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Henry VIII, jeune roi plein d'ambition, prend le trône d'angleterre. C'est un regne plein d'intrigues qui se prépare.
 
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En une belle après midi de printemps [ Anna & Anne ]

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Anne Boleyn
Anne Boleyn
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MessageSujet: En une belle après midi de printemps [ Anna & Anne ] En une belle après midi de printemps [ Anna & Anne ] Icon_minitimeJeu 17 Mar - 23:46


    Une journée parfaite en prévision. Le ciel était clair ce qui était plus qu’étonnant quand on savait que nous étions en Angleterre. C’était une des rares choses qui me manquait de la France, le beau temps. La bas nous pouvions passer de nombreuses heures dehors sans avoir peur qu’une averse nous tombe dessus à n’importe quel moment et nous rendre malade. Enfilant tout de même un léger manteau par-dessus ma robe verte que j’adorais, je signifiais à mon frère que je sortais dans le jardin du palais. Depuis que nous étions arrivés à la Cour ma famille ne cessait d’être à mes trousses en permanence me demandant comme les affaires avançaient de mon côté. Pourtant je savais que mon frère était un bon homme mais l’influence de mon père était quelque chose contre laquelle nous ne pouvions lutter. Il était un homme puissant ici puisqu’il était un ambassadeur et un proche du Roi et je savais que le pire qui pouvait m’arriver était de me faire déshéritée. L’argent n’était pas tout mais je ne voulais pas perdre ma famille. Même si nous étions toujours distante avec ma sœur après son échec à séduire le Roi, je l’aimais profondément. Il en était pareil pour mon frère. Quand j’étais petite j’avais tendance à tout lui raconter, le moindre détail de ma journée comme l’événement le plus important. Il était mon confident préféré. Mais maintenant je sentais que quelque chose avait changé. Je ne pouvais pas vraiment dire ce dont il s’agissait mais je le sentais au plus profond de moi-même. Il était presque devenu un petit sosie de mon père. Il commençait à se comporter pareillement, à utiliser ses mots, ses expressions et je pouvais lire dans ses yeux l’ambition. Mais ce n’était pas une ambition pure, ou loyale, c’était une sorte de cupidité.

    Frissonnant doucement, je fis quelques pas dans le grand jardin. Je pouvais entendre des petits oiseaux dans les arbres et je m’amusais à tourbillonner pour faire tourner ma robe et mes cheveux. J’étais quelqu’un qui était née avec la danse dans la peau. Je ne pouvais m’empêcher de faire quelques pas dès que l’envie m’en prenait et il arrivait certains moment, comme la, ou je n’avais même pas besoin de musique. Il me suffisait de me l’imaginer, tout simplement. M’arrêtant, je m’assis sur le bord de grand bassin au centre du labyrinthe. Des poissons tournaient en rond tandis qu’un plus gros semblait les encadrer ou les pourchasser. Je me sentis soudain comme eux. J’avais du quitter l’homme que j’aimais, le manoir dans lequel j’avais grandis pour les aspirations d’un plus gros que moi. Et aujourd’hui je ne pouvais m’empêcher de tourner en rond dans cette Cour. Bien sûr, j’appréciais l’ambiance festive et le fait de sentir les regards se poser sur moi. De plus je me devais de reconnaître qu’avoir réussit à attirer l’attention du Roi était quelque chose dont j’étais fière. Mais c’était une chose dont j’étais tout particulièrement heureuse. Je me plongeais soudain dans mes pensées en revoyant mon arrivée à la Cour, lors de ce Bal du Printemps. J’avais commencée à danser puis m’étais tout à coup retrouvée dans ses bras. Ce regard était à ce jour une des choses les plus précieuses pour moi.


    Alors que je m’amusais à caresser l’eau de mes longues manches vertes, j’entendis des pas derrière moi. Le Roi… Accompagné de Brandon, son fidèle acolyte. Me levant rapidement, je m’inclinais comme le voulais l’usage.

    HENRI_ Belle Lady Anne.

    Je ne pu m’empêcher de retenir ma respiration quand je vis frôler de sa main ma joue.

