la famille a développé après cette perte. Un sentiment trop atténué pour qu’on puisse réellement mettre un nom dessus ou y prêter vraiment attention, mais, pourtant, il était bien là. C’était un peu de nostalgie, mélangée à l’idée que rien n’est plus précieux en ce monde que le pouvoir, car, si on devient puissant, on est presque intouchable. Rien de grave, je vous assure, mais cependant, cette idée non formulée contribua à rendre la famille assez ambitieuse, pour ne pas dire avide d’élévation sociale. Et ceci entraînant cela, les membres de ladite famille cultivèrent un esprit très particulier : il faut savoir s’entourer des bonnes personnes pour pouvoir gravir les échelons de la société.

Et voilà dans quelle ambiance de sournoise avidité naquit Mary Howard. Elle eût une enfance heureuse, une éducation remarquable qui visait à ce qu’elle parvienne à se distinguer dans presque toutes les disciplines. Elle étudia en France et en Allemagne, acquit le raffinement de l’âme de la première et la rigueur de l’esprit de la seconde. L’Italie l’émerveilla davantage, et elle en revint rêveuse et mélancolique. Lorsqu’elle regagna son Angleterre natale, son oncle, Thomas Boleyn, cherchait déjà à se servir de ses filles pour rapprocher sa famille du roi, et obtenir les bonnes grâces de celui-ci. Il semble que le Roi Henry VIII se soit assez rapidement lassé de Mary, mais, d’après les nouvelles qu’elle avait reçues de la Cour, Anne serait parvenue à capter davantage son attention. Notre Mary ne s’intéressait pas plus que cela à ce genre de commérage, mais, après tout, si ses cousines s’étaient amusées en son absence, cela ne pouvait que lui convenir.

Pourtant, si elle n’avait pas pour intention de se mêler spécialement des affaires en cour, son père et son frère avaient bien des projets pour elle. Ainsi, voilà à peine un mois qu’elle est revenue de son séjours en Italie que sa famille l’envoie à la Cour du Roi. Avec quels dessins, me demanderez-vous ? Mais, celui de se faire remarquer par le roi, au cas où il se lasserait d’Anne comme il s’était lassé de Mary. Pour reprendre les termes de son frère le Comte de Surrey « il vaut mieux prévoir toutes les éventualités et avoir toujours trois coups d’avance ». Ainsi lui suggéra-t-il (pour ne pas dire qu’il le lui ordonna) de faire son possible pour « séduire le roi, surtout dans l’hypothèse où notre cousine Anne échouerait » de sorte à exercer sur lui « autant d’influence que Madame d’Etampes en avait sur le roi de France ». Et notre Mary eut beau répliquer qu’elle préfèrerait « se trancher la gorge » plutôt que de « consentir à une telle vilenie », son frère l’obligea à se rendre à la Cour du roi Henry. C’est ainsi qu’investie d’une telle mission qu’elle juge hautement puérile (car, pour tout vous dire, elle doit bien être la seule personne de sa famille qui se moque royalement des histoires terre-à-terre d’élévation sociale), notre héroïne arrive à la Cour. Elle ignore encore si elle va choisir ou non d’obéir à sa famille et de prendre ainsi le roi dans ses filets, ou si, tout au contraire, elle va profiter de son séjours à la Cour pour… s’émerveiller ?…

Note : Je précise également que Mary épousera Henry Fitzroy l’année où Anne Boleyn sera courronnée par le Roi. Néanmoins leur mariage sera très bref (il durera un peu plus de deux ans, jusqu’à la mort rapide d’Henry Fitzroy). Puisque dans le jeu, Anne vient à peine de rencontrer le roi (scénario en cours si j’ai bien compris), je choisis d’incarner Mary Howard à l’époque où elle arrive à la cour : ainsi, elle n’est pas encore mariée et n’a jamais rencontré Henry Fitzroy. Voilà pour la précision, merci d’avoir lu ma présentation !

Prénom ∞ Vent Parisien

•• Age : 19 ans dans deux jours ! ^.^
•• Localisation : /
•• Fréquence de connexion : Je peux me connecter presque tous les jours pour dire "bonjour", mais comme je l'ai déjà dit, je suis en hypokhâgne, donc je ne pourrai pas rp plus de deux fois par semaine, environ.
•• Comment es tu arrivé ici ? : Grâce à l'annuaire "forumactif", ainsi qu'à ma grande persévérance dans mes recherches ! ^.^'
•• Code du règlement ? Ok by May Tudor.

Bienvenue parmi nous
Bonne chance pour finir ta fiche et au plaisir de te croiser en rp =)

Bienvenue ici et bonne chance pour ta fiche puis en espérant que tu puisses t'amuser parmi-nous! (:

Tout me semble bon!

Je te valide!
Tu peux dés maintenant commencer tes fiches de liens et de Rps et nous rejoindre dans l'Intrigue!