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....Aléthéa More de León . Nom : More (Comme sa famille adoptive) de León (Puisqu'elle est issue de la famille royale espagnole) Prénom : Aléthéa officieusement, Jade officiellement. Date de Naissance : 25 février 1500 Lieu de Naissance : Au Prinsenhof de Gand Age : 22 ans Groupe : Autre famille royale Célébrité : Mona Johannesson

Mon Mental Dotée d'une volonté de fer et de nerfs d'acier, Aléthéa est tout naturellement née pour diriger, il faut dire que c'est un peu de famille ! Femme de sang froid, son enfance so british a plus laissé des traces que ses origines espagnoles, le sang chaud elle ne connait pas ou presque. Elle se reproche parfois ce manque d'emportement ou cette trop grande froideur c'est selon. De plus, c’est bien simple, rien ne lui paraît au-dessus de ses forces et aucune situation, quelle qu'elle soit, ne lui semble désespérée. Elle considère toute difficulté non comme une catastrophe plus ou moins grande, mais comme un simple obstacle à franchir. La détermination et la persévérance sont ses meilleurs atouts dans la vie. Lorsqu’on veut quelque chose réellement, on l’obtient tôt ou tard ! Elle a pris très rapidement en horreur le mot "habitude" et veut toujours faire preuve d'imagination. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle ne fait presque jamais deux fois la même chose de la même manière, ce qui la rend déroutante. Pourtant n’est ce pas ce trait de caractère qui lui confère son charme ? La notion de fatalité si forte au début de son existence lui est de plus en plus étrangère. Pour elle, "la fatalité, c'est ce que nous voulons" Elle croit en effet, fermement que chacun est artisan de son propre destin. Les lignes de sa vie, elle en sera le seul auteur et pourquoi pas être celle de quelqu’un d’autre ? Intelligence ? Il en faut bien, pour qu’elle soit si sûre d’elle sur bien des points. Confiance en soi ou orgueil ? Parfois l’un parfois l’autre. En tout cas, ce qu’on ne peut lui enlever est sa grande capacité de simplifier ce qui est complexe et de percevoir les autres mieux qu’eux même, ce qui fait d'elle une personne très perspicace. Lady More se trouve ainsi être une conseillère sans égal. Elle commet ses actes avec une extrême discrétion, en inventant des stratagèmes qui lui font justement une réputation d'oie blanche à craindre, et elle tire dans cette discrétion et dans son manque de libertinage toute sa gloire. Quitte à passer pour prude ! Tant pis ! Celui qui la dévergondera n'est pas encore né !

Mon Physique Sous le ciel brumeux de Londres, lorsque les cloches dominicales éveillent les habitants ceux-ci ne tardent pas à apparaître au coin des rues. Ils se rendent à la grande Cathédrale où résonne ce régulier "concerto" de percussions. C’est un jour de fête, Dieu, va être célébré comme chaque semaine ! Mais ce n’est pas tout ce qui attire les paysans et les bourgeois, car si ce petit quartier a son Dieu, il possède aussi son égérie. Ce n'est pas une Sainte bien que certains prétendent qu'avec son visage d'ange, elle règnerait sans mal près de Jésus, ni une héroïne bien qu'elle nourrisse plus d'une personne en cette bonne, vieille capitale, il s'agit tout simplement d'une jeune lady. Une jeune fille qui en surprend plus d'un, par ses cheveux si étonnants dont les teintes changent au fil des saisons selon les caprices du soleil… du brun ébène au châtain. Ses yeux si loin du noir local, sont tous deux d'un azur cristallin. Son nez, l'ovale parfait de son visage, sa bouche fine tout reflète une beauté réelle et charismatique. Mais l'attraction de cette jeune femme de 22 ans, repose sur ce qu'elle dégage avant tout. Que serait la beauté sans le maintien, sans le bon ton de ses manières, sans le sourire, sans l'art d'imposer le respect à celui qui l'approche? En effet, quand on la voit marcher au milieu de la foule qui se presse, on cherche vainement une imperfection physique, la grâce indéfinissable qui met en elle chaque mouvement de sa physionomie est supérieure même à son charme. Pourtant si elle est aimée ce n’est pas pour son joli visage mais pour le manque de coquetterie qu’il dégage. Cette futilité que possèdent tant de femmes, elle ne la possède en rien. Aléthéa déteste ça ! Son naturel est la seule carte qu’elle joue partout et même à Hampton Court. C'est à prendre ou à laisser !

Dear Diary

Journal intime d’Aléthéa More

Par où pourrais-je commencer ? Moi qui connais si peu de choses de mon existence, je n’ai aucun fil tissé, ils sont tous si éparpillés que je m’y perds ... Peut-être donc commencer par ce que je sais être sûr et certain, serait le mieux. Mon prénom qui signifie en grec Vérité est légèrement ironique me concernant, puisque mon enfance entière passée sous silence ne fut que mensonge, dans la bouche des adultes qui me l’ont alors racontée. Ce prénom là m’a été donné par mon père adoptif : Sir Thomas More. Ne me demandez pas s’il s’agit de mon véritable prénom, je ne pourrai pas vous le dire ! Je vous l’ai déjà annoncé, tout autour de moi est flou et mystérieux. Mais si l’énigme de ma naissance, est celle que je recherche avec acharnement, je ne peux pas oublier la vie que je mène auprès de ma famille de substitution. Et quelle famille ! Je les adore tous autant qu’ils sont ! Le sage Thomas qui m’a recueilli ne m’a jamais montrée qu’il préférait ses propres enfants à moi. Comme à Margaret, Cecily et John, il m’a enseigné le latin, le grec, l’histoire et la philosophie. En somme, il m’a appris à penser. Combien d’hommes sont convaincus que l’esprit des femmes peut égaler celui des hommes ? Mieux même, le surpasser. Me voilà donc instruite aussi bien que mes sœurs et comme sans doute aucune femme ne l’est en Angleterre. Nous faisons même des tournois de latin avec la famille royale et dernièrement Margaret a remporté la victoire contre Henry VIII. Margaret d’ailleurs, tout comme mes autres frères et sœurs, ont été tout aussi accueillants que leur père avec moi. Jamais une once de jalousie dans leur voix ou leur regard. Je n’ai vraiment pas à me plaindre. Pour rien au monde, j’échangerai ma vie !