    ANNE_ Votre majesté.

    M’inclinant une nouvelle fois, il me salua aussi d’un léger hochement de tête. Je le suivis du regard jusqu'à ce qu’il disparaisse au détours du labyrinthe et me laissais tomber sur le bord de l’étang. A ce moment précis j’entendis quelqu’un tout prés de moi. Me retournant je vis mon amie Anna, à quelques mètres, un sourire amusé au visage.

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Anna Maria Montgomery
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MessageSujet: Re: En une belle après midi de printemps [ Anna & Anne ] En une belle après midi de printemps [ Anna & Anne ] Icon_minitimeVen 18 Mar - 1:24

    J’étais fière de moi et, mon sourire éclatant ne pouvait que le confirmer. Au passer la porte d’un des nombreux appartements privés, je marchais doucement, tout en longeant le mur qui mène au couloir principal. Ma main frôle la pierre et, c’est comme si le bout de mes doigts s’efforçait de contenir ma joie d’exploser. Voir une femme découvrir que son mari la trompe, cette expression d’impuissance et de jalousie dans ses yeux était la plus sublime des choses à savourer. Surtout lorsqu’on était le fruit du péché en question. Je ne m’étais pas pu m’empêcher de sourire en voyant la gentille dame passer sa tête par l’entrouverture de la porte. La pauvre cherchait son homme alors que ce dernier cherchait plutôt à reprendre ses esprits après quelques temps d’amusement pur. Son visage s’était décomposé en reconnaissant celle qui se trouvait alors devant nous. Le temps que je remette les plis de ma robe en place, elle avait disparu est son mari lui courait après, à moitié nu et lui demandant pardon. *Qu’est-ce qu’ils peuvent être dociles et sots ces hommes là…* Arrangeant rapidement mes cheveux, je sortis de la pièce en chantonnant, guettant les regards discrets de ceux qui avaient compris la situation.
    Le mur était plutôt froid et, contenu du bon temps qu’il faisait aujourd’hui, c’était plutôt agréable au toucher. Ralentissant mes pas, je m’adossais au mur, sentant la fraicheur passer de la pierre à la peau de mon dos doucement. Saluant quelques connaissances au passage, je les entendis murmurer un peu plus loin. Je n’avais pas bonne réputation mais, mon ancienneté à la cour m’avait permis d’acquérir un minimum de respect de la part des autres membres de celle-ci. Après tout, la plupart de ces hommes me connaissaient depuis mes dix ans et, ces dames m’avaient vu grandir et côtoyer la sœur du roi pendant de nombreuses années. Etre mal vu par ma personne équivalait à dire que cette personne avait du fil à retordre. Ce semblant de puissance me donnait l’impression d’avoir des ailles. J’aimais voir le monde d’incliner devant mes pieds, que ce soit au sens propre ou figuré. S’il y avait une chose que j’adorais, c’était bien cela. Un sourire taquin sur le visage, je m’éloigne alors en croisant mes mains derrière le dos.
    Le roi passe devant moi accompagné de son fidèle ami. M’inclinant gracieusement, je murmure un salut honorable à l’encontre des deux hommes avant de les voir s’éloigner doucement. Ils sortent et, quelques pas derrière eux, je les suis discrètement. Je veux savoir de quoi ils parlent, qu’est-ce qui se prépare dans la petite tête de celui qui attire toute l’attention. Le roi a toujours été un mystère pour moi, un mystère qui m’amuse au plus haut point. Je suis les deux hommes jusqu’au jardin mais, mon attention est vite centrée sur autre chose. Deux jeunes enfants s’amusent au bord d’une fontaine et rient. Leur mère ne semble cependant pas s’occuper de leurs affaires. M’approchant doucement, je m’assois sur le banc à côté d’elle. « Ils ont l’air adorables. » Elle me regarde et semble se demander ce que je lui veux. « Vous n’avez rien à craindre. Je n’ai rien de désagréable à vous apprendre. » « Je ne vous ai pas accusé de quoi que ce soit. » « Si, au contraire. Vos yeux me supplient de vous laisser tranquille mais, vous savez quoi ? Je ne suis pas aussi garce que ce que l’on dit. » Je lui souris tendrement avant de tourner mon regard vers ses enfants. « … je suis bien pire. » Elle se lève et prend sa fille par le bras avant d’appeler sa cadette à elle. Elles partent sans regarder en arrière mais, je reste là, assise sur ce banc. Je n’avais pas l’intention d’être désagréable envers cette femme mais, je ne supporte pas que l’on me manque de respect. Son regard était remplit de mépris et, c’était une chose que j’avais du mal à supporter. Me rappelant du roi et de son acolyte, je me levais d’un bond et me mis à marcher aussi vite que ma robe me le permettait.
    Trop tard. Lorsque j’atteins ma destination, je me rends vite compte que j’avais raté le meilleur. Anne Boleyn s’incline devant les deux hommes et ces derniers s’éloignent. De là où je suis, je peux voir les joues de mon amie rougir malgré elle et cela me fais rire. Elle était éperdument amoureuse du roi mais, ce qui était le plus drôle c’est que cet amour était réciproque. La voyant tomber au bord de l’étang et, je profite pour m’approcher d’elle. « Il faut plutôt chaud n’est-ce pas ? » Amusée par ma propre remarque, je m’abaisse de mon mieux jusqu’à l’eau pour évaluer la température de celle-ci. « Je les ai suivis jusqu’ici. A croire que chaque pas du roi mène jusqu’à toi. » Mon sourire était complice et taquin à la fois. « Que t’a-t-il dit ? »
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Anne Boleyn
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MessageSujet: Re: En une belle après midi de printemps [ Anna & Anne ] En une belle après midi de printemps [ Anna & Anne ] Icon_minitimeSam 19 Mar - 17:18


    Anna était une très jolie femme. Nous étions amies depuis un petit moment. Nous nous étions croisées à un bal et étions de suite devenues des amies. C’était difficile à expliquer mais c’était comme si, des les premiers pas de danse fait, nous avions comprit qu’une grande destinée allait nous lier. Au fur et à mesure, nous étions devenues inséparable. Tout le monde nous connaissait et nous étions réputées pour être les deux plus belles femmes de la Cour de Sa Majesté. Mais Anna était bien plus qu’une amie pour moi, elle était la personne à qui je pouvais tout dire. Je ne lui cachais rien, même les plans diaboliques de mon père. En revanche elle était la seule à savoir ce que je pouvais ressentir au jour le jour. La voyant caresser l’eau, je souris tendrement. Mais ce sourire disparut vite de mon visage lorsqu’elle parla du Roi. Regardant autour de moi, je passais également mes mains dans l’eau.

    ANNA_ Nous n’avons pas parlés. Il m’a juste salué.

    Le Roi s’arrêtait souvent pour me parler mais en général il le faisait quand il n’y avait personne autour, surtout pas ses proches. Je ne savais pas de quoi il avait peur mais je savais qu’il ne tenait pas à ce que la Cour sache l’intérêt qu’il portait pour moi. J’avais glissée dans le corset de ma robe un bout de papier. Cela avait l’air parfaitement anodin comme cela mais il avait bien plus d’importance à mes yeux qu’un quelconque bout de papier. C’était un mot du Roi, écrit en main propre et qu’il m’avait remis le matin même personnellement. Je savais que ce mot avait une importance capitale pour mon père, pourtant je n’avais pas voulu lui en parler lorsqu’il était venu me voir quelques minutes après que le Roi me l’ai donnée. Les mots m’avaient touchée pleinement et je tenais à le garder personnellement, loin de la dureté de ses plans diabolique. Pourtant mon frère se doutait de quelque chose, et j’avais peur qu’il n’en parle à notre père ou pire, à notre oncle. Il était encore plus avide que mon père et cherchait toujours plus de conflit et de complot dans tout ce qu’il entreprenait. Je les savais près du Duc de Buckingham pourtant celui-ci tenait à tuer le Roi. Un autre complot se préparait et j’avais entendu une dispute importante entre mon père et mon oncle. Mon père tenait à le dénoncer au Roi pour se mettre davantage dans ses bonnes grâces, mon oncle lui était partant pour user de Buckingham. Le Duc était très intéressé par moi, je le savais depuis longtemps. Il m’eut courtisé à un moment mais je n’avais donnée aucune réponse. Et mon oncle pense que si Buckingham prend le pouvoir, il serait facile pour moi d’accéder au trône.


    Soupirant, je tendis la lettre à Anne, j’attendis en silence que mon amie eut fini de lire. Lorsque j’avais lu cette lettre la première fois, comme tout celle ou je l’ai relu après, mon cœur a fait un bout que je ne pouvais contrôler. Un sourire avait pris racine sur mes lèvres. J’avais relu ses lignes une dizaine de fois avec le même frisson me parcourrait en permanence. Je pouvais sentir une certaine tendresse du Roi transparaitre dans ses mots mais aussi dans la forme douce et arrondie de son écriture. Et je ne pouvais cacher cela à mon amie.

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MessageSujet: Re: En une belle après midi de printemps [ Anna & Anne ] En une belle après midi de printemps [ Anna & Anne ] Icon_minitimeDim 27 Mar - 16:04

Mon amie me fit montrer un bout de papier qui semblait cher à son cœur. Elle avait, sans le savoir, les yeux pétillants et ses joues n’avaient pas encore retrouvé leur teinte habituelle. Prenant la lettre dans mes mains, je reconnu une écriture que je n’avais aperçue que très peu, celle du roi. Un sourire taquin sur le visage, je dévisageais Anne pour savoir si la lettre l’avait charmé mais, me rendant compte que la question était inutile et certainement idiote, je plongeais mes yeux sur le papier. Les mots semblaient sincères et l’écriture soignée. Un homme ne prenait le temps pour ce genre d’attentions que lorsqu’il était vraiment ensorcelé par la beauté d’une femme et, celle d’Anne aurait pu faire chavirer du cœur du Pape si seulement il n’était pas aussi fermé d’esprit.

Levant les yeux, je tendis la lettre à mon amie pour la lui rendre. « Il n’a d’yeux que pour toi mais, ça, on le savait déjà. » Je lui adressais un sourire qui en disait long. « En as-tu parlé à ton père ? » Je n’étais pas sure de connaitre la réponse mais, parfois, j’étais consciente que tendre l’oreille à une bonne amie de faisait pas de mal. Anne était une des seules personnes avec qui je mettais mon égoïste et égocentrisme de côté. Je la coïnciderais comme mon égal et, Dieu sait que mise à part la reine, que j’étais contrainte d’apprécier pour me faire bien voir, c’était rare que je respecte une femme à ce point. Peut-être même qu’elle me délivrera de l’emprise des codes et, qu’un jour, le sourire hypocrite que j’adresse à Catherine à ce jour ne se métamorphosera en quelque chose de bien plus noir. La lettre qu’Anne tenait dans ses mains était la preuve qu’elle avait tous les atouts pour rendre la reine folle de jalousie. « Bien, j’espère que tu comptes profiter de cette flemme naissance. La chance qui se présente ne durera peut-être pas et, je ne parle pas des affaires de ton père et compagnie, bien entendu… » Penchant ma tête sur le côté, je fis tomber une main dans l’eau pour jouer avec sa surface. « Le roi a déjà eu de nombreuses maitresses, c’est bien connu. Comment comptes-tu te démarquer ? »

Non loin de là, la femme et ses deux enfants firent leur retour. Ils devaient se promener dans les jardins comme la plupart des personnes de la Cour lorsqu’il fait un minimum de bon temps. La fillette courait devant sa mère en essayant d’échapper à son emprise. Posant malgré moi un regard tendre sur le tableau qui se trouvait sous mes yeux, je soupirais. « Le jour où tu me verras courir ainsi, ce ne sera surement pas après un enfant mais son père… » Je ricanais doucement à ma propre remarque. Posant mes yeux sur Anne, j’attendis une réaction de sa part.
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MessageSujet: Re: En une belle après midi de printemps [ Anna & Anne ] En une belle après midi de printemps [ Anna & Anne ] Icon_minitime

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