Surtout qu’elle prend un beau tournant, puisque me voilà désormais très amie et Suivante de la Princesse Mary Tudor, princesse de Galles, et héritière de notre Roi. Héritière pour l’instant … car on parle étrangement de répudiation à la Cour. Répudiation de la reine Catherine. Simple rumeur ou réel projet ? Je ne sais pas. On dit même qu’il s’est entiché d’une jeune lady : Anne Boleyn. Il s’agit d’une camarade de jeux d’esprit mais aussi de cartes, une femme instruite et cultivée avec qui je ne pouvais que bien m’entendre. Mais si tout ça s’avère vrai, je vais me retrouver bientôt dans une situation pénible, prise au piège entre une profonde amitié et une très bonne entente. Vais-je devoir choisir ? Je ne l’espère pas.

Car Mary semble également connaître certaines choses sur mon passé, il s’agit peut-être d’une intuition stupide mais qui sait ? Ne m’a-t-elle pas un jour nommé Jade ? Pourquoi ce prénom là ? S’est-elle trompée avec les autres dames d’honneur qui étaient dans la pièce ? C’est possible mais … j’en doute. Me voilà donc lâchée dans la cage aux lions avec deux buts bien distincts : Apprendre toute la vérité sur ma naissance et poursuivre mon amitié avec deux futures ennemies.


Journal intime de Charles Quint

25 février 1516

Jade ma chère sœur jumelle ! Où es tu donc aujourd’hui ? Avec qui vis-tu ? Que fais tu de tes journées ? Te poses-tu comme moi toutes ces questions ? Si je les oublie durant la journée à cause de mes fonctions royales, la nuit elles me hantent dans mes cauchemars ! Jade … Comme cette pierre précieuse que Christophe Colomb avait ramené à notre grand-mère Isabelle, la si célèbre Isabelle la Catholique. En as-tu seulement entendu parler ? Je ne sais pas, je ne sais rien depuis que notre mère toujours aussi folle d’ailleurs, a forcé notre entourage à nous séparer voici dix ans. J’ai entendu dire par des gens du château que c’était pour ta sécurité. Je le crois volontiers. Je mène ma petite enquête …

1522

J’ai tout découvert ! Et si je venais un jour prochain à décéder, je veux que l’on connaisse ton existence et ce que nous avons dû subir. Enfants d’un trop bel homme et d’une trop folle femme, voilà ce que nous sommes. Démente est bien le mot puisque dès notre naissance, prise de panique en constatant deux naissances en si peu de minutes d'intervalle, elle a désiré t’ignorer ouvertement et de te reléguer dans une autre résidence royale. Puis lorsqu’elle a vu que tu ressemblais fort à une des maîtresses de notre père, puisqu’il était aussi volage qu’elle était amoureuse de lui, elle t’a prise pour l’enfant de l’adultère et non plus la sienne. Verte de rage, elle a voulu franchir le pas, celui de l’humiliation publique. En y repensant je me souviens très bien l’un des supplices qu’elle te fit subir, celui de te raser le crâne comme elle l’avait fait de la favorite, tu n’étais ce jour là que sa pauvre petite fille en larmes, mais qu’elle traitait comme la pire des inconnues ou la pire de ses ennemies. C’est la dernière fois que nous nous sommes vus.

Les dames d’honneur prirent vraiment peur ce jour là de sa santé mentale et décidèrent de te prendre avec elles. Hélas, c’était sans compter notre père qui fou de désespoir chercha à te reprendre. C’est là qu’il tomba malade et mourut. Ça en était fini de l’humiliation, si notre père était mort, c’était de TA faute, et notre mère résolut de t’assassiner de ses propres mains. On ne devait plus te cacher mais fuir avec toi. Loin très loin de l’Espagne, voilà pourquoi aujourd’hui tu te trouves en Angleterre, chez notre tante Catherine. On a mis une mer entre nous pour te protéger de celle qui nous a mis au monde : Jeanne de Castille ou Jeanne la Folle.

On m’a confié que notre tante t’avait mis sous la protection d'un brave homme : Thomas More. Je suis donc rassuré, puisqu’il prend soin de toi. De plus, il paraîtrait que tu sois désormais très liée avec notre cousine Mary. Je lui ai d’ailleurs écrit et tout raconté. Pour l’heure je ne peux pas me rendre à Londres, puisque le climat entre Henry VIII et moi n’est pas au beau fixe, mais je lui ai demandé de tout te dire … quand tu seras prête à l’entendre. Voilà pourquoi je consigne tout dans ce journal, plutôt que de t’envoyer une lettre dans laquelle je ne trouverai pas les mots justes. Mais une chose est certaine, je compte bien débarquer prochainement au pays pour te revoir enfin après toutes ces années !

Prénom ∞ Surnom ou Copyright

•• Age : 20 et des patates
•• Localisation : Bourgogne
•• Fréquence de connexion : 7j/7
•• Comment es tu arrivé ici ? : Partenariat avec Au Temps de Versailles
•• Code du règlement ? Anne vous salut bien

Bienvenue à toi. (